Musicomédie mise en scène par Sylvain Meyniac avec François Constantin, Frédéric Gaillardet et Kevin Reveyrand.
Qui se souvient de Jean Constantin, colosse moustachu, qui, collé au piano, se jouait des rythmes, des paronymes, des sonorités et des onomatopées un peu dans ce registre de chanson loufoque à la Bobby Lapointe ?
Musicien, compositeur, chanté par Yves Montand, les Frères Jacques, Catherine Sauvage, Zizi Jeanmaire et Edith Piaf, le répertoire de Jean Constantin figure parmi ceux des grands désormais classiques de la chanson française des années 50.
François Constantin, son fils, et d’ailleurs pas de doute à ce sujet quand on voit le bonhomme, parfaite illustration du proverbe "Les chiens ne font pas des chats", a conçu un spectacle qui rend hommage à son père et perpétue sa mémoire.
Sur fond de latin-jazz, cet excellent percussionniste, notamment cubaines, qui accompagne depuis près de 20 ans de nombreux chanteurs de variétés et depuis 1999 Dany Brillant, animateur de soirées au club Le Baiser salé, tape même sur les murs pour distiller quelques incontournables qui peuplent la mémoire collective. Et ça déménage avec humour et bonne humeur.
De "Mets deux thunes dans l’bastringue" à "Sha sha persan" en passant par "Ma gigolette" et "Aimez-vous Liszt ?" et bien évidemment "Les pantoufles à papa" avant un rappel en choeur avec le public de "Mon manège à moi", il feuillette l'album de famille qui est aussi un peu le nôtre. Et il est bon de se rémémorer qu'il y a eu un "avant" à Saint Germain des Prés.
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