Sur la pochette de son nouveau disque, Max Pinto pose comme une sorte de Remy Bricka avec une trompette, un saxophone ténor et une flîte traversière histoire de rappeler qu’il est multi-instrumentiste (il joue également de la guitare et des claviers sur ce disque). Que cette particularité fait en quelque sorte son A.D.N.

D.N.A. pour ce fait qui son A.D.N justement : le jazz, le hip-hop, la pop, à l’image de son parcours éclectique entre Panam Panic et ses collaborations avec Pascal Obispo, Bernard Fowler, Will Calhoun, Ben l'oncle soul, Vanessa Paradis, Oxmo Puccino, Calogero...

Naturellement, il ne peut pas faire un quintette à lui tout seul et on retrouve à ses côtés le bassiste Julien Herné, le batteur Romain Sarron, Fred Nardin aux claviers et Ludovic Louis à la trompette. Et Max Pinto avait bien besoin de ces musiciens pour mettre en son des morceaux déjà commencés chez lui pendant le confinement puis retravaillés en studio. Le résultat est à son image : pluriel, généreux, avec un gros son.