Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Electrelane
No shouts, No calls  (Too Pure / Beggars Banquet)  avril 2007

Quel bonheur que d'écouter un nouvel album d'Electrelane. Le plaisir d'entendre un ouvrage toujours bien fait, tout en demi teinte. No Shouts, No Calls ne déroge pas à la règle. C'est un petit bijou de précision.

Encore une fois, ces quatre jeunes filles venues de l'autre coté de la Manche frappent fort et juste. Non pas qu'elles se soient mises à faire un gros son, mais ces petites mélodies agrémentées d'une voix froide, laissent une trace entre vos oreilles.

Si vous connaissez l'album précédent, peut-être vous étiez-vous surpris à fredonner ces petites mélopées, à la sortie d'une réunion, au travail, en vous demandant d'où venait cette mélodie. Pour réaliser bien plus tard que cela venait d'elles, et que cette ritournelle vous avait pénétré bien plus profondément que vous ne le pensiez.

L'entrée en matière de No Shout, No Calls rappelle la recette de la bande de Brighton, tout y est crescendo. Une montée de prêt de quatre minutes, vers une ferveur pop-rock. Ces voix entremêlées, qui se tournent autour, se perdent pour mieux se retrouver sont leur marque de fabrique.

"To the East", archétype de la mélodie qui vous flingue une réunion de travail. Dur d'être efficace au travail avec ces voix entêtante qui ne vous quitte jamais. "Tram 21" résonne comme un hommage à la période psychédélique, on se croirait dans une caricature des années 60. Pleine de couleurs flash, il ne manque que les Chebam, Pam, Plop et Wizz pour se croire projetés dans le passé.

"Between the Wolf and the Dog" débute par une mise en bouche très dure, en comparaison des autres parties de ce disque, puis se grime d'électro pour revenir à une pop plus modérée. Comme si l'équilibre des jeunes anglaises était lié à cette ambivalence de fureur légère et de sérénité acérée. "Five" est de la même veine et reste une des pièces les plus intéressantes de ce dernier né. Tant de tiroirs ouverts et refermés dévoilent les archives musicales des jeunes femmes.

Cet album est un monstre de douceur, tout en discrétion et nuances avec une couleur globalement vintage. Bien sûr on y trouve des ambiances sombres, inquiétantes. Les guitares sont résolument rock et équilibrées par une myriade d'instruments additionnels.

Verity, Emma, Mia et Ros nous servent un excellent album. Encore une fois, les demoiselles nous prennent au dépourvu. Cette nouvelle production est à l'image de leur talent en progrès constant.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album The Power out de Electrelane
La chronique de l'album Axes de Electrelane
Electrelane en concert au Festival Rock en Seine 2004
Electrelane en concert au Festival Les Nuits Secrètes 2005
Electrelane en concert à l'Ubu (10 octobre 2005)
Electrelane en concert à l'Olympia (19 mars 2007)
Electrelane en concert au Festival Les Femmes S'en Mêlent 2007
Electrelane en concert au Festival Summercase 2007 (samedi)
Electrelane en concert au Festival La Route du Rock 2007 (vendredi)
Electrelane en concert au Festival La Route du Rock #21 (vendredi 12 août 2011)
L'interview de Electrelane (10 mars 2004)

En savoir plus :

Le site officiel d'Electrelane


Monsieur Var         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

• Edition du 2024-03-24 :
Michel Portal & Michel Dalberto - Berg, Brahms, Schumann, Poulenc
Louise Jallu - Jeu
Camille Bénâtre - Dommage
La Mare Aux Grenouilles #82 - Talk Show Culturel
CocoRosie - Elevator Angels EP
Bad Juice - Watertank - Intrusive Thoughts - The Darts - Mélys - Ni Vus Ni Connus
Judas Priest - Invincible Shield
Ecr.Linf - Belluaires
Iamverydumb - Queenside Castle
Karkara - All is Dust
Jean-Marc Millière / Sonic Winter - Five to the Floor

• Edition du 2024-03-17 :
Claude Tchamitchian Trio - Naïri
Tangomotán - Motán
Junon - Dragging Bodies to the Fall
Chester Remington - Almost Dead
Les Diggers - Atmosphérique
Tara - Sekoya
Nicolas Jules - Ravage Club - Nouriture - Les Tambours du Bronx - Heeka - Ni Vus Ni Connus
 

• Archives :
La Mare Aux Grenouilles #81 - Talk Show Culturel
Sprints - Letter to Self
Laetitia Sadier - Rooting For Love
YGGL - Down To The Wire - Malween - Lame - For The Hackers - Madame Robert - Ni Vus Ni Connus
Wildation - Beyond The Ridge
Olivier Triboulois - Quel est ton monde ?
Greyborn - Scars
Tagada Jones - TRNT (best of 1993-2023)
Sidilarsen - Alcest - Karkara - Lucie Folch - The Silver Lines - Ni Vus Ni Connus
Caravan Palace - Gangbusters Melody Club
Klem H - Modern Life
Lysistrata - Veil
Under 45 - Stonewalled
Principles Of Joy - It's Soul That Counts
La Mare Aux Grenouilles #80 - Talk Show Culturel
Chelsea Wolfe - She Reaches Out to She Reaches Out to She
Maxwell Farrington & Le SuperHomard - Please, Wait...
Pierre-François Blanchard - #Puzzled
Sylvain Cathala - Print - Secrets for you
Cotonete - Victoire de la musique
Philippe Soirat - On the spot
Witchorious - Witchorious
Nicolas Jules - La reine du secourisme
Caesaria - Archi Deep - Chester Remington - Dirty Fonzy - Ni Vus Ni Connus
Grand March - Back To The Wall
PURRS - Goodbye Black Dog
Aline - La lune sera bleue
Geins't Naït, Laurent Petitgand & Scanner - Et il y avait
Choeur de chambre Mélisme(s), Colette Diard & BanKal Trio - Brahms le Tzigane
Elodie Vignon - Songes
- les derniers albums (7458)
- les derniers articles (353)
- les derniers concerts (2393)
- les derniers expos (5)
- les derniers films (20)
- les derniers interviews (1131)
- les derniers livres (8)
- les derniers oldies (20)
- les derniers spectacles (8)
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=