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Les prémices de la béatitude naissent de l'amertume  (Kythibong)  janvier 2007

Les prémices de la béatitude naissent de l’amertume - pour être parfaitement honnête et gagner auprès de l’auditeur potentiel, critique et méfiant, un semblant de crédibilité, donnons le titre de l’album en pâture au lecteur en reconnaissant dès l’abord qu’il est loin d’être ce que Belone Quartet a fait de mieux. Poncif pseudo romantique, ce pensum à petites rallonges laisserait le lecteur en droit d’attendre une énième variation post-rockéenne, aussi creuse que plagiaire.

Fort heureusement, il n’en est rien, et les racines de l’univers du duo plongent aussi loin qu’au début des années 80, quand Robert Smith n’était pas encore vieux, et quand Ian Curtis n’était pas encore mort.

Vingt après, la cold-wave, la bat-cave, le cold-punk et toutes ces gothico-no/new wave in black se trouvent des héritiers - et toc ! Mais attention : malgré l’ascendance corbacquienne, les rejetons sont loin de sentir la naphtaline ou le formol et savent sans encore vivre dans leur temps. A tel point que l’on trouvera dans leurs orchestration et arrangements de vagues airs du rock de Franz Ferdinand, ou de l’électro-punk survoltée de The Rapture (notamment sur l’excellent "Crazy").

Sans fascination outrancière pour leurs modèles anciens, Antoine Bellanger et Benjamin Nérot savent en tirer une inspiration bienvenue, qui habite leur album d’une mélancolie comme on n’en fait plus, un peu naïve mais d’une sincérité totale. Et s’ils savent en retrouver une certaine forme de dépouillement, c’est pour mieux l’emplir d’une infinité de finesses, en apportant aux mélodies le soutient d’une production aussi riche que moderne.

Cette formule posée, et sans jamais s’interdire de s’en écarter, Belone Quartet s’essaie à des humeurs différentes, de la fausse chaleur légèrement obsessionnelle de "The same", impeccable titre d’ouverture qui menacera de vous rester longtemps en tête, aux contemplation sereines de "When whales are singing, sailors die in silence", qui clôt l’album de sa belle quiétude, avec parfois un rien de groove (top 5) et souvent une certaine pesanteur plaintive (l’irréprochable "I want it to go").

Belone Quartet apporte par l’exemple la solution rêvée à la querelle de l’ancien et du moderne en musique, mariant sans aucune honte cette pop sombre que les eighties britannique composaient à grands renforts de synthétiseurs et les sonorités du rock léger et fébrile d’aujourd’hui. En résulte un album saturé d’émotions brutes, toujours à la limite de l’obsession, d’une explosion toujours contenue, d’une beauté un peu maladive.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album 1802 de Belone Quartet

En savoir plus :

Le site officiel de Belone Quartet


Cédric Chort         
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