One woman très chaud de et par Elisabeth Buffet.
Avec un one woman chaud au titre évocateur - Seule dans sa culotte" - qui sent la sueur, le vécu et le reste, Elisabeth Buffet dresse un (auto ?) portrait au vitriol d'Elisabeth, une beauf quadra célibataire seule dans sa culotte, avec en garniture le bourrelet rageur "comme des patates autour d'un rôti".
Qu'elle nous parle de ses lendemains de biture, des dîners drague, de l'épisiotomie de sa sœur ou de l'épilation corse, la dame pratique un humour trash, plus proche de Bigard que de Sylvie Joly, et une autodérision au vitriol, pas forcément à mettre entre toutes les oreilles mais, selon une expression un peu triviale, " à faire pisser de rire", qui malmène et décape l'imagerie féminine aseptisée.
Très expressive, ayant le sens de la formule qui scotche et le trait vengeur, elle brûle les planches à cent à l'heure. Elle a manifestement du caractère et ne s'embarrasse pas de clauses de style.
Et c'est terriblement efficace. |