Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Heavy Metal
Opération sauvons nos jeunes du metal pourri  mai 2006

Apres les quelques conseils à nos chers adolescents de la semaine dernière, je me suis dit que l'on ne pouvait pas les laisser là, les pauvres. Oui, l'adolescence est une période trouble où l'on est perdu. En plus, on est vraiment pris pour des cons, des vaches à lait, on nous fait acheter n'importe quelle daube.

Combien de jeunes chaque jour achètent du thé en pensant que c'est de la beuh, fument des graines de pavot en pensant prendre de l'opium, achètent un album des Murder Dolls en pensant écouter du metal. On peut plus laisser faire cela. Alors j'ai posé devant moi quelques quinze albums qui rappellent la bonne vielle époque, le shoot d'adrénaline dont on a besoin à cet âge pour se sentir vivant.

Poser tous ces albums devant soi, c'est déjà la moitié du boulot, puis il est 1h00 du matin et il va falloir foutre la musique à fond pour pouvoir écrire un truc un peu près valable sur le cuir, clou et pantalon bien trop moulant.

Lester Bangs se serait certainement shooté au sirop contre la toux pour pouvoir tenir toute la nuit à écrire un article là dessus. Les cigarettes sont déjà en train de s'empiler dans le cendrier, mon 18 m² commence à être enfumé, et j'ai à peine abordé "Dogs" de Motörhead.

Puis j'ai sorti tout plein de souvenirs d'époque, des photos de moi avec la barbe en train d'écouter "Rock in Rio" de Iron Maiden. L'avantage du metal et qu'il donne l'impression d'être important, surtout à un age où l'acné suffit de faire de nous des anti sex symbols.

Ouais, le truc est là, le trash si attendu par tous les gamins, tous ceux trop fans de Rammstein, et c'est pas encore les moins bien lotis. Mais y'a un truc à savoir, Rammstein en Allemagne c'est Lorie en France, se sont des rigolos. En Allemagne même les rapeurs ont des consonances gothiques. Je peux vous dire, j'ai une chaîne musicale allemande, ils passent du HIM toute la journée, ça et Sixtine Nine Eyes.

Puis c'est là-bas qu'il y a le plus grand festival gothique après tout. Pas la fête de la bière, l'autre... On en est déjà à Ace of Spades et je ne me vois pas dire : "Putain les enfants abandonnez tout, foutez vos t-shirts à la poubelle et mettez-vous à écouter les premiers albums de Jeff Beck !". Non ça ne voudrait rien dire.

En fait, le vrai problème avec tout ce qui découle du Neo Metal (soit de Korn) c'est que c'est terriblement fade, c'est même pas sataniste, on vous prend pour des cons. HIM avec leur "Heart a Gramm" et le love metal, le top dans le style amour romantique noir, ce qui est bien sûr complètement faux.

C'est comme les Limp Bizkit qui copinaient avec les Jackass et qui balançaient de la bière sur le public... c'est du Bullshit tout cela.

Ozzy Osbourn n'est aujourd'hui plus qu'un bouffon pour MTV ce qui va pas me faciliter la tache, mais imaginez qu'il y a 30 ans, il mangeait des têtes de chauve souris sur scène... c'est déjà autre chose dans le ridicule et le gore.

La vérité, c'est qu'on ne peut pas dire où il faut que vous preniez le truc ni quand tout cela a commencé. Certainement avec le "You really Got Me" des Kinks, les deux accords de fa et sol en Power Cord, glissés pour lier les deux.

L'utilisation du power cord, c'est ça qui a donné naissance au metal. Aujourd'hui, tous les pauvres groupes jouent en Drop D, soit ils ont accordé leur guitare un ton en dessous de la normale. Pour faire simple, leur guitare est censée sonner plus "Dark", car ses mecs adore ça être dark. L'expression elle-même est ridicule, tout comme le maquillage de poupée qui coule et les guitares portées sous les genoux que cela sous-entend... Donc les Kinks, puis après relais, Led Zeppelin. Led Zeppelin est le bonheur de la guitare qui cloue sur place, le chanteur qui chante très haut, la batterie en vrai tempo de sabath et la basse qui dynamise le tout.

C'est à peu prés comme cela que marche tous les groupes de metal aujourd'hui. Ca et la virtuosité que l'on y a ajoutée. Virtuosité poussée à l'extrême... du chiant. Comme me le faisait remarquer un fan de David Gilmour pas plus longtemps qu'il y a dix minutes, les virtuoses comme Steve Vai ou Joe Satrianie sont chiants, affreusement plats. Leurs concerts sont des démos pour guitare Ibanez. Alors fuyez les solos de guitare de dix minutes, ce n'est pas la solution.

En fait, le tout doit être basé sur l'énergie et la culture de série B. L'énergie des groupes de Heavy, ce n'est rien d'autre que la sexualité débridée, débridée et prébubère, soit exactement ce qu'il faut à 14ans. Quand Kiss chante "I was made for loving you", il est clair que le groupe ne se sous estime pas ; mais on est là pour cela, ils y croient vraiment que ce sont des bêtes de sexe, et pourtant ce n'est pas gagné.

Imaginez les attributs maquillés des membres du groupe, les Cats Man et les petites moustaches autour... non ce ne peut être vrai. Pareil pour les morceaux de Deep Purple, ils ne font que parler de groupies qu'ils se tiraient... leur énergie venait de là.

Puis la culture de série B, les films d'horreur des années 50 à 70 dans le genre "Les Monstres Attaque la Ville". De ça jusqu'à "Massacre à la Tronçonneuse". C'est ça aussi la culture adolescente. Tous les jeunes adorent les films d'horreur, ça fait pousser leurs hormones. Les groupes l'on bien compris. C'est certainement pour cela que la mascotte d'Iron Maiden est un zombie au nom aussi blaireau que Eddy. Puis après on a dérivé vers cette espèce de satanisme. Ca aussi, c'est comme les films d'horreur, c'est une vaste blague.

C'est bien dommage de voir qu'aujourd'hui des cons ont rien compris, que des mecs de seize ans qui écoutent Immortal aillent péter des tombes en pensant avoir chier des pendules. Non les mecs, c'est de la connerie tout cela, Ozzy Ozbourn n'a jamais fait de messe noire et les mecs de Slipknot se marieront certainement à l'église.

Désolé de foutre tout un monde en l'air mais quand AC/DC disait "Hell Ain't a Bad Place To Be" ils y croyaient pas cinq secondes. Tout ça ce n'était qu'une culture de BD, un truc pour se donner de l'épaisseur et faire marrer. Eux mêmes en jouent beaucoup. Angus Young se met des cornes de Satan quand il joue "Hiway to Hell", c'est rien de plus que Halloween sur scène.

Même Marylin Manson... beaucoup de gens continuent à croire tout ce que l'on a pu dire sur lui, mais pourtant il n'a jamais tué de vaches avec une tronçonneuse, n'a jamais montré d'enfants nus sur scène et ne peut encore moins s'auto sucer. Le mythe tombe. Marylin Manson n'est personne d'autre que Brian Warner, un ancien looser dont la première copine avait des morpions et qui est terriblement intelligent.

En fait, les groupes qu'ils soient Black Sabath ou Dimmi Borgir sont tous des Spinal Tap en puissance. Regardez ce film, il vous donnera toutes les clefs. Alors voilà, j'aurais voulu écrire un truc, juste pour vous prévenir que l'on vous prend pas mal pour des cons et que c'est la loi du jeu. On peut aimer cette musique de tout son coeur sans la prendre au sérieux.

 

L.J.Jet         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 6 septembre 2020 : On danse au bal masqué

Dansons et chantons comme on peut, retournons au théâtre, au cinéma. Faisons tout cela mais s'il vous plait avec prudence et masque. Personne n'a envie d'un second confinement n'est ce pas ? En attendant voici le programme de la semaine avec au rayon des replay, la MAG #5 ! (et la #9 aussi bien entendu)

Du côté de la musique :

"Comme un ours" de Alexis HK
"Love songs" de Inflatable Dead Horse
"Charango" de Lisza
"Woman Soldier" de Morgane Ji
"Beethoven : Waldstrein & Hammerklavier" de Théo Fouchenneret
et toujours :
"A thousand doors, just one key" de FELDUP
"Sex, death & the infinite void" de Creeper
"Inicial" de Vladimir Torres
"Providence" de All We Are
"La flor" de Ana Carla Maza
"A celebration of endings" de Biffy Clyro
"Have you lost your mind ?" de Fantastic Negrito
"Oh Orwell" de Plumes
"Simone" de Rue de Tanger

Au théâtre :

les nouveautés :
"Yourte" au Théâtre 13/Seine
"Le Grand Cahier" à la Manufacture des Abbesses
"Désordres" à la Manufacture des Abbesses
les reprises :
"L'un de nous deux" au Théâtre du Petit Montparnasse
"Les Sorcières de Salem" à l'Espace Cardin
"Une Histoire d'amour" à La Scala
"Politiquement correct" au Théâtre de la Renaissance
"Sherlock Holmes et lemystère de la vallée de Boscombe" au Grand Point Virgule
"De quoi j'me mêle" au Théâtre d'Edgar
"Matthieu Penchinat - Qui fuis-je ?" au Théâtre du Marais
"Isabelle Vitari - Bien entourée" au Palais des Glaces
"Lucie Carbone - Badaboum" à la Comédie des Trois Bornes
"Marion Mezadorian - Pépites" au Point Virgule
et les spectacles déjà à l'affiche

Expositions :

dernière ligne droite pour "Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
et toujours :
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma :

en salle :
"Rocks" de Sarah Gravon
at home :
"La Vie d'une autre" de Sylvie Testud
"Les chansons que mes frères m'ont apprises" de Chloé Zhao
"Très bien, merci" de Emmaneulle Cau
"Bienvenue en Suisse" de Léa Frazer
"Jan Masaryk, histoire d'une trahison" de Julius Sevcik

Lecture avec :

Notre sélection des livres de la rentrée avec notamment :
"Churchill" de Andrew Roberts
"Des vies à découvert" de Babara Kingslover
"La chasse aux âmes" de Sophie Blandinières
"La discrétion" de Faiza Guene
"La grâce" de Thibault de Montaigu
"La préhistoire, vérités et légendes" de Eric Pincas
"Le lièvre d'Amérique" de Mireille Gagné
"Le monde du vivant" de Florent Marchet
"Qui sème le vent" de Marieke Lucas Rijneveld
et toujours :
"Cinq doigts sous la neige" de Jacques Saussey
"Jazz à l'ame" de William Melvin Kelley
"La chambre des dupes" de Camille Pascal
"La révolution, la danse et moi" de Alma Guillermopietro
"Les nuits d'été", de Thomas Flahaut
"Rumeurs d'Amérique" de Alain Mabanckou
"Soleil de cendres" de Astrid Monet
"Walker" de Robin Robertson

Froggeek's Delight :

"A short hike" sur Windows, Mac, Linux, Switch

Toute la semaine des directs jeux vidéo, talk show culturel, concerts en direct sur la FROGGY'S TV

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
- 17 mars 2024 : le programme de la semaine
- 10 mars 2024 : En attendant le printemps
- 03 mars 2024 : une giboulée de nouveautés
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=