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Karcher  (Autoproduction)  2005

Les Snobs c'est bien. J'aime cet EP.

P.S : On excusera la platitude relative de cette chronique. C'est qu'il est difficile de parler longuement d'un EP qui ne dure en tout et pour tout que 5 minutes. On aurait pu dire bien entendu qu'il se composait de quatre chansons, la pièce maîtresse étant certainement une version alternative de "A pig in my harem", un titre du premier album, éponyme, du groupe, ce qui aurait impliqué que l'on souligne que les trois autres pièces ne duraient qu'une trentaine de secondes chacune; ayant dit cela, il aurait bien fallut parler un peu plus longuement des Snobs, présenter leur univers décalé et extrême, où l'humour le dispute à la noirceur et aux expérimentations sonores de tout crin, du gadget au trait de génie, et le mot "hétéroclite" serait venu à merveille ponctuer cette description, pour peu qu'on le prononce avec une intonation laudative, puis de là s'étendre au statut étrange de ce groupe qui se produit très peu sur scène et ne se distribue que par le net, en toute gratuité, souligner la générosité de la démarche, son adéquation à une certaine idée de la musique indépendante, en jouant peut-être sur les mots, pour lancer avec bonheur et enthousiasme un bon mot sur l'indépendance musicale dont ce disque et cette discographie font preuve; on aurait même adroitement inséré un lien vers le site officiel du duo, où sont librement téléchargeables leurs compositions, avec artwork de circonstance, accumulant les adjectifs reconnaissants avec juste ce qu'il faut de distance pour rester crédible, distance se manifestant peut-être par l'adroite construction d'une interrogation sur le sérieux de l'entreprise, d'ailleurs tout autant destinée à éveiller l'intérêt du lecteur curieux qu'à faire réfléchir l'auditeur critique.Ayant fait cela, cependant, aurait-on vraiment été fidèle à l'esprit auto-dérisoire et même dérisoire tout court qui s'illustre dans la musique de Mad Rabbit et Duck Feeling, les deux frères pseudonymés ? Ne serait-ce pas une habitude malséante de chroniqueur de disque en mal de grandiloquence qui aurait porté à écrire une chronique plus longue à lire que le disque ne l'est à écouter, prétendant dans une scandaleuse inversion de toute logique dicter longuement son opinion à d'autres, pour qu'éventuellement ils se la mettent en bouche plutôt que de les enjoindre, tout simplement, à écouter et se forger eux-mêmes, plus rapidement et plus justement, un avis personnel ? N'est-il pas mieux séant de se souvenir que la chronique ne vaut pas pour elle-même, que malgré le plaisir d'aligner mots et phrases, l'élan jubilatoire de celui qui, effectivement, écrit, le plaisir onaniste du beau-parleur gratte-papier, fut-il internautique, la jouissance narcissique du crieur public qui s'époumone sur la place publique pour dire combien tel disque l'a enchanté, lui, le très-saint lui, n'est-il pas mieux séant donc, de se souvenir que malgré cela c'est du disque qu'il doit s'agir toujours ? Le but n'est-il pas de donner envie à d'autres de l'écouter, de dire comme à quelqu'un qui a confiance en ce qu'on lui dit, qu'il vaut la peine d'écouter ? Le but n'est-il pas, tout gratuit, de faire connaître des artistes, de repousser les limites du cercle, toujours trop étroit, de ceux avec lesquels on partagera leur art ? On excusera donc la pauvreté, l'indigence, même, de cette ligne qui a l'audace outrecuidante de se prétendre chronique de disque ; peut-être y aurait-il eu beaucoup plus à en dire ; mais de la musique, on n'aurait peut-être pas mieux (c'est-à-dire : plus justement) parlé.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Beatniks in the USSR de The Snobs

En savoir plus :

Le site officiel de The Snobs

*Chronique parue initialement sur RockPostMagazine


Cédric Chort         
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# 22 décembre 2019 : Joyeux Noël

Que vous fêtiez Noël ou pas, que vous ayez eu des problèmes de transports ou non, que vous soyez seul, en famille ou entre amis, vous pouvez dès maintenant découvrir l'édition de la semaine de Froggy's Delight. C'est parti pour le sommaire.

Du côté de la musique :

Ca bouge à Saint Etienne avec :
- "Plastic Ono Utero", 7eme épisode du podcast Listen In Bed
- Rencontre avec MC Pampille autour de son album "Sur le banc de touche"
et aussi :
"Hello again" de Adam Wood
"Après le soir" de Camille Bénâtre
"Brahms : Intégrale de l'oeuvre pour piano seul" de Geofrroy Couteau
"Berlioz, la damnation de Faust" de John Nelson et l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg
"5,3,2,1" de Pikku
"Pleasure principle" de Pleasure Principle
"Ascendant Johnny Cash" de Rod Barthet
"Maurice Ravel, Concerto in G" de Vanessa Benelli Mosell
"78 tours" de Xavier Roumagnac Eklectik Band
et toujours :
"Amecian Utopia on Broadway" de David Byrne
"Le roi des ruines" de Andoni Iturrioz
Rencontre avec C GEM qui nous offre aussi une session avec son Red Moon Orchestra
"Street talk : Saxophone summit" de Dave Liebman, Joe Lovano et Greg Osby
"Single so over" de Kid Francescoli
"Brutal pop" de Sun
"Big bang" de Les Bons Becs
"Whosampled.com", mix numéro 6 de notre podcast Listen In Bed
"I don't know what i'm doing" de Molto Morbidi
"Aside" de My Imaginary Loves
"Hits hits hits hourra" de Marcel et son Orchestre
"Midnight colors" de Midnight Colors

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"La Fin du courage" à La Scala
"Yes !" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Main basse sur le magot" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"Les Pâtes à l'ail" au Théâtre La Scène Parisienne
"Comme des soeurs" au Théâtre La Scène Parisienne
une reprise avec "Celui qui tombe" au Centquatre
et la chronique des spectacles à l'affiche en décembre

Expositions avec :

"Frapper le fer - L'art des forgerons africains" au Musée du Quai Branly

Cinéma avec :

"Jésus" de Hiroshi Okuyama
"L'Equilibrio" de Vincenzo Marra
et la chronique des films sortis en décembre

Lecture avec :

"Nino dans la nuit" de Capucine & Simon Johannin
"Nuit d'épine" de Christine Taubira
"On ne meurt pas d'amour" de Géraldine Dalban Moreynas
"Jacobins !" de Alexis Corbière
"La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget
"Le ghetto de l'intérieur" de Santiago H Amigorena
et toujours :
"La Wehrmacht, la fin d'un mythe" de Jean Lopez
"Au plus près" de Anneli Furmark & Monika Steinholm
"Evolution " de Marc Elsberg
"L'Amexique au pied du mur" de Clément Brault & Romain Houeix
"Rien que pour moi" de J.L. Butler
"Secret de polichinelle" de Yonatan Sagiv

Froggeek's Delight :

"Oculus Quest" Le casque de réalité virtuel autonome

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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