Question pop élégante, finesse des mélodies, subtilité des arrangements, Jérôme Didelot (du groupe Orwell) en connaît un rayon. Pourtant l’idée de Son parapluie, de collaborer avec Isobel Campbell n’est pas de lui mais de Todd Bisson du label 80 Proof Records.

Le concept est excellent, le résultat une réussite. La musique évoque le Paris des années 60, avec tout ce que cela implique de couleurs et de références, une certaine idée du style et du raffinement, et Isobel Campbell, qui chante tout en délicatesse avec un joli sens du phrasé, en français (ah ces chanteuses britanniques et leur petit accent qui plaît tant aux Français !) ou en duo avec Jérôme Didelot (dans le sympathique "Je ne finis rien") est comme un rayon de soleil après la pluie.

Aux quatre titres (c’est très, trop, court) s’ajoutent des remixes de "Paris n’existe pas" par Yann Arnaud et Martin Carr et une version alternative d’"Un thème" par la Japonaise Sugar Me et un remixe par Jah Wobble. Autant de relectures qui poursuivent l’aventure avec des côtés plus pop, dansant, vaporeux, mystérieux ou presque jazz. Une charmante escapade !