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Dionysos - Hurra Torpedo - 54 Nude Honeys - The Remains - Kaophonic Tribu - Oiastar - Dirty Babylon - ClawfingeR  (Marmande)  15 avril 2006

Et c'est déjà la 10 ème édition ! Le festival Garorock fête cette année sa première décennie. On est bien loin du petit festival monté avec des groupes locaux...

Cette édition 2006 nous propose plus de 60 groupes répartis sur 4 scènes et sur trois jours. La grosse armada a donc été déployée pour nous offrir THE festival en attendant Bourges avec une programmation éclectique qui mélange aussi bien Dionysos, Mickey3D ou The Exploited et des groupes peut être moins connus mais tout aussi bons comme les Hush Puppies, ou encore Clawfinger…

Comme je vous le disais en intro, le festival s'est déroulé sur 3 jours. Hélas, mes obligations ne m'ont pas permis d'assister à la soirée de vendredi qui comptait pêle-mêle Les têtes raides, Babylon Circus, Dirty Fonzy et Arthur H.

J'ai donc pris rendez-vous avec Mister Power le samedi après-midi. Le village du festival s'est vraiment agrandi par rapport à l'année dernière. En effet, une quatrième scène (Dickies) est venue compléter les 3 autres. Ainsi, tout le monde est servi. Vous voulez du Rock ? Scène Rock. Vous voulez des groupes alternatifs ? Scène Dickies. De la World Music ? Scène Groove. Vous ne voulez que des groupes connus qui assurent et qui passent à la radio ? La Grande Scène est faite pour vous.

Pour faciliter l'accès à toutes les scènes, l'organisation a décidé de coupler les scènes. Ainsi, la Grande Scène joue en alternance avec la Scène Rock tandis que la Scène Groove est associée à la Scène Dickies.

Premier concert avec Hurra Torpedo.

Prenez 3 norvégiens. Habillez-les en jogging bleu. Prenez de l'électroménager usagé de préférence. Demandez au bassiste de se laisser pousser la barbe à la ZZ top. Et c'est parti pour 45 minutes de délire ! Le concept : casser du matos de cuisine ! Une découverte bien sympathique pour commencer le week-end. Découvert suite à une vidéo diffusée sur le net, le trio norvégien nous offre une petite heure de rock pêchu : des riffs de guitare efficaces, une basse bruyante et surtout du cassage de gazinière, de four et le tout en rythme bien sûr.

Une belle entame de week-end !

Le concert terminé, la foule déjà nombreuse se déplace en masse vers la scène rock pour découvrir les punkettes japonaises de 54 Nude Honeys.

Autant dire que la gente masculine avait bien senti le coup. Faut dire que le nom est relativement explicite. Et nous n'avons pas été déçus !

En effet, le groupe arrive sur scène en tenue sexy, bas-résille et cuir de rigueur s'il vous plait. Forcément tout le monde scotche sur le joli minois des petites et en oublie presque la musique pendant un quart d'heure.

Passé l'effet de surprise, les oreilles s'habituent à la voix criarde de la chanteuse et au son hargneux des guitares.

Du bon rock-punk fortement inspiré des Pistols ou encore des Stooges.

Le festival est définitivement lancé et on effectue un retour dans le temps avec The Remains, le groupe mythique de Boston qui fit la première partie des Beatles en 1966 s'il vous plait !

Bon, ils ont de la bouteille les bonshommes. L'orgue a été remplacé par un synthé mais la joie de jouer est toujours présente. Pas de chichi, pas de jeu de scène alambiqué, les papys du rock sont là pour la musique et rien d'autre. Le bassiste prend une photo du public avant le tout premier morceau et c'est parti.

Je trouve que le groupe était un peu sur la réserve en début de concert, un peu comme les vieux diesels qui ne déploient leurs chevaux qu'après une bonne demi-heure de chauffe. Par contre, une fois lancés, des morceaux de rock'n roll à l'ancienne s'enchaînent. Les titres joués ? "Don't look back" au moins mais je n'ai aucune idée des autres morceaux ; en effet, ils donnaient surtout les dates de composition ! Ca fait toujours un choc d'entendre "1966, first time we played…".

Bon esprit ce concert qui nous rappelle les chansons sifflées par papa.

Avant de casser la croûte, un petit détour vers le chapiteau qui recevait la scène Groove.

Au menu, Kaophonic Tribu, l'envoûtant groupe bourguignon de transe. Pas moyens d'accéder à la scène tellement la foule est dense. Le son n'est cependant pas trop mauvais à l'extérieur et les écrans géants diffusant des images du concert permettent néanmoins de profiter du groupe. Les rythmiques au didgeridoo sont excellentes et l'ambiance transe est parfaitement retranscrite. Le mélange entre les percussions traditionnelles et les sonorités moderne est splendide.

A découvrir…

Jusque là l'organisation est sans faille. Tout le monde s'éclate et malgré la foule, le festival se déroule sans heurt. Un petit bémol quand même. Pas moyen d'acheter une bouteille d'eau ! Pour se désaltérer ? La bière ou un point de flotte avec 200 personnes qui font la queue. Je ne parlerai pas des toilettes qui étaient dans un état minable.

J'entends déjà les "Ouais… heu… le mec… il a jamais fait de festival, on n'est pas dans un 4 étoiles !". Je le comprends tout à fait mais quand on voit des festivals comme Skabazac où les toilettes sont tenues par une troupe de théâtre et sont d'une propreté i-r-ré-p-r-o-c-h-a-b-l-e même après un week-end, je pense qu'il y aurait moyen de faire un peu plus attention.

Voilà, ce sera mon seul coup de gueule du week-end. Faut dire qu'en plus je suis tombé sur un casse-dalle avec un demi steak et du pain, ça fait léger pour un américain et ça m'a énervé ! Bref.

Je me déplace grincheux vers le concert d'Oaistar.

J'en ressors ravi ! Une fois de plus, les marseillais ont vraiment assuré.

On sent que l'influence de Massilia Sound System n'est pas loin mais les paroles prônant la tolérance et la joie de vivre associées à une musique festive et pêchue leur donne un style qui leur est propre.

Nous devrons à présent compter sur eux et sur leur dernier album pour l'année 2006.

21h00 : l'heure des têtes d'affiche est arrivée. Ce soir, nous aurons la joie d'accueillir la petite bombe du moment Dionysos.

Le concert commence sur une musique onirique et le décor déployé sur scène nous transporte dans un monde à la Tim Burton. A la fois poétiques et pêchus, les morceaux du groupe nous transmettent la joie de vivre. Honnêtement, j'ai rarement vu autant d'énergie dépensée par un seul homme.

En effet Mathias, le chanteur, nous a tout fait : le bain de foule, les chansons a capella devant une salle comble, des sauts, des cris… Du grand art et un moment inoubliable pour tout ceux qui ont la chance d'assister à leur performance.

Un vrai bonheur.

Des images plein les yeux et des chansons en boucle dans la tête, je me dirige vers le concert de Dirty Babylon.

Tiens, étrange comme nom, on dirait un mix de Dirty Fonzy, l'excellent groupe de punk d'Albi découvert l'année dernière et de Babylon Circus, le groupe de ska de Lyon. Les deux groupes ont décidé de d'associer leurs énergies pour monter un projet alliant rock-ska et punk. Une belle découverte pour le public qui est venu s'entasser dès les premières notes. Bien en verve, les chateurs de Babylon Circus ont été parfaitement soutenus par les riffs accrocheurs et la batterie groovy des Dirty. Le combo a parfaitement associé le punk à la musique ska-jungle.

Un bon concert.

Normalement, toute personne parfaitement constituée serait allée voir Louise Attaque qui passait sur la grande scène.

Pas moi. J'en ai profité pour faire une pause acoustique bien méritée après ces (déjà) 7 heures de concert non stop. D'après ce que j'ai entendu, Louise Attaque a bien assuré. "Normal" me direz-vous pour une tête d'affiche.

Un petit dernier pour la route et pas des moindre : Clawfinger.

Moi qui pensait que le groupe Suède avait clashé depuis bien longtemps, je me suis retrouvé tout surpris et enchanté de voir ce groupe qui m'avait bercé des soirée entières il y a maintenant… oulàlà… 10 ans avec l'excellent album User Your Brain, vous savez, l'album avec une grenade orange sur la pochette.

Et bien je n'ai pas été déçu d'avoir attendu toutes ces années pour assister à un de leur concert. La voix de Zak n'a pas changé. Le batteur Henka avoine toujours autant, sans parler de la toujours très abondante chevelure du bassiste.

Musicalement, rien à redire, la voix rauque et le phrasé de Zak associés aux riffs costaud de Tortensen font un malheur. La présence scénique du groupe montre qu'ils sont heureux de jouer en public et l'ambiance s'en ressent. Une fin de concert en apothéose avec "Do What I Say" repris en cœur par tous les férus de métal du chapiteau. Un groupe impressionnant et vraiment attachant…

Un bon gros dodo en attendant avec impatience les concerts du lendemain. Encore une demi-heure de route pour me rendre à ma piaule mais bon, pas moyen de trouver quoique ce soit aux alentours. Je tiens à signaler l'excellente initiative du festival qui, pour 1€ symbolique, proposait des navettes pour le centre ville.

Bonne nuit les petits…

 

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Crédits photos : Manu (Plus de photos sur Taste of Indie)


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