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My Shits  (Kids are Lo-fi Records / Le Cèpe Records / Time Room Records)  avril 2021

Je te vois venir avec tes gros sabots, tu vas encore me dire : tu ne t’embêtes pas, tu fais juste de chroniques de clips, tu ne prends même plus la peine de faire des chroniques d’album !

Ce à quoi je te rétorquerais, si j’étais mal élevé : et alors, qu’est-ce que ça peut bien te faire ? T’as qu’à les écrire, toi, tes chroniques d’albums. Tout en mangeant un beignet, boudiné que je serai dans mon tee-shirt MTV devenu trop petit avec l’âge et ma prise de poids démesurée due à un excès de bière et de beignets ! Mais je ne le ferais pas.

Pourquoi me demanderas-tu ? Et bien parce que j’en ai rien à fiche et que je fais ce que je veux. Un peu comme Dye Crap qui nous propose un clip absolument délirant pour leur premier titre "My Shits" qui est le premier single de leur futur premier album, éponyme au passage, mais ça tu en sauras plus quand tu en liras la chronique.

Dye Crap revendique comme influences les émissions de MTV qui en ont fait la renommée sulfureuse à savoir Jackass et Dirty Sanchez. Leur musique ? Un bon rock bien énergique, qui flirte avec le punk et qui est jouissif.

Le quatuor Rouennais frappe fort et ce n’est pas pour rien qu’il est pré-selectionné pour les Inouïs du printemps de Bourges. Après avoir passé leurs journées à créer des avatars d’eux façon South Park ou poncé chaque mode de Tony Hawk's Pro Skater 2, ils se sont dit qu’ils pourraient eux aussi faire de la musique comme la célèbre bande son de ce jeu !

Ni une ni deux, ils s’y sont mis et en 2020 ils sont rejoints par Serj, qui tient à garder son anonymat, et comme on le comprend… D’ailleurs, il ne fait pas du rock pour passer le temps mais pour nourrir sa nombreuse famille (enfin, il paraît mais ce n’est pas sûr à 100%).

Dye Crap nous propose un punk nostalgique, teinté d’un garage rock solaire. Bon, pour faire simple : c’est un groupe de rock et comme le dit si bien l’adage : le rock c’est tout à fond ! Et comme ils le disent si bien eux-mêmes : groumpf, slurp, humhum, bouarf… Ce qui se traduirait par : c’est dingue, le garage punk de l’Australie et celui de la Californie se sont donné rendez-vous dans la pluvieuse Normandie.

Deux précisions : pour comprendre ce dernier paragraphe, il faut avoir vu le clip :

Et d’autre part je connais un chat Normand (Odil pour tout te dire, si si c’est possible même que) et il m’a bien confirmé qu’il ne pleut pas plus en Normandie qu’ailleurs, ou alors si peu !

Bref, tu l’auras compris, cette chronique un peu barrée ne l’est que pour être raccord avec ce génial groupe qu’est Dye Crap, dont l’album sort, je te le rappelle le 30 avril ! Comment ça je ne l’avais pas dit ? Mais si ! Comment ça, non ? Bon j’arrête de te faire perdre ton temps, fonce regarder, savourer et te marrer en balaçant la tête comme un fou sur ce premier titre "My Shits", très prometteur !

 

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En savoir plus :
Le Facebook de Dye Crap


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"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
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"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
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