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Sad boy dance when no one's watching  (Acuarela / Talitres)  mars 2006

Décidément l'Espagne s'impose de plus en plus sur la scène musicale actuelle. En effet, comme le fût (et le demeure) la Belgique, puis les pays scandinaves, l'Espagne s'émancipe à son tour de son passé musical.

Ces 3 pays, pour des raisons différentes, n'avaient jusqu'à il y a relativement récemment aucune raison de briller sur la scène rock dite indépendante (icf. l'article de Cédric sur The Unisex) comme la France d'ailleurs.

La Belgique parce que, en dehors de Jacques Brel, Adamo est resté pendant longtemps la seule star nationale. Les pays scandinaves parce que Abba a marqué au fer rouge plusieurs générations de teenagers viking et l'Espagne ne se relevait pas de son folklore flamenco omniprésent.

Toutefois, depuis quelques années, on sent que la scène musicale rock espagnole commence à pointer le bout de son nez. De Nacho Vegas, transition parfaite entre le folk ibérique et le songwriting d'outre Atlantique aux Sundays Drivers et leur pop acidulée l'Espagne n'a plus de quoi rougir face à la production anglo-saxonne voire américaine.

Tout cela pour introduire, vous l'aurez deviné, un groupe espagnol The Secret Society. Le groupe d'un espagnol pourrait on préciser en la personne de Pepo Marquez.

Il parait que ce garçon tient ses influences des années 80 et particulièrement de la scène hardcore et emo… C'est à ne pas y croire tant les chansons de ce Sad boys dance when no one's watching sont empreintes de douceurs et de calme et bien loin des décharges de décibels hardcoriennes.

A défaut de hardcore, découvrez la tension et la mélancolie des titres joliment ciselés.

De Nick Drake ("Fight Fire with fire") à Will Oldham ("City lights I", de Elliot Smith ("City lights II") à Nick Cave , les compositions de The Secret Society sentent bon l'automne. Chanson d'amour retrouvé, perdu ou vainement cherché.

Le morceau d'introduction pose directement l'ambiance. Guitare acoustique sur ce "Moving units" et chant intimiste qui se mêlent petit à petit à la puissance retenue d'une batterie allant crescendo. On pense au meilleur de Palace, à Sophia, mais aussi bien entendu à leur compatriote Migala.

"Night makes things look bigger" est presque une récréation sous forme de folk-americana et "Man Vs Machine" possède une rythmique qui n'est pas sans rappeler Neil Young.

"Sad Boys dance !!!", petit contrepied sautillant, oppose un rythme électro et une guitare acoustique, entre Smog et Swell.

Mais ce sont les deux titres chantés en espagnol qui sont en fait les deux points forts de ce disque. "De costa a costa" tout d'abord, sobre à l'extrême et puis "La leyenda del tiempo" un texte de Federico Garcia Lorca. Chanté en duo avec une voix féminine, ce titre mélange magnifiquement la guitare flamenco espagnole et la noirceur d'un blues à la Nick Cave relevé de quelques notes au piano.

A l'arrière de sa pochette se trouve une image montrant 2 interrupteurs sous titrée "Gracias, Thank you, Merci". Ce serait plutôt à nous de le remercier car il n'y a nulle envie de positionner les interrupteurs sur Off à la fin de l'écoute de ce disque mais plutôt sur Repeat. Remercions aussi Acuarela, label espagnol de qualité, relayé en France par le non moins remarquable Talitres, de nous avoir permis de découvrir The Secret Society.

Secret bien gardé que ce Sad boys dance when no one's watching. Il ne vous reste plus qu'à réparer cette injustice et de ne pas attendre d'être seul pour écouter et faire écouter ce disque ! Il mérite d'être connu.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

The Secret Society en concert au Festival International de Benicassim 2006 (dimanche)

En savoir plus :

Le site officiel de The Secret Society


David         
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# 10 mai 2020 : Sortez Masqués !

Le confinement se termine officiellement, on ne sait pas pour combien de temps mais n'oubliez surtout pas de sortir masqués ces prochains jours. En attendant que les spectacles vivants reprennent ... et ce n'est pas pour tout de suite, voici notre sélection hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth
"Brute Art" de InRed
"Dark Heart" de TV Party
"Superficial please" de Match
et toujours :
"Les saisons volatiles" de Babx
"Stray" de Bambara
"Love songs" de Batist & the 73' à découvrir en concert live le 5 mai à 19h30 ici
"Content" de Miro Shot
"Invisible" de Benoit Bourgeois
"La traversée" de Bertand Betsch
"Danzas" de Cuareim Quartet & Natasha Rogers

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations
"La Nuit des taupes"
"To my only desire"
"Vous n'aurez pas ma haine"
"A 90 degrés"
du théâtre classique et moderne revisité :
"Le Marchand de Venise"
"Rosmersholm"
des comédies :
"Le Syndrome de l'Ecossais"
"Paprika"
"Toc-Toc"
"Alors on s'aime"
du côté des humoristes :
Raymond Devos à lOlympia
"Les Vamps à Lourdes"
Au Théâtre ce soir :
"8 Femmes"
"L'Ecole des contribuables"
"Le Bon Débarras"
du vaudeville dans son temps :
"Un Fil à la patte"
"Tailleur pour dames"
et toujours des classiques :
"Les Fausses Confidences"
"Les femmes savantes"

Expositions :

voir ou revoir l'exposition "Turner, peintures et aquarelles - Collections de la Tate" au Musée Jacquemart-André en vidéo
des visites d'expositions commentées par les commissaires :
"Delacroix" au Musée du Louvre
"Berthe Morisot" au Musée d'Orsay
parcourir l'Hexagone :
à Calais pour découvrir la Cité de la Dentelle et de la Mode
et à Toulouse au musée d'art contemporain Les Abattoirs
partir ensuite pour l'Europe :
à Vienne vers le Musée Albertina
en Allemagne avec l'Alte Nationalgalerie Staatliche à Berlin
puis s'envoler pour le Mexique vers le Musée Robert Brady à Cuernavaca et remonter vers le Brésil et le Musée National des Beaux-Arts de Rio de Janeiro
enfin revenir à Paris pour découvrir le Musée Nissim de Camondo

Cinéma at home avec :

voir ou revoir en streaming
du drame étasunien :
"L'Autre rive" de David Gordon Green
"Trop jeune pour mourir" de Robert Markowitz
des super héros et du fantastique :
"Ghost Rider" de Mark Steven Johnson
"Invisible" de David S. Goyer
du cinéma d'animation :
"Dante Inferno" de Victor Cook, Mike Disa et Shuko Murase
du divertissement :
"Pétrole ! Pétrole ! " Christian Gion
"La Famille Addams  de Barry Sonnenfeld
enfin au Ciné Club, du cinéma français des années 50 :
"Les Diaboliques" de Henri-Georges Clouzot
"Les Grandes manoeuvres" de René Clair
"Coiffeur pour dames" de Jean Boyer
"Les Amants de Tolède" de Henri Decoin
une rareté avec "Adam est Eve' de René Gaveau
et une curiosité avec "Rêves" de Akiro Kurosawa doublé en espagnol

Lecture avec :

"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret
et toujours :
"PLS" de Joanne Richoux
"Le nouveau western" de Marc Fernandez
"La femme révélée" de Gaëlle Nohant

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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