Que l’on retrouve une reprise de "Around the world" des Daft Punk sur le troisième disque de Foehn (Après Magnésie en 2017 et Highlines en 2020) n’est pas vraiment une surprise en soi.

En effet, le trio, Christophe Waldner (claviers...), Cyril Billot (basse...), Kévin Borqué (batterie...), n’hésite pas à mélanger jazz acoustique et électronique dans une réelle transversalité. Et c’est tout l’intérêt de cette musique irisée (à l’image de la pochette) où les jeux de timbres et de dynamiques sont omniprésents.

Comme son nom l’indique, ce sont des éléments naturels qui servent de trame narrative aux différents morceaux : la montagne ("Grand F(r)errand"), l’horizon ("Same Horizon"), les arcs-en-ciel ("Rainbows"), les étoiles ("Belle Étoile"), la pluie ("Saison des Pluies") ou la lune ("Moon"). Seul "Romy (and the world after)" évoque la naissance de la fille de Christophe Waldner.

Autant de possibilités d’expressions mélodiques et harmoniques croisées, de contrastes et de climats, de mouvements rythmiques et d’énergies. On imagine ce que cela peut donner sur scène, la puissance, l’onirisme que cela peut développer ! D’ailleurs, le groupe insiste sur l’importance du jeu en live, avec notamment des projections d’images par le vidéaste Malo Lacroix.

Nous nous laisserons donc porter par cette musique !