Deuxième album d’une de mes révélations.
The Dresden Dolls c’est un duo cintré et "rock in love" (dixit leur site) : Amanda Palmer au piano et voix et Brian Viglione à la batterie.
C’est tout pour les instruments.
C’est du Cabaret Punk : à la fois suranné et violemment contemporain.
C’est aussi un look, je le confesse : look cabaret, donc, mais punk aussi. Visages passés au blanc lèvres noires, yeux charbons - pour les deux - et chapeau melon pour Monsieur. Ouais, ouais, ça m’a pris par les sentiments, OK !
Bon, je confesse également que j’ai omis de finir la chronique de leur premier album, Dresden Dolls, tout juste renversant.
Aujourd’hui, here’s my second chance (give anyone…) : Yes, Virginia… leur second album, paru il est vrai en avril dernier… mais je ne vais pas faire le coup à chacun de leur album, c’est donc décidé, bien que furieusement en retard sur la date de sortie, je vous en parle.
Si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce second opus, j’en suis néanmoins tombée raiddingue. Un peu de mal, parce qu’il est un tantinet plus "chanson" (enfin, c’est pas du Bénabar, non plus, hein !!!!) que leur premier album et que je redoutais qu’ils en aient perdu la magie.
Que nenni !
Plus d’arrangements certes, mais toujours la même voix tour à tour délirante, caressante, hurlante, tripale d’Amanda, son piano dont elle tire des trucs que le conservatoire réprouve et la batterie de Brian Viglione qui tisse un écrin sur-mesure aux compositions de la belle.
Coté titres, je ne saurais trop vous recommander "Sex Changes" et son évocation tout en finesse (sic) d’une chirurgie définitive, ou bien encore "Backstabber" qui découragerait les plus valeureux de la tromper, voire "My Alcoholic friends", mais si, vous en avez forcément… Et toutes les autres !
Les Dresden Dolls ne ressemblent à personne. Essayez-les. Et dites-moi ce que vous en pensez. En plus, avec un peu de chance, le premier album est en nice price, offrez-vous les deux, vous ferez du bien à vos oreilles. |