Session de la semaine : ROMAIN HUMEAU tournée le 22 septembre 2020
Entre deux confinements et juste avant un couvre-feu, nous avons quand même réussi à tourner une session. Une vraie avec des photos, une interview et de belles images qui bougent. C'était avec le toujours formidable Romain Humeau à l'occasion de la sortie de son nouvel album solo "Echos". C'est parti !
Covid et Humour - Le confinement, manne thématique pour les humoristes #15 : En chansons avec Marie Reno et Les Goguettes
Marie Reno, musicienne, auteur-compositeur-interprète et humoriste a formé un duo clash & trash décapant avec la comédienne-humoriste Constance dans "Gerbes d'amour".
Et elle sévit seule avec le même esprit dans l'équipe du Top de l'Actu sur Rire et Chansons et délivre ses créations et parodies aussi satiriques que cinglantes
Les Goguettes (en trio mais à quatre), composé de Stan, Valentin Vander, Aurélien Merle et de la pianiste Clémence Monnier, sont passés maîtres dans l'art de la goguette qu'ils remettent au goût du jour et dispensent sur scène avec un dernier spectacle en date intitulé "Merci Macron !"
Le confinement n'a pas tari leur inspiration et donné lieu à des opus réunis dans leur série "Les Goguettes Déconfilmées" à déguster sans modération
Focus Théâtre : Le double théâtral, travestissement et gender fluid #1 - Les gouailleuses rombières de bastringue avec Yvette Leglaire et Madame Raymonde
Inspirés par le vieux temps des fleurs de bitumes, des chanteuses anonymes qui ont fait les beaux jours des caf'conc et des beuglants qui naviguaient de bastringues en claques en carburant au picrate pas tempéré, et de la belle époque de cabarets tels le Piano Zinc et Madame Arthur, des comédiens-chanteurs se sont inventés une créature de rombière pour porter voire revisiter le répertoire réaliste.
Ainsi Madame Raymonde. En petite robe noire à fleurs blanches, turban et collier de fausses perles, qui lui donne un look de vraie fausse dame patronesse sur le retour, elle ne refuse jamais un kil de rouge avant de livrer ses croquignolets souvenirs et ses confidences gouailleuses de pseudo-chanteuse populaire qui a roulé sa bosse de Paname à Bilbao.
Et, son avatar de mistinguett des bastringues et accompagné de son zèbre, l'accordéoniste Sébastien Mesnil, écume les scènes dans celui du tour de chant néo-réaliste.
Et Yvette Leglaire , "la plus surréaliste des chanteuses réalistes" est présentée comme "La Leglaire : un mythe, un peu mité mais jamais imité".
Personnage et double, la créature de Daniel Dumartin s'affiche comme une vieille pseudo-chanteuse ouvertement alcoolique ressemblant à un hybride d'Edith Piaf et Brigitte Fontaine qui aurait mis les doigts dans la prise lors d'une soirée halloween.
Contrairement à Madame Raymonde, elle a franchi le cap des années 50 pour se colleter également avec les standards de la variété française dont elle dispense de savoureuses parodies (telle "Yvonne aime les bananes" sur l'air de "Je suis malade" de Serge Lama) comme des opus originaux de son cru (son album "Yvette Leglaire chante Yvette Leglaire") qui valent leur pesant de cacahuètes.
Et elle tourne dans la France entière tout en ayant pris définitivement ses quartiers à Paris comme figure du Point Virgule depuis 2004 et parfois même dans des comédies telle "Quand les belles-mères s'invitent !" partageant l'affiche avec Martine Supestar la reine des nuits du Gay Tout Paris Martine Superstar.
Littérature et Lecture-spectacle à la Maison de la Poésie - #3 : "Mes bien chères soeurs" de et par Chloé Delaume
Ecrivaine française, performeuse, musicienne et chanteuse, Chloé Delaume livre avec son opus intitulé "Mes bien chères sœurs" le récit d'un parcours personnel croisé avec les thèmes de la sororité et du féminisme contemporain qui s'inscrit dans une réflexion collective etce qu'elle définit comme "une politique de révolution du Je".
La chaîne France 3 Nouvelle-Aquitaine entame la 4ème saison de son programme "Le théâtre brave le temps" qui, sur une proposition de Jean Lambert-wild, directeur du Théâtre de l'Union-CDN du Limousin, Lorenzo Malaguerra, directeur du Théâtre du Crochetan à Monthey en Suisse, et le dramaturge et metteur en scène Paul Francesconi, présente une série de cinquante podcasts autour des grands monologues du théâtre en langue française.
Le cinéma des années 50 aime le rock naissant depuis le rock'n roll avec le pionnier Chuck Berry dans "Rock, Rock, Rock" et ses bad boys avec "The Wild one (L’équipée sauvage)" avec Marlon Brando.
Mais surtout avec le chanteur Elvis Presley en tête d'affiche de plus d'une trentaine de films à (re)voir en souvenir d'un bon vieux temps.
100% Séries télévisées cultes #18 : L'Histoire de France
Au début des années 70, Claude Barma réalise la série "Les Rois maudits" adaptée de l'oeuvre éponyme de Maurice Druon.
Adaptée par par Marcel Jullian, elle relate en 6 épisodes les péripéties de la royauté au 14ème siècle sous le règne de Philippe le Bel et notamment celles fratricides lors de sa succession.
Une fresque fictionnalisée avec les acteurs prestigieux de ce temps tels Jean Piat : Louis Seigner, Georges Marchal et Hélène Duc et les représentants de la jeune génération de Geneviève Casile à Jean-Luc Moreau.
Trois siècles après, trône Louis XIV, le Roi-Soleil, dont les fastes de la cour et les passions amoureuses font l'objet de la série "Versailles" créée par Simon Mirren et David Wolstencroft qui se déploie à compter de 2005 sur 3 saisons.
Avec, dans le rôle principal, George Blagden entouré de Alexander Vlahos, Anna Brewster, Catherine Walker, Suzanne Clément et Amira Casar.
Autre figure historique incontournable, celle de Napoléon Bonaparte dont l'ascension politique est retracée dans la série "Napoléon".
Réalisée en 2002 par Yves Simoneau d'après les quatre tomes consacré au général devenu empereur signés par Max Gallo, elle est interprtée par un prestigieux quintet d'acteurs Isabella Rossellini, John Malkovich, Gérard Depardieu et Anouk Aimée entourant Christian Clavier dans le rôle-titre.
La Télé de Papa #18 - Christophe Dechavanne, le vibrion des années 80-90
Au milieu des années 80, le journaliste et animateur Christophe Dechavanne s'inscrit dans la durée dans le registre du talk show et du rendez-vous culturo-sociétal en hybridant les réussites de ses aînés Stéphane Collaro et Thierry Ardisson et s'assurant des recors d'audimat.
Ainsi, en 1985, l'émission intitulée "C'est encore mieux l'après-midi" comporte une séquence "Play mec" en résonance avec la Playmate et la Coccogirl du premier et l'interview "Face à Face" avec la spécialité du second.
Puis avec "Ciel, mon mardi !" (1988-1992) imbriquant débat de société, invités parfois hors de contrôle tel Django Edwards le clown-performeur et rubriques avec des chroniqueurs dont toujours Patrice Carmouze, la sexy Sophie Favier avec la banane mécanique et Christine Bravo pour Le bloc-notes.
Et "Coucou c'est nous !" en 1992-1995 reconverti en "Coucou !" pour six mois avec Patrice Carmouze et ses drôles d'inventions les objets de Patrice , et Sophie Favier auxquels s'est joint notamment Pierre Bellemare et ses histoires extraordinaires dans lequel sont insérés des jeux téléphoniques tels le "Ni oui ni non", le "Monsieur et Madame" et "L'énigme".
Ensuite, le succès ne sera plus vraiment au rendez-vous avec des émissions éphémères dans le registre du divertissement avec "Tout le Toutim !" en 1994
"Comme un lundi..." 1995-96 avec des débats sur des thémes de société ou d'actualité comme les extra-terrestres
"Télé qua non" 1997 entre divertissement et magazine d'actualité avec ses fidèles chroniqueurs
et "Du fer dans les épinards" 1997-98 sur des idées reçues telles "Toute vérité est-elle bonne à dire ?" et "Les hommes préfèrent-ils les blondes ?" avec pour invités notamment Jérôme Cahuzac.
Histoire de l'Art - Les Grands Maîtres de la sculpture moderne #4 : Constantin Brancusi
Né en Roumanie, Constantin Brancusi pratique la scupture en pierre par taille directe, en bois et fonte façonnés et polis à la main, et ce sans apprenti ni atelier tel celui de Rodin et de Bourdelle qui préparent l'ébauche, il a dégagé les fondements de la sculpture contemporaine quant à la fonction du socle qui projette la sculpture dans l'espace et l'utilisation des formes géométriques primordiales.
Et s'il évolue de l'archaisme et l'aspect primitivisant ("Le Baiser") à la sublimation de la forme ("La Muse endormie") et pose les premiers jalons de l'abstraction, il ne se départit jamais de sa conception de l'art comme un médium sacré en relation avec la spiritualité de l'âme que magnifie la "Colonne sans fin" reliant le temporel à l'infini.
Installé définitivement à Paris en 1904, il y établit son atelier, atelier qui, a été reconstruit à l'identique en 1997, après la première rétrospective organisée en France en 1995 par le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou.
L'Atelier Brancusi constitue une glyphothèque annexe du Centre Pompidou et présente, en accès gratuit, plus d'une centaine de sculptures et socles originaux ainsi que des dessins et de nombreuses plaques et tirages photographiques.
Plus récemment, l'oeuvre de Brancusi a fait l'objet d'une exposition au MoMA en 2018 comprenant 11 sculptures dont "Oiseau dans l'espace", un de ses thèmes récurrents et le "Poisson" reproduit sur l'affiche.
Et dans le cadre du festival Europalia Romania 2019, le Bozar à Bruxelles a programmé la rétrospective monographique "Brancusi. Sublimation de la forme" avec les œuvres maîtresses de Brancusi.
Frissonner dans la nuit #23 : "L'Appel des abysses" de Cyril Legrais et Juliette Rose
Dans le cadre du programme "Fictions", France Culture propose une série de science-fiction en 5 épisodes écrite par les scénaristes Cyril Legrais et Juliette Rose qui entraîne dans un monde de l'après catastrophe résultant de la montée des océans avec la cité immergée des élites et les peuples entassés dans des bidonvilles lacsutres.
avec, et entre autres, Ariane Ascaride, Sylvain Levitte, Johanna Nizard, Charlotte Duran, Marc Barbé Alain Fromager et David Sighicelli
Feuilleton théâtral en podcast
: Global 404 de Pierre-Etienne Vilbert
Auteur, scénariste, réalisateur et metteur en scène, Pierre-Etienne Vilbert a conçu un opus science-fictionnel dont la première saison compte 12 épisodes inspiré de la crise sanitaire 2020.
Il se situe en 2029 dans une société orwellienne sous confinement ininterrompu dont les contraintes peuvent être diminuées pour les gagnants d'un jeu vidéo.
Avec notamment et entre autres Simon Drahonnet, Delphine Prouteau et Pierre-Etienne Vilbert