Je n’attendais pas forcément un album solo de Kim Deal. D’abord parce que pour moi les Breeders, c’est déjà une sorte de projet solo de l’ancienne et iconique bassiste des Pixies et parce que ce nouvel album estampillé Kim Deal donc et vrai premier album solo de la dame regroupe autour d’elle quelques uns de ses fidèles et notamment Kelley, sa jumelle, ce qui sur le papier donne de prime abord d’avoir affaire à un nouveau Breeders qui ne dit pas son nom.
Mais que nenni ! A l’écoute, on se rend compte que Kim Deal ne trompe pas l’auditeur sur la marchandise et on a un vrai album solo avec des titres assez différents de ce à quoi on aurait pu s’attendre avec ses anciennes formations (même si "Disobedience" par exemple à un léger arrière goût de Breeders). Bref, entourée de Kelley, mais aussi de Jack Lawrence (The Raconteurs) ou de Raymond McGinley (Teenage Fanclub), Kim Deal se livre et nous propose des titres assez variés et plutôt inattendus.
Inattendus mais pas révolutionnaires non plus,. "Nobody lives you more" est une prolongation de ce que sait faire de mieux Kim Deal avec une touche sans doute plus personnelle qu'auparavant.
De ce fait, on trouve des morceaux assez variés sur cet album sur lequel Deal ne s'est mise aucune barrière de style. Parfois avec une touche rétro ("Coast"), parfois dans un style plus 90 ("Disobedience", "A good Time pushed" qui ferme d'ailleurs l'album, comme pour nous laisser sur le souvenir de nos années Breeders préférées) ou des choses plus étonnantes comme "Crystal breath".
Un disque à déguster sans plus de prétention que le plaisir de retrouver Kim deal et sa voix toujours aussi charmeuse sur ce symbolique premier album solo.
Abonnez vous à la Newsletter pour recevoir, outre les mises à
jour en avant première, des infos de première importance et peut
être des choses dont vous n'avez même pas encore imaginé
l'existence et l'impact sur votre vie... et nous non plus.