Choisie pour représenter la Pologne à la 52ème Biennale d'Art Contemporian de Venise, Monika Sosnowska, représentante émérite de la jeune génération d’artistes polonais, présente "1:1" une sculpture labyrinthique.
Si le canadien David Altmedj décline le labyrinthe de manière organique et le belge Eric Duyckaerts de manière ludique, Monika Sosnowska propose, dans la veine des pièces paradoxales de Bruce Nauman et des constructions impossibles d’Escher, un labyrinthe architectural et mental.
L’impression est très singulière puisqu’à première vue, il ne paraît pas possible d’entrer dans la salle d’exposition dont tout le volume est envahi par une installation architecturale métallique qui semple avoir proliféré de manière anarchique et spontanée jusqu’à être contrainte à la déformation.
Beaucoup de visiteurs se contente donc de jeter un regard par l’ouverture de la porte alors que l'enjeu est également de casser leprincipe d'extérirorité du spectateur par rapport à l'oeuvre.
Peu se risquent à se faufiler par l’espace étroit entre la carcasse métallique et le mur qui permet d’entrer, déjà au sens cocnret du terme dans l’œuvre au prix d’une mince angoisse résultant d'une impression d'effondrement.
"Alors que l’architecture respecte le principe d’utilité, je pratique l’art du chaos et de l’incertitude." Monika Sosnowoska
|