"A quoi bon piquer dans les yeux de tes poupées,
Toi, sauras-tu me libérer ?
A quoi bon faire parler le mare du café ?
Toi, sauras-tu me libérer ?"
Morgane Ji est une guerrière, une lionne. Cette force est au cœur même de sa musique, univers personnel qui lui ressemble, elle originaire de la réunion mais aux racines multiples, mélange de rock, d’influences de musiques métissées, d’électro.
Le fait qu’elle joue du banjo y ajoute une couleur supplémentaire. Cette détermination se retrouve également dans sa façon de chanter, de porter sa voix. Mais une force qui est également au centre de ses préoccupations, de ses textes consacrés aux femmes et aux combats qu’elles doivent mener pour vivre ou survivre, pour élever leurs enfants. Des textes qui parlent également d’histoires d'amours impossibles, de guerre, des migrants... Une énergie, une conviction qui pourrait combler la faiblesse générale des compositions.
Les 13 novembre (a fortiori quand cela tombe un vendredi) ne seront plus vraiment les mêmes depuis 2015. Nos pensées vont nécessairement vers les victimes et leurs proches de ces attentats. En attendant de pouvoir retourner en concerts, aux terrasses de cafés, partageons un peu de joie au travers de notre sélection culturelle de la semaine.