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Interview  (Paris)  30 mai 2007

C’est sous une pluie battante que je sors du métro Pigalle. Il doit faire seize degrés à tout casser… Aujourd’hui c’est le lancement d’un nouveau concept pour Froggy’s Delight : interview, photos et … Captation.

Ana Ternheim est descendue dans un luxueux hôtel au goût assez kitsch. Elle nous reçoit dans un salon exigu.

La Suédoise de 28 ans ressemble inéluctablement à l’image que beaucoup se font d’une Suédoise : grande, élancée et surtout blonde. Pendant que nous installons le matériel, elle s ‘entretient dans sa langue maternelle avec une amie, ce qui lui rajoute un charme fou.

Avant qu’elle ne nous joue deux morceaux (sublimes), nous lui avons posé quelques questions à l’occasion de son nouvel album Separation Road.

Tu vas sortir ton deuxième album "Separation Road" en France, où l’on te connaît peu… Peux-tu nous en dire un peu plus sur tes débuts ?

Ana Ternheim : Mon premier disque est sorti il y a deux ans et demi, ça ne fait pas longtemps que je suis dans le circuit. Je joue et compose de la musique depuis que j’ai onze ans. J’ai toujours joué, chez moi comme ça, souvent après l’école… Mais ça fait trois ans que la musique est devenue une activité professionnelle à part entière. J’habite à Stockholm, je vais avoir 29 ans demain. C’est cool, parce que l’année dernière j’ai également fêté mon anniversaire à Paris, je jouais au Café De La Danse. Donc cette année je vais encore fête mon anniversaire à Paris !

Sur ton premier album, certaines chansons auraient été composées lorsque tu avais une quinzaine d’années… Peux tu nous en dire un peu, plus ?

AnaTernheim : Oui et non. Certains ont dit que les chansons avaient été écrites quand j’avais quinze ans… Pas toutes. La plupart ont été écrites il y a seulement quelques années. J’ai abordé ces deux albums de manière totalement différente. D’ailleurs, cela s’entend… Ce sont deux albums qui ne sonnent pas de la même manière…

Même si l’on sent que tes morceaux sont arrangés et travaillés, on sent que la base de la composition reste la guitare acoustique… Tu es du genre a toujours avoir ta guitare sous la main au cas où ?

Ana Ternheim : J’ai commencé la guitare par hasard. En Suède à l’école nous avons tous quelques rudiment s de musique… Tout le monde est poussé à prendre un instrument et en jouer. J’ai donc choisi la guitare. Ca a été un déclic, les choses semblaient me venir naturellement avec une guitare à la main. J’ai appris trois accords et je suis rentré chez moi et j’ai commencé à jouer des mélodies, écrire mes morceaux, des paroles… C’était un moyen de m’occuper… Certains peignent, mangent, ou dorment… Moi c’était la guitare. Et puis il y a un côté thérapeutique… C’est une bonne manière de faire ressortir les choses. Par la suite, j’ai joué en groupe. Mais la plupart du temps, c’est moi avec ma guitare…

Tu as grandi en écoutant quoi en Suède ?

Ana Ternheim : Un tas de choses… Quand on est enfant, il est difficile d’avoir des goûts musicaux sûrs… On a aucune idée de ce qui est cool ou ne l’est pas. A la maison, il y avait les disques d’un pianiste de jazz suédois, qui doit être mort maintenant. Cela m’a beaucoup marqué, car il jouait beaucoup de musique traditionnelle suédoise. David Bowie aussi.

Et puis j’ai aussi pas mal écouté de trucs un peu nazes, genre ce qui passe à l’eurovision. Après les choses changent, cela dépend beaucoup des gens que tu fréquentes. Quand j’habitais aux Etats-Unis, j’écoutais pas mal de hip hop, mais aussi pas mal de rock indé. Mais aussi, les Cure, Dépêche Mode, les Smiths, de la musique pop mélancolique…

On t’imagine assez fan de choses comme Cat Power, Will Oldham et toute la scène folk alternative américaine…

Ana Ternheim : aujourd’hui je n’écoute plus du tout ce genre de musique… J’en ai écouté bien sûr, j’adore ça. J’ai grandi avec Neil Young, Bob Dylan. Mais bon, ces derniers temps je me suis rendu compte que je n’écoutais pas beaucoup de musique, ou alors si j’en écoute, il s’agit de musique qui n’a rien à voir avec ce que je fais. Ce n’est pas plus mal, ça peut donner des idées.

Tu parlais de musique comme thérapie… Ce n’est pas gênant de dévoiler certaines chansons sur scènes, quand tu es en concert ?

Ana Ternheim : Jouer une chanson soir après soir est différent du moment où tu as composé cette chanson. La raison pour laquelle tu as écris cette chanson ne te cause plus de tracas. On prend du recul, on se concentre plus sur l’énergie de la chanson.

Kings Of Convenience, Nicolai Dunger, l’Europe du Nord recèle d’auteurs compositeurs folk… Tu as une explication à cela ?

Ana Ternheim : Je ne sais pas, c’est une remarque que l’on me fait souvent… Mais c’est vrai, depuis quelques temps, les productions d’Europe du Nord sont nombreuses. Il y a beaucoup de petits labels activistes. Chaque maison en Suède est connecté au net et les enfants téléchargent plein de musique. Les grosses maisons de disques ont des soucis en Suède, plus qu’en Angleterre où les gens achètent encore pas mal de Cd’s.

Et puis nous ne sommes que neuf millions, nous ne sentons pas prisonniers de notre culture… Nous parlons beaucoup anglais, nous sommes tournés vers l ‘Angleterre. Peu de gens chantent en suédois… Chez vous c’est différent, la musique francophone est très présente. Je ne sais pas, mais il y a une scène en Suède.

En ce qui concerne Separation Road, tu prévois une sortie aux Etats-Unis ? Ce genre de disque aurait de fortes chances de leur plaire…

Ana Ternheim : Ce n’est pas prévu. Un jour j’espère. Il va déjà sortir en Angleterre fin Août. Ensuite on verra… je me suis surtout concentré sur l’Europe pour cette sorti, je n’ai pas pensé aux autres possibilités… On verra, même si cela ne se passe que dans quelques années…

Anna Ternheim - No Subtle men
Anna Ternheim - Nights in goodville

Enregistrement live pour Froggy's Delight réalisé par Fabrice Delanoue

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Leaving on a mayday de Anna Ternheim
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Anna Ternheim en concert au Festival Le Rock dans tous ses états 2006 (samedi)
L'interview de Anna Ternheim (23 février 2009)

En savoir plus :

Le site officiel de Ana Ternheim

Crédits photos : David (Plus de photos sur Taste of Indie)


Julien P.         
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# 5 juillet 2020 : Un avant goût de vacances

il fait (presque) beau partout, on sort un peu de chez nous, on voit nos amis, on pense aux vacances. Chez Froggy's on continuera tout l'été à vous alimenter en culture mais ce sera peut être un peu plus calme. En attendant, voici le sommaire et bien sûr le replay de La Mare Aux Grenouilles #5 !

Du côté de la musique :

"Les îles" de Benoit Menut
"Echange" de Brussels Jazz Orchestra, Claire Vaillant & Pierre Drevet
"INTENTA experimental & electronic music from Switzerland 1981-93" par divers artistes
"Jimmy Cobb" mix #19 de Listen In Bed
"Chausson le littéraire" de Musica Nigella & Takenori Nemoto
"Alessandro Scarlatti, il Martirio di Santa Teodosia" de Thibault Noally & l'Ensemble Les Accents"
et donc La Mare Aux Grenouilles numéro #5 avec la liste de ce qui a été abordé et le replay.
et toujours :
"Grand prix" de Benjamin Biolay
"The Beethoven collection Vol1 : Sonatas by Clementi, Hummel, Dussek and Wolfl" de Jean-Efflam Bavouzet
"Eivind Groven Symphonies N°1 & 2" de Kristiansand Symphony Orchestra sous la direction de Peter Szilvay
"L'heure bleue" de Marianne Piketty, Le Concert Idéal
"Tu rabo Par'abanico" de Marion Cousin & Kaumwald
"Veines" de Merakhaazan
"Silas" de Silas Bassa

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"La Putain respectueuse" par Gérard Gélas
"Dracula Asylum" par Felicien Chauveau
"L'Homme qui rit" par Gaële Boghossian
"Cage" par Jacques Bellay
"Kyste" de et par Eloïse Hallauer et Camille Soulerin
et une pépite : "Jimmy's blues" de James Baldwin par Nicolas Repac et Anouk Grinberg
du théâtre moderne :
"Vient de paraître" d'Edouard Bourdet par Jean-Paul Tribout
"La vie de Galilée" de Bertold Brecht par Eric Ruf
le répertoire classique par la Comédie français d'hier et d'aujourdhui :
"Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais
"On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset
Au Théâtre ce soir :
"Les Petits oiseaux" d'Eugène Labiche
"La Reine Blanche" de Barillet et Grédy
"Les Petites têtes" d?André Gillois
des comédies :
"L'Opération du Saint-Esprit" de Michel Heim
"Jeux de mots bêtes pour gens laids" autour de textes de Bobby Lapointe
"Pochettes Surprise" de Jacky Goupil
du côté des humoristes :
"Jean Luc Lemoine - Au naturel"
"Moustapha El Atrassi - Second degré"
du théâtre visuel avec "L'Avare" par la Compagnie Tàbola Rassa
et enfin du théâtre lyrique avec"Ercole Amante" de Francesco Cavalli par Christian Hecq et Valerie Lesort

Expositions :

les réouvertures de la semaine :
le Musée d'Art Moderne dela Ville de Paris avec les collections permanentes de "La Vie Moderne" dans sa nouvelle présentation et la salle Matisse
le Musée Rodin
le Musée national des Arts asiatiques-Guimet
le Musée Cognacq-Jay et le Musée du Louvre
et les expositions en "real life" à ne pas manquer :
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma :
en salle "L'Envolée" de Eva Riley
at home avec :
du thriller :
"La Isla minima" de Alberto Rodriguez
"La Onzième heure" de John Lyde
de la romance :
"La revanche d'une blonde" de Robert Luketic
'"Aime-moi comme je suis" de Stephan Meyer
"Coup de foudre en cuisine" de James Hacking
du drame :
"L'ombre du doute" d'Aline Issermann
"Tout va bien on s'en va" de Claude Mouriéras
"Henri" de Yolande Moreau
Ciné-Club français des années 60 :
"L'Insoumis" d'Alain Cavalier
"Le Chien" de François Chalais
"La Voleuse" de Jean Chapot
"Les Ennemis" d'Edouard Molinaro
et des raretés :
"Le Champignon des Carpathes" de Jean-Claude Biette
"King of the White Elephant de Sunh Vasudhara

Lecture avec :

"Isabelle, l'après midi" de Douglas Kennedy
"Les ombres de la toile" de Chris Brookmyre
"Oeuvres complètes II" de Roberto Bolano
"Un été norvégien" de Einar Mar Gudmundsson
et toujours :
"Be my guest" de Priya Basil
"De Gaulle sous le casque" de Henri de Wailly
"La faiblesse du maillon" de Eric Halphen
"Les jours brûlants" de Laurence Peyrin

Froggeek's Delight :

Toute la semaine des directs jeux vidéo, talk show culturel, concerts en direct sur la FROGGY'S TV

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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