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Alberto Lattuada  juillet 2020 - 1ère sortie 1957

Réalisé par Alberto Lattuada. Italie/France. Comédie dramatique. 1h40 (Sortie 29 juillet 2020 - 1ère sortie 1957). Avec Jacqueline Sassard, Raf Vallone, Sylva Koscina et Raf Mattioli.

Au milieu des années cinquante, le cinéma italien s'est presque définitivement éloigné du néo-réalisme et l'on sent que la reconstruction est là, avec ses riches qui ne se cachent plus et ses jeunes gens en quête de liberté et particulièrement de liberté sexuelle.

Alberto Lattuada est typique de ces réalisateurs qui ont bâti le cinéma italien d'après-guerre et qui, désormais, va s'intéresser aux émois adolescents et surtout post-adolescent

Avec "Guendalina", puis "Les Adolescentes", il s'installe en cinéaste avide de portraits de jeunes filles au moment où elles vont faire le grand saut qui les fera femmes.

Dans le premier film cité, favorisé par un sujet de Valerio Zurlini, il met le cap sur Guendalina, dix-sept ans, fille unique à forte personnalité qui hésite encore à céder aux jeunes gens qu'elle attire, d'autant qu'elle assiste aux derniers feux de l'amour, entre un père séducteur volage et une mère qui ne supporte plus ses infidélités.

"Guendalina" d'Alberto Lattuada vaut d'abord par un quatuor d'acteurs formidaRaf Vallone sont vraiment de "jeunes" parents (dans la réalité, Sylva Koscina et Jacqueline Sassard ont sept ans d'écart) et apparaissent déjà comme de vieux routiers du cinéma transalpin face à deux "ados" prometteurs.

Jacqueline Sassard, pour son deuxième film, gagne ses galons de vedette. Elle occupe le terrain avec aplomb et sensualité et réussit à ne pas rendre odieuse son personnage de fille de famille qui se permet tout.

Au contraire, peu à peu, elle s'implique dans sa relation avec Raf Mattioli, fils d'un artiste décédé, très loin du train de vie de cette fille de milliardaire.

Dans le rôle du jeune premier happé par l'énergie de sa partenaire, il parvient à ne pas être fade. Au contraire, il prend une certaine assurance, peut-être à tort. Raf Mattioli, malheureusement, disparaîtra trois ans plus tard, atteint d'une maladie incurable, faisant rétrospectivement basculer "Guendalina" d'Alberto Lattuada du mélo à la tragédie.

Ce qui frappe le plus dans ce film où l'auteur atteint à la fois sa maturité cinématographique et sa maturité d'homme, c'est que tout baigne dans une érotomanie sous-jacente.

Raf Vallone, élégant, sourire ravageur, ne peut pas voir une jolie femme sans se transformer immédiatement en chasseur, pendant que sa fille apprend les mimiques qui séduisent les lycéens qu'on voit, par ailleurs, découvrir l'amour tarifé. Quant à la mère, victime délaissée, on la sent ambivalente. N'est-elle pas sur le point de prendre bientôt des amants pour rendre la pareille à son époux ?

Quand on connaît la carrière future de Lattuada, on sait qu'il ne va pas se priver d'aller tutoyer les limites du permis. Dans son film suivant, "Les adolescentes", tout commencera par une Catherine Spaak en nuisette, allongée sur son lit, dont on suivra le réveil faussement innocent pendant quatre longues minutes.

Dans "Guendalina", on est finalement pas très loin de l'intrigue de "Bonjour Tristesse". Il suffirait, pour ça, et c'est sans doute ce qui se passerait, si on poursuivait le film après le mot "fin", que le père et la fille sortent ensemble vers une quête commune du plaisir.

Reste que "Guendalina" d'Alberto Lattuada n'est pas un film que l'on a vu souvent et qu'il mérite autant d'être découvert que redécouvert.

 

Philippe Person         
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