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Interview  (Paris)  février 2006

Cyril Aubin, comédien, membre de la Compagnie Même le dimanche, est à l'affiche de la pièce Mastication adaptée d'Oratio in progress de Patrick Kermann, actuellement à l'affiche du Ciné Théâtre 13, mise en scène par Pierre-Marie Carlier le fondateur de la compagnie.

Cyril Aubin, en tant qu'acteur, comment aborde-t-on un texte comme " Mastication " qui n'est pas le sujet le plus anodin ?

Cyril Aubin : Le travail que l'on a fait en tant que comédien, compte tenu du fait que l'on joue plusieurs personnages est de se rapprocher de chacun d'eux. Chacun de ceux-ci a une vision de ce qu'il a vécu, de ce qui l'a marqué, comment il a ressenti la mort, son dernier moment, tout le travail est de se construire un personnage, raconter une histoire en quatre ou cinq phrases, sur ce moment que tout le monde attends plus ou moins, plutôt moins que plus d'ailleurs, qui peut arriver n'importe quand. Je lisais Montaigne dernièrement et celui-ci parlait de se préparer à la mort, à cet événement qui arrive à tout le monde,

Dans chaque mort il y une puissance, un aspect violent. Comme spectateur on ressent cet aspect qui surgit du texte de Patrick Kermann, on traverse la première guerre mondiale, les violences ordinaires d'une société close sur elle-même, comment tout ceci est ressenti ?

Cyril Aubin : Certains personnages ont une mort "normale", le premier, lui, il s'endort et puis pouf ! Il meurt, comme ça. D'autres ont des morts assez violentes, c'est peut-être lié à la vision de l'auteur qui s'est aussi inspiré de choses réelles, de personnages ayant existés. La mort est assez cachée, elle est mise à distance, soit la mort nous surprend, soit on meurt à l'hôpital et on ne les voit pas mourir.

J'ai personnellement vécu la fin d'un de mes proches qui est parti dans le cadre de soins palliatifs et les infirmiers ont fait un travail remarquable, d'écoute, de présence. C'est dans ce contexte que j'ai aussi voulu travailler avec Pierre-Marie Carlier sur ce projet. Pour en revenir à la violence, c'est surtout lié à l'auteur. Comme acteur on se dit que cela peut arriver n'importe quand, on ne vit pas avec cette peur mais nous devons en profiter.

Une dernière question, Cyril, on voit bien dans la pièce que toutes les actions n'ont jamais été résolues, toutes les violences sont encore là. Le texte nous renvoie à notre responsabilité personnelle et cela transparaît dans le jeu des acteurs, dans la mise en scène qui est très dynamique, dans une certaine retenue aussi, mais on ressent très bien la violence propre à la vie, mais là il est trop tard pour revenir en arrière. Comment cela se noue-t-il chez l'acteur, il n'a plus de pardon possible, que l'on espère toujours, or chez Kermann, les circonstances de la vie sont toujours là, elles sont comme "mastiquées". Il y a-t-il une prise de conscience après la pièce ?

Cyril Aubin : C'est surtout le travail que l'on a fait pendant les répétitions, et aussi les choses qui apparaissent pendant que l'on joue. Je dirais que c'est un sujet délicat, la violence est permanente mais dans le texte on voit surtout une observation des faits, et lui-même n'avait pas forcément la clé, et c'est peut-être cela qui l'a tourmenté, je parle à sa place mais il y peu de texte où il juge, il dit, voilà, c'est comme ça et puis comme ça. Peut-être est-ce sa façon à lui de dire, voilà, les choses sont ainsi, il faut y réfléchir. C'est dur, c'est la condition de l'homme, il n'y a pas de mode d'emploi.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de la pièce "Mastication"
L'interview de Pierre-Marie Carlier


Nicolas Roudenko-Bertin         
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Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
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"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
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"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

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"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

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"Painkiller" au Théâtre de la Colline
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"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
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"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

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"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
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"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
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"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

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"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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