Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Elista
La folie douce  (Epic)  octobre 2006

Après ses débuts si prometteurs et la ferveur grandissante autour d’Elista, premier album éponyme du groupe, le groupe parisien revient avec une douce oxymore en guise de titre, La folie douce, pour introduire un deuxième tout en contraste, tout en nuance. Une façon de se libérer du tuteur qui avait vu grandir l’arbre à l’abri du soleil voila 3 ans avec une fragile innocence et des exercices d’équilibre sur le fil ("Debout", "La vie à deux").

2006. La fragile innocence a laissé place à l’adolescence teintée de réalisme, une avancée dans le monde, qui voit la bande à Thomas Pierron (chant, guitares, claviers) et François N’Guyen (idem) évoluer sans perdre son rock lettré dans la langue de PPDA.

Dès la première écoute, un violent branle-bas de combat s’opère dans la tête de l’auditeur en manque de repères par rapport au premier album en acoustique à texte cru. Car sur La folie douce, la mièvrerie est morte, et la plume acérée du groupe se renfonce davantage dans le réel, l’instrumentale se durcit. La chanson française cède la place au rock musclé, et ce dès le premier titre taillé pour les concerts explosifs, arrogance des jeunes coqs sûrs de leurs remises en question, refrain idéal, crossover entre la pop song et le brûlot incendiaire.

Elista semble avoir remplacé ses béquille par des fusils, et les guitares tronçonneuses s’aiguisent comme des lames sur l’engagé "Finir dans les journaux", avec ce phrasé si particulier, les rimes qui tombent juste sans jamais déborder.

L’entité Elista fonctionne donc encore à plein régime, comme une synthèse de quatre compositeurs mettant en commun leurs idées, en régime démocratique, comme un ordre juste. Une folie douce en somme. Quelques chansons venant d’ici et d’ailleurs rappeler le premier album ("Dès le départ dès le début") et d’autres lorgnant vers d’autres cieux, comme "Le niveau des mers", symbolisant parfaitement l’évolution et le travail à la production de Dimitri Tikovoi (Placebo, Kill the young) pour internationaliser le son du groupe. Le décapitaliser sans doute, sans le décapiter.

Faisant fi de cette ouverture, la bande hétéroclite revient à ses racines rock français, hésitant entre ouverture et repli, car choisir c’est renoncer. Et donc se propose d’offrir une perle de rock incendiaire digne de Bertrand Cantat sur "Lâcheté", avant de balancer un pavé dans la mare avec ses guitares saturées sur "Courage" plus proche de Dave Gahan que du rock à la française.

Un grand écart semble s’opérer du début à la fin de ce deuxième album, succession de vagues en arpèges et de power chords bien amenées (le frissonnant "Je déteste tout") qui en feraient presque oublier la candeur du premier album.

La folie douce opère donc son charme à grands coups de scalpel teinté d’encre indélébile, clôturant son album avec un "Mon ivresse" déguisé en electro rock, composition à la gueule de Jack l’éventreur pour faire peur aux enfants. Une belle façon d’évoluer, qui nécessitera cependant un troisième album pour confirmer définitivement qu’Elista peut concilier poésie fragile et ouverture sur le grand public.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album L'amour, la guerre et l'imbécile de Elista
L'interview de Elista (28 février 2011)

En savoir plus :

Le site officiel de Elista


Little Tom         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 13 septembre 2020 : On ira où tu voudras quand tu voudras

Cet été indien qui s'annonce n'est pas désagréable et apporte un peu de joie dans cette année bien triste. Plus modestement, voici notre sélection culturelle de la semaine pour vous réjouir, espérons-le, avec évidemment le traditionnel replay de la Mare Aux Grenouilles #10 toute fraiche

Du côté de la musique :

"Transience of life" de Elysian Fields
"Cerna vez" de Thomas Bel
"Bandit bandit" de Bandit Bandit
"Twins" de Collectif La Boutique
"Run run run (hommage à Lou Reed" de Emily Loizeau
Emily Loizeau en concert au CentQuatre
"Papillon blanc" de Gabriel Tur
"Dix chansons naturelles et sauvages" de Hugo Chastanet
"Both sides" le spectacle de Jeanne Added au CentQuatre
et toujours :
"Comme un ours" de Alexis HK
"Love songs" de Inflatable Dead Horse
"Charango" de Lisza
"Woman Soldier" de Morgane Ji
"Beethoven : Waldstrein & Hammerklavier" de Théo Fouchenneret

Au théâtre :

les nouveautés :
"Bananas (and the kings)" au Théâtre de la Reine Blanche
"Le Nez" au Théâtre 13/Jardin
"Un conte de Noël" au Théâtre Gérard Philippe à Saint-Denis
"Un Ennemi du peuple" au Théâtre de Belleville
les reprises :
"Edmond" au Théâtre du Palais Royal
"Une Ombre dans la nuit" au Théâtre du Guichet-Montparnasse

"Derniers coups de ciseaux" au Théâtre des Mathurins
"Noire" au Théâtre du Rond-Point
"Mon dîner avec Winston" au Théâtre du Rond Point
"Elisabeth Buffet - Obsolescence programmée" au Grand Point Virgule

"Alexandra Pizzagali - C'est dans la tête" au Théâtre du Marais
"Olivia Moore - Egoïste" à la Comédie de Paris
et les spectacles déjà à l'affiche

Expositions :

"Yves Klein, l'infini du bleu" à l'Atelier des lumières
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma :

en salle :
"Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait" d'Emmanuel Mouret
"Adolescentes" de Sébastien Lifshitz
at home :
"Vers un destin insolite sur les flots bleus de l'ete" de Lina Wertmüller
"Volt" de Tarek Ehlail
"Les Héritiers" de Marie-Castille Mention-Schaar
"Les Guichets du Louvre" de Michel Mitrani
"Chambre 666" de Wim Wenders
et des curiosités:
"Impressions de la Haute Mongolie (Hommage à Raymond Roussel)" de Salvador Dali
"The Confessions of Robert Crumb" de Terry Zwigoff
"L'Homme à la camréa" de Dziga Vertov

Lecture avec :

clickez ici pour Notre sélection des livres de la rentrée mais aussi

"Apeirogon" de Colum McCann
"Ce lien entre nous" de David Joy
"Dans la vallée du soleil" de Andy Davidson et "Les dynamiteurs" de Benjamin Whitmer
"Ensemble, on aboie en silence" de Gringe
"Hourra l'Oural encore" de Bernard Chambaz
"Mes fous" de Jean-Pierre Martin et "Et si on arrêtait de faire semblant" de Jonathan Franzen
et toujours :
"Churchill" de Andrew Roberts
"Des vies à découvert" de Babara Kingslover
"La chasse aux âmes" de Sophie Blandinières
"La discrétion" de Faiza Guene
"La grâce" de Thibault de Montaigu
"La préhistoire, vérités et légendes" de Eric Pincas
"Le lièvre d'Amérique" de Mireille Gagné
"Le monde du vivant" de Florent Marchet
"Qui sème le vent" de Marieke Lucas Rijneveld

Froggeek's Delight :

"A short hike" sur Windows, Mac, Linux, Switch

Toute la semaine des directs jeux vidéo, talk show culturel, concerts en direct sur la FROGGY'S TV

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=