Rien de mieux qu’un nouvel ouvrage publié aux éditions Sonatine pour débuter sa première semaine de vacances. Un ouvrage d’une auteure qui rentre dans le catalogue Sonatine avec un ouvrage particulièrement original, La dernière maison avant les bois.

A l’écriture de cet ouvrage se trouve Catriona Ward, une auteure américaine qui a déjà écrit deux livres remarqués. La dernière maison avant les bois est son premier ouvrage publié en France, un ouvrage salué par Stephen King et Paul Tremblay, rien que cela. En lisant l’ouvrage, on n’est pas surpris des commentaires élogieux de ces deux auteurs que j’aime beaucoup.

L’ouvrage trouve autour d’une maison, cette maison avant les bois dans laquelle rien n’est vraiment tel qu’il n’y paraît. Dans l’impasse de Needless Street, à la lisière de la forêt, se dresse une maison. Isolée, solitaire, à l’image de ses habitants qui vivent à moitié reclus derrière ses murs. Parfois y resonnent les rires d’une petite fille, parfois ce sont les miaulements d’un chat. Parfois on aperçoit le propriétaire, Ted Bannerman, arpentant le jardin de sa démarche craintive.

Dee, qui vient d’emménager dans la maison voisine, est persuadée qu’un terrible secret pèse sur cette maison. Onze ans plus tôt, une enfant a disparu dans les environs. Cette disparition aurait-elle un rapport avec cette maison, la dernière située avant les bois ?

En raconter trop aura pour conséquence de vous spoiler l’ouvrage, ce qui serait particulièrement dommage tant sa lecture est passionnante. On comprend pourquoi au passage la quatrième de couverture du livre reste tant évasive sur son contenu.

Construit sous la forme d’un roman chorale, écrit donc à plusieurs voix, l’ouvrage est particulièrement intriguant au fil des pages, bercé par une ambiance particulièrement pesante et construit sous la forme d’un puzzle géant que le lecteur croit solidement mettre en place au fil da sa lecture sans se rendre compte que certaines, les plus importantes pour comprendre le dénouement ont été bien cachées au fil des pages.

L’intrigue est parfaite, les personnages aussi et l’écriture habile de l’auteure fait le reste, tout comme la construction diabolique. Evidemment la psychologie des personnages est au cœur de cet ouvrage incroyable. Les surprises sont nombreuses, elles arrivent souvent lentement pour mieux énerver le lecteur, dans le bon sens du terme, qui veut savoir ce qui se passe dans cette maison qui fait peur.

Tout est maîtrisé dans cet ouvrage génial, l’ambiance, les personnages, l’intrigue et le récit. Fascinant dès les premières pages, l’ouvrage devient un véritable page-turner terriblement efficace que l’on a du mal à quitter. La dernière maison avant les bois est un ouvrage époustouflant, une lecture très particulière que l’on n’est pas prêt d’oublier. Foncez en librairie vous le procurer, vous ne serez pas déçus.