New comes and goes est le nouvel album de Oranger. Il contient 13 titres rétro calibrés pour les collèges radio américaines.
De la pop rock énergique façon Weezer ("New comes and goes" sur lequel même la voix sombre dans l'imitation), quelques incursions au delà des années 70 avec de vagues relents du Velvet Underground comme sur "Sukyaki" dont le riff velvétien rencontre un chant dont les intonations rappellent parfois les Yo La Tengo (particulièrement sur le "Come on, it's all right").
Soyons clair et bref (j'en entend certains souffler un "Pour une fois ! " bien légitime), ce disque n'est pas génial, ce ne sera pas un de nos disques de l'année. En revanche, si vous aimez taper du pied sur des musiques d'un autre temps revues (je n'ai pas dit corrigées) par des petits jeunes venus d'outre Atlantique, ne vous privez pas ! Tout est réuni pour passer une soirée réussie.
En effet, vous trouverez dans New Comes and Gones des titres courts de 2 minutes à 3 minutes 30 (avec 2 exceptions à presque 4 minutes) qui n'ont pas le temps de vous laisser réfléchir sur la vie, la mort ou les choix de production (relativement classique mais qui emballe bien les morceaux) de ce disque sous peine de n'avoir pas eu le temps de vous lever de votre sofa avant que le titre ne soit remplacé par un slow langoureux.
En résumé, New comes and goes est une suite de titres pop rock qui pioche son inspiration dans les années 70 à écouter en soirée si vous avez oublié vos Weezer chez vous. |