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Interview  (Clermont Ferrand)  avril 2007

Rencontre avec le groupe The Elderberries, le groupe qui ne cesse de monter et qui pourrait bien se révéler être la grande révélation de cette année 2007.

L’occasion idéale pour parler de leur très bon premier album Nothing Ventured Nothing Gained et de l’avenir du groupe.

Pouvez vous nous présenter le groupe brièvement et les conditions de sa formation ?

On est trois anglais, un canadien et un français. On s'est rencontré dans un lycée international; on a commencé le groupe pour ne pas s'emmerder le mercredi après midi. Le sérieux est venu au fur à mesure.

C'était notre passion mais c'était surtout pour se marrer et s'occuper, mais on n’avait pas de prévisions. On n'aurait jamais cru qu'on allait enregistrer un album, une tournée, ce genre de choses. Maintenant, même pour nous ca prend des proportions énormes.

Nothing Ventured Nothing Gained est sorti il y a peu de temps, vous avez eu beaucoup de retours?

On a eu beaucoup de bonnes critiques. On en est vraiment content. On ne s'attendait pas du tout à ça; on s'attendait à des toutes petites critiques, juste quelques lignes dans les magazines, mais on a eu carrément des pages entières.

Au niveau des arrangements, on a vraiment l'impression que le son a été très travaillé, un son très moderne pour une musique très 70s, un son sale à la base. Cette recherche doit être vue comme un pas en avant?

Je ne sais pas, on a vraiment essayé de recréer le son des années 70, mais à la fois le son est moderne. Le son est lourd, on a fait beaucoup de prises live. C'est vraiment un super bon son mais je ne pense pas que ca soit réellement un pas en avant. C'est vraiment un album pour la scène.

Au niveau de ce son, on dirait que des groupes comme les Strokes ne vous ont pas du tout inspiré.

Si, mais pas pour le son. Pour le mouvement: le mouvement Hives, Datsuns... Mais c'est vrai qu'au lieu de jouer comme les Strokes ou les Libertines, on voulait vraiment faire une musique proche de celle des Datsuns, plus vintage.

Au niveau des paroles, vos textes ne sont pas engagés. Vous pensez que le rock'n'roll est là pour le fun, sans parler de choses sérieuses?

Non, non. Ca peut être engagé mais ca dépend vraiment de ce que tu as envie de faire. On essaye de parler plus ou moins de nos vies mais on est très jeunes donc on parle plus des filles, des fêtes, ce genre de choses. Peut-être qu’à trente ans, on parlera de complètement autre chose à cause des choses qu'on aura vécues. On sera peut-être hippie, on ne sait jamais...

L'album va sortir dans d'autres pays?

Normalement bientôt en Belgique, en Suisse et en Italie. Après on va essayer d'avoir une licence en Angleterre mais c'est dur. Surtout que là bas, les maisons de disques aiment voir les groupes en live, donc il faut jouer là-bas, ce n'est pas simple.

Il vous reste des chansons en stock?

En fait, on est continuellement en train d'écrire. On a trois nouvelles chansons depuis la sortie de l'album. On commence à les jouer; on les jouera pour les concerts à venir.

Vous allez sortir des singles?

On a déjà sorti "Hellphone", qui ne figure pas sur l'album, juste dans l'édition limitée. On en sortira sans doute un autre mais on ne sait pas vraiment lequel encore. Peut être "Laying Low" ou "The Little House". On en discute toujours.

Etre découverte du Printemps de Bourges, ça vous a beaucoup aidé?

Beaucoup. Essentiellement pour trouver des dates, avoir des contacts. Discograph c'était déjà prévu avant. On en avait déjà parlé avant de savoir qu'on jouait au Printemps de Bourges. Mais c'était vraiment une expérience géniale.

C'est un peu étrange de vous voir sur la B.O du film Hellphone (dernière production de James Huth, réalisateur du film "Brice de Nice"...). Comment vous êtes vous retrouvés à faire la BO de ce film?

En fait, James Ruth, le réalisateur du film cherchait des groupes jeunes qui faisaient de la musique qui correspondait à l'ambiance de son film. Il a cherché un peu partout dans les maisons de disque, il est allé voir la notre qui lui a dit: "On a exactement ce que vous cherchez". Il a écouté, bien accroché et il est venu nous voir avec le producteur de son film à notre concert parisien en première partie des Datsuns, il a vu ce que ça donnait en live et il nous a proposé de travailler sur le film.

Ca a changé quelque chose pour vous le film?

Oui, au niveau de la promo essentiellement. Avec la promo du film, le making off, la bande annonce, il y avait toujours un peu de notre musique derrière donc on parlait un peu de nous sur les plateaux télés. On ne l’aurait jamais eu sans le film, c'est évident.

La plupart des membres du groupe viennent d'Angleterre; vous vous sentez plus proche de la scène française ou de la scène anglaise?

On se sent surtout proche de la scène clermontoise parce que ce sont nos potes et parce que l'on a évolué avec eux: les Suppositorz, Quidam... Après appart avec les Datsuns, on ne se sent pas proche de la scène anglo-saxonne. On est entouré de plein de groupes à Clermont mais on ne se sentira jamais proche des Naast par exemple. Bien qu'on soit anglo-saxons, on est clermontois.

Vous pensez que la scène clermontoise va émerger bientôt?

Je pense. Et puis si un groupe arrive à avoir un peu de notoriété, nous ou d'autres, on va essayer d'aider les autres groupes. Sur notre tournée, on a essayé de faire jouer Ass Bandit, les Suppositorz ou même des groupes potes qu'on aime.

Pour la date à la Coopérative de Mai, on a fait venir les Good Old Boys de Rennes. On voulait emmener les groupes de Clermont ailleurs et faire jouer les groupes d'ailleurs à Clermont.

Vous avez joué au Paris Paris. The Elderberries serait il un groupe branchouille?

Non, non (rires). On se sentait même un peu mal à l'aise. On a bien aimé le concert mais c'est une ambiance très particulière. On était un peu mal à l'aise avec les gens qui étaient là; il y avait quelques "cokeheads". Le concert était vraiment bien et le public a vraiment adoré mais ils étaient quasiment tous défoncés. C'était quand même une super expérience

Et le Bataclan avec !!! (chk chk chk)?

C'est une super salle. Apparemment c'était super fort mais certains ont aimé, d'autres moins mais c'était bien. C'est toujours agréable de jouer dans des endroits comme le Bataclan, ca arrive pas à tout le monde. C'est presque un luxe de jouer dans une aussi belle salle.

Suite à cette interview, le groupe livre un show case explosif, dans une Fnac pleine à craquer, où de nombreux spectateurs tapent du pied sur les très bons "I Wanna Bit", "Gotta Get Me Good", "Hellphone", "What You Gonna Do", "Laying Law", "Running For Life" et deux inédits fraîchement composé par un groupe plein d’avenir et surtout plein de talent.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Nothing ventured nothing gained de The Elderberries
La chronique de l'album Ignorance and Bliss de The Elderberries

En savoir plus :

Le site officiel de The Elderberries

Crédits photos : A. Ortholary (Plus de photos sur Taste of Indie)


Clément T.         
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