Spectacle burlesque de Nicolas Quelquejay interprétée par Mathilde Guêtré-Rguieg (en alternance Zoé Van Herck), Samuel Labrousse, Marine Lansman et Nicolas Quelquejay dans une mise en scène collective.
La Compagnie Bacchus+5 présente, dans une mise en scène collective, une comédie qualifiée de "maniaco-régressive" écrite par Nicolas Quelquejay en forme d'ode à la folie dionysiaque comme moyen de résister au vide et à la violence de la société contemporaine.
Intitulée de manière antiphrasique "Deus Ex Machina Café", elle ressort à la comédie à sketches, avec une étonnante séquence de théâtre d'ombres, qui fait la part belle au burlesque et au grotesque.
Et ce pour traiter de sujets sérieux voire graves, de la langue de bois politicienne au réchauffement climatique avec le bulletin météorologique présentée par un soleil en burn-out en passant par une parodie de parodie de Caméra Café.
Si la compagnie invoque des références assumées, tels, et entre autres, le Grand Guignol, Charlie Chaplin et les Monty Python, son processus tant créatif que formel s'apparente davantage à celui du collectif Les Chiens de Navarre pour un théâtre politique diligenté par les modalités tragi-comiques de la provocation et de l'irrévérence et les codes du trash et de la farce.
Le spectacle revêt l'allure d'un joyeux charivari mené avec une énergie maelstromesque par, avec le maquillage du clown blanc par un quatuor débridé (Mathilde Guêtré-Rguieg - Samuel Labrousse - Marine Lansman - Nicolas Quelquejay) qui prend un manifeste et jubilatoire plaisir au jeu.
Plaisir communicatif pour le spectateur féru de ce registre théâtral.