A Defiant Cure
(Source Atone Records) novembre 2024
Alta Rossa est ce que je qualifie de groupe de metal extrême. Plus précisément un groupe de post-metal et de sludge. Pour les néophytes : grosse guitare, rythmique lourde et chant entre hurlement de rage et expression de sentiments exacerbés. Pour les ignares : un groupe qui hurle.
Alta Rossa nous propose donc A Defiant Cure, successeur de Void Of An Era. Alta Rossa en dit ceci : entre riffs massifs, ambiance sombres et instants aussi cathartiques que apocalyptiques, celui-ci est un voyage oppressif dans lequel seuls l'espoir et la rage sont les clés d’un avenir plus vertueux. Parce que oui, ne nous voilons pas la face, cet album est sombre, aussi sombre que sa pochette de Simon Chognot.
Paradoxalement Alta Rossa, à savoir Jordan et Thomas à la guitare, David à la basse, Mathieu à la batterie et Antoine au chant, souhaite proposer un album plus optimiste que le premier. Ils expliquent vouloir symboliser que le désespoir peut être dompté, saturé et sublimé et que l’obscurantisme peut être vaincu.
Parce que quoique puissent en penser les ignares (et je reste très poli), les musiciens qui évoluent dans l'extrême (et nous pourrions disserter un long moment sur ce que l’on qualifie d’extrême) sont doués d’une conscience bien affûtée et d’un cerveau très vif. En résumé : ce n’est pas parce que l’on fait ou que l’on écoute de la musique comme celle d’Alta Rossa que l’on est un idiot, c’est même tout l’inverse.
Alta Rossa mérite que sa musique voyage, touche les âmes et les esprits, qu’ils soient tourmentés ou pas, pour les éveiller.
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