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puce Artempo - Where time becomes art
Musée Fortuny  (Venise)  Du 8 juin au 7 octobre 2007

Parallément à la 52ème biennale d'art contemporain de Venise, et en contrepoint de cette exposition transversale sur l’art contemporain, se tient dans cette ville intemporelle, une exposition à son image, une exposition exceptionnelle par le nombre d’œuvres et d’artistes présentés et fascinante par sa thématique.

Dans l’ancien palais gothico-vénitien le Palazzo Pesaro degli Orfei Palazzo devenu le Palazzo Fortuny du nom de son propriétaire, Mariano Fortuny, artiste éclectique et protéiforme, puis le Musée Fortuny, "Artempo, when times becomes art" est proposé une traversée exceptionnelle dans l’histoire de l’art qui défie le temps et l’espace.

Cette exposition a été conçue par Axel Vervoordt, antiquaire et collectionneur notoire, et Mattijs Visser, directeur des expositions du musée de Dusseldorf.

Et pas moins de 4 commissaires ont mis en musique cette ode à l'art au travers des siècles : Mattijs Visser, Jean-Hubert Martin, qui fut directeur de grands musées comme le Museum kunst palast de Düsseldorf ou le Centre Pompidou et commissaire d’expositions de la nouvelle génération qui défrayèrent la chronique, comme Africa Remix, Giandomenico Romanelli, universitaire et directeur des Musei Civici Veneziani,et Daniela Ferretti, architecte des bâtiments de Venise, qui en a assuré la scénographie.

S’inscrivant dans la nouvelle génération d'expositions muséales, "Artempo" n’est pas une exposition où déambuler mais un immense cabinet d’art et de curiosités dans lequel il faut savoir s’attarder, oublier justement le temps, le temps qui n'existe pas, simple création de l'homme pressé.

En hommage à l’ancien propriétaire des lieux, qui fut notamment créateur de tissus et inventeur de dispositifs scéniques électriques, une immense tenture métallique d’El Anatsui est accrochée sur la façade principale et les réflecteurs d’un arbre imaginaire de Loris Cecchini grimpent sur un pan de mur.

 

Artempo, la recherche du temps perdu

Dans le musée transformé en machine à explorer le temps, il ne faut pas se fier à l'apparente impression de bric-à-brac qui se dégage du nombre d'oeuvres d'origine et d’époque très différentes. Car celles-ci y cohabitent dans un jeu terriblement érudit de correspondances subtiles, de dialogues impertinents et d’échos inattendus.

Le visiteur est accueilli par le corps fantasmé des 3B du rez de chaussée, Hans Bellmer, Francis Bacon et Berlinde De Bruyckere et, dès l'entresol, prend la mesure de l'effacement du temps sur les visages, du voile marmoréen de la "Donna velata" d’Antonio Corradini aux photos floues de Jorge Molder.

Dans les volumes impressionnants de l’étage "nobile" plongé dans une atmosphère tamisée et dont les murs sont recouverts de tentures et de toiles, sculptures, collections de vanités, taxidermies, natures mortes, antiques et meubles précieux, anonymes et célébrités se côtoient.

 

Les insectes ont envahis le "Meat" de Jan Fabre, les sabliers n'égrènent plus le temps et les mappemondes sont immobiles.

Antiques et abstraction recomposent des tableaux symbiotiques.

Le "Troubadour" de De Chirico voisines avec les corps anatomiques et la sculpture aux deux profils reversibles, "Bent of mind"de Tony Cragg fait dialoguer le "Supermodel" de Marlène Dumas et le "Mbangu mask" d'Orlan.

Expériences sensorielles aussi de libération du temps et de méditation transcendantale.

Ainsi avec les deux installations originales que sont la "Red Shift" de James Turrell, vaste cocon rouge et la salle d'ascèse dans laquelle un boudha en bois laqué du 13ème siècle, les yeux clos, semble méditer à jamais entouré des toiles en variations de blancs d'Opalka.

 

Artempo, le temps retrouvé

A l’étage supérieur, les murs ont été dépouillés de tous les éléments décoratifs, en laissant apparaître les vestiges des couches successives pour aller jusqu'au coeur des murs.

Les immenses fenêtres laissent entrer une lumière unique qui enveloppent les volumes imposants dans lesquels les oeuvres résolument contemporaines s'organisent en harmonie.

Dans cet espace ouvert et limpide, l’exposition est conçue comme une vaste installation qui affiche les marques du temps telles qu’elles sont vécues, perçues et explorées par les artistes contemporains.

Uecker, Shiraga, Fischli et Weiss, Boetti et Cai Guo Quiang interpellent Fontana, Burri, Manzoni, Murakami et Klein.

La main de l'artiste remplace la griffe du temps à la manière de Proust.

"Si du moins il m'était laissé assez de temps pour accomplir mon oeuvre, je ne manquerais pas de la marquer au sceau de ce Temps dont l'idée s'imposait à moi avec tant de force aujourd'hui, et j'y décrirais les hommes, cela dût-il les faire ressembler à des êtres monstrueux, comme occupant dans le Temps une place autrement considérable que celle si restreinte qui leur est réservée dans l'espace, une place, au contraire, prolongée sans mesure, puisqu'ils touchent simultanément, comme des géants, plongés dans les années, à des époques vécues par eux, si distantes, - entre lesquelles tant de jours sont venus se placer - dans le Temps."

 

En savoir plus :

Le site officiel du Palazzo Fortuny

Crédits photos : DR


MM         
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