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 #1 à 10 


#1 - Le film comique français avec Richard Balducci

Dans les années 70-80, le scénariste et auteur Richard Balducci qui a été à l'origine de la fameuse série des Gendarmes de Saint Tropez, appartenait au très select club des réalisateurs de comédie populaire de divertissement et a signé de mémorables opus avec des acteurs abonnés du genre tels que Jean Lefèvre, Paul Préboist et Michel Galabru.

en un click la bande-annonce

et le film en vidéo


#2 - Ed Wood "le plus mauvais réalisateur de tous les temps"

And now, ladies and gentlemen, dans le cadre de la dialectique "nanar aujourd'hui, culte demain", pleins feux sur the fantastic, unbelievable and true Ed Wood, le cinéaste, producteur, scénariste et monteur américain qui, dans les années, 50, et de manière audacieuse en son temps, remporte la palme du plus mauvais réalisateur de tous les temps.

Et ce avec une prédilection pour les thèmes de science-fiction et d'horreur, le film policier et même le drame du transgenre, et des films dans lesquels, notamment, la constance des défauts techniques et l'invraisemblance du scénario confinent au ratage artistique digne de la série Z au point de l'ériger en cinéaste-culte.

Auquel, au demeurant, rend hommage Tim Burton avec un biopic éponyme.

le film en un click


#3 - Max Pécas, le prince de la comédie coquine

Max Pécas, c'est quatre décennies actives en commençant dans les années 60-70 par des films érotiques soft, dits de charme, ("La Baie du désir", "Je suis une nymphomane" "Sexuellement vôtre", "Les Mille et une perversions de Felicia") au coude à coude avec José Benazéraf, un autre maître du genre et dans les années 80 avec des comédies dont il assure tant le scénario que la réalisation.

A découvrir en un click "les 5 chefs d'oeuvre" de la série "Monokini, Sea, Sex and Sun"

 

#4 - Le palmedorisé Apichatpong Weerasethakul surnommé "le David Lynch thaïlandais"

Le cinéaste, scénariste, producteur et artiste contemporain notamment réalisateur d'installations vidéo Apichatpong Weerasethakul, considéré comme une des figures de la seconde nouvelle vague du cinéma thaïlandais initiée à la fin des années 90, s'avère sans aucun doute le champion de la très shakespearienne dialectique cinématographique "Nanar or not Nanar ?".

D'autant qu'il s'avère le chouchou des festivals français.

Et notamment du Festival de Cannes avec le Prix Un certain regard pour "Blissfully Yours", le Prix du jury pour "Tropical Malady" et, cerise sur le gâteau qui, en 2010, l'a fait accédé à la notoriété internationale, la Palme d'or pour "Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures".

Il a également reçu le Lotus d'Or (Prix du meilleur film) du Festival du film asiatique de Deauville pour "Syndromes and a Century".

Les opus controversés de celui, qui indique, non sans humour, "You can sleep during my films", et notamment "Oncle Booonmee", ressortent-ils, selon les critiques radicalement partagés, au genre du "nanar spirituel" (Christophe Carrière dans l'Express) ou du "chef-d’œuvre rêveur" (Jean-Marc Lalanne dans Les Inrockuptibles) ?

...en attendant la sortie de "Memoria" prévue en 2020.

#5 - José Bénazéraf, le MOF du Nanar érotique

Dans sa conséquente filmographie de scénariste-réalisateur, entre le classique et le pornographique, José Bénazéraf consacre la décennie 1960 à creuser le sillon du cinéma érotique placé sous le signe libertaire et subversif ambiant avec une volonté pamphlétaire ironisant sur l'intellectualisme bourgeois.

Surnommé l'"Antonioni de Pigalle", "le Godard du X" et "le Bunuel de l'érotisme", il signe une dizaine d'opus mémorables qui suscitent la critique voire la gausserie et et renoue avec ce genre dans les années 80 avec "La Vie des Dames galantes - Brantôme 81" et "Les Fantasmes de Miss Jones"

à voir José Bénazéraf dans le magazine télévisé "Tracks"

#6 - Philipe Clair, le meilleur du pire et vice-versa

Avec des opus aux titres aussi significatifs qu'improbables, dont "Rodriguez au pays des merguez", "Tais-toi quand tu parles", "Si t'as besoin de rien, fais-moi signe", le réalisateur natif de Marseille Philippe Clair, également scénariste et acteur de ses films, s'impose dans les années 70-80 dans la comédie populaire de divertissement et le genre blockbuster à l'humour franchouillard.

le film en un click...

#7 - Fais-moi peur avec les Masterpieces de Al Adamson

Acteur, scénariste et producteur, l'américain Al Adamson, qui était à l'honneur de la 25ème édition de L"Etrange Festival" en 2019 avec le focus "Blood & Flesh : The Reel Life and Ghastly Death of Al Adamson", s'est également illustré comme édifiant réalisateur, de surcroît, décomplexé quant à l'absence de valeur artistique de son oeuvre filmique qui s'est déployée dans tous les genres et notamment dans celui de l'horror movie façon Grand Guignol.

#8 - Joe D'Amato le stakhanoviste du nanar gore

Surnommé D'Amato Ketchup,Jo D'Amato s'affirme dans les années 70-80 comme le stakhanoviste du nan ar dépourvu de toute prétention intellectualiste avec une filmographie de 200 opus aux titres édifiants, une prédilection pour le genre de l'horror show dans les registres de la nécrophilie et du cannibalisme, et sa déclinaison personnelle en érotique gore ponctué de hardcore et parfois à la limite du "snuff movie"

#9 - Tinto Brass, le roi du film cul-te

Surnommé "le Prince du rince l'oeil" et "Il maestro del culo", le réalisateur et scénariste Tinto Brass déploie entre talent et tropismes assumés, du goût pour les beautés callipyges comme Stefania Sandrelli et érotomanie joyeuse au voyeurisme, une impressionnante filmographie qui navigue entre comédie à l'italienne faisant l'éloge du plaisir émancipé du puritarisme et le genre de la "nazisploitation".

Il commence sa carrière "érotique" avec un film de commande "Salon Kitty" et le mythique duo formé par Helmut Berger et Ingrid Thulin et à l'affiche de "Les damnés" de Luchino Visconti.Visconti dont il livrera sa version de son "Senso" avec "Senso'45".

Tout comme son "Caligula", à la distribution éclatante avec Helen Mirren, Peter Ustinov, John Gielgud, et Peter O'Toole autour de Malcolm McDowell dans le rôle-titre, entre en résonance avec le "Satirycon" de Federico Fellini dont il fut l'assistant, qui, derrière l'outrance, s'inscrit dans un cinéma plus sombre et satirique que simplement potache sur la décadence de certaine sociétés historiques, de l'empire romain au IIIème Reich.

 

#10 - Claude Zidi le réalisateur avéré de nanars au film triplement césarisé

Ignoré des cinéphiles, mais pour certains ressortant au cinéma d’auteur, cible privilégiée et perpétuellement mitraillée par la critique, Claude Zidi s'avère le spécialiste de la comédie à la française dans le sous-genre de la comédie potache, et le champion du box-office francais des années 70-80. avec des opus en série mettant à l'affiche notamment Les Charlots, Coluche et Louis de Funès.

Il se lance même dans le genre de la pseudo comédie romantique à l'américaine - "La moutarde me monte au nez" et "La course à l'échalote" - avec le duo formé par Pierre Richard et Jane Birkin.

Et il décroche le jackpot en 1985 avec le César du meilleur réalisateur, du meilleur film et du meilleur montage pour "Les Ripoux" avec Thierry Lhermitte en duo avec Philippe Noiret.

A juger sur pièce en DVD

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# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

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"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

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Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
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"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
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"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
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Du cinéma avec :

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