On se souvient tous de la sortie de l’excellent If you leave en 2013, album qui me permit cette année là de découvrir les formidables Daughter. Not dissapear, sorti trois ans plus tard, vint compléter une discographie de qualité pour ce groupe constitué d’Elena Tonra, d’Igor Haefeli et de Rémi Aguilella.
En 2017, Daughter fit le choix ensuite de composer des musiques pour jeux vidéo avec la bande originale du jeu Life is strange, Music from before the storm. Il faut bien avouer que l’univers de ce jeu correspondait parfaitement à l’univers musical de Daughter.
Depuis 2017, on attendait donc avec impatience que Daughter nous propose un nouvel album, attente longue et non vaine puisque celui-ci vient d’arriver en ce mois d’avril. J’étais donc à la fois curieux et impatient de mettre la main dessus (et mes oreilles aussi au passage) pour retrouver ce groupe.
Dès la première écoute, ce Stereo Mind Game m’a conquis, j’ai retrouvé l’univers musical de Daughter que j’aime tellement. Le disque débute par une courte intro, un titre qui fait moins d’une minute avec des sonorités electro sur lequel vient se poser à la fin la voix d’Helena Tonra.
Dès le deuxième titre, le single de l’album, que l’on n’a pas fini d’entendre, "Be on your way", l’univers de Daughter se dégage, autour de sons éthérés, d’une mélodie triste et de la voix délicate de la chanteuse. Tous les titres de l’album sont bons, pour un disque homogène qui ne perd jamais en intensité. Difficile donc de choisir un titre plutôt qu’un autre, chacun ira vers ceux qu’il préfère, qu’ils soient bercés par la luminosité pour certains ou beaucoup plus pesants pour d’autres comme "Isolation" et "Wish I could cross the sea".
Le groupe s’est entouré d’un orchestre, un ensemble de cordes sur le titre "Swim Back", on entend la voix d’Igor Haefeli sur "Future lover" et des samples de voix d’amis et de familles proches sont présentes sur le titre "Missed calls". Sur "Neptune", un superbe titre au passage, c’est un chœur que l’on entend.
Alors voilà, c’est donc bien du Daughter que nous propose Daughter avec ce nouvel album. Les fondamentaux sont restés, avec des guitares et des reverb, mais aussi des titres plus electro, des ambiances tristes et mélancoliques quand d’autres nous permettent de retrouver le sourire. On aime Daughter pour ce qu’ils font car ils le font toujours bien, Stereo Mind Game en est la preuve, une fois de plus.
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