Il était question dans le premier disque de Slim Abida (Fréquences Basses sorti en 2020) de vibrations, celles qui habitent nos émotions, nos sentiments, nos vies.

Dans son nouveau disque, le bassiste tunisien (membre fondateur de Melmoth, groupe de metal tunisien du Goultrah Sound System et de Barbaroots) remet en question notre mode de vie, son outrancière empressement, proposant de "sortir de la cadence binaire de nos vies, pour préférer l’impair, cherche un souffle par le ternaire (...) afin de dévoiler une part méconnue de notre personnalité et de notre moi profond".

Avec Edison Knight aux claviers, Lounis Mahrouche à la batterie, Roman Didier à la trompette et au bugle, Louis Chevé-Melzer aux saxophones et à la flûte et Nora Sandal au chant, il propose une musique jazz fusion, mélodique et atmosphérique. Et si le rythme, la basse sont au cœur des morceaux, Abida n’oublie jamais ni la synergie de son ensemble, les mélodies, ni les émotions.