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Interview  (Paris)  17 septembre 2007

A l’occasion de la sortie de leur deuxième album, le Kill The Young étaient en promo et on accepté une interview dans un appartement parisien loué pour la durée de la promotion qui les verra faire une série d concerts dans une chaîne de magasins de disque assez célèbre.

Tom : On ne les à pas choisis, ce sont eux qui nous ont choisis (rires) On les a rencontrés dans un festival à Manchester ou on nous avait proposés de jouer. Ils nous ont vus et nous ont proposé une un contrat. Ce qui nous a tout de suite intéressés c'est les gens avec qui on allait travailler. Ca nous a semblé la meilleure chose à faire, vraiment. Et c'est encore le cas.

Olly : et contrairement à d'autres maisons de disques, nous avons vraiment une liberté artistique.

Vous étiez en position de choisir plusieurs maisons de disques ?

Tom : Pas vraiment, oui et non en fait. Avec d'autres rien n'était aussi concret.

Dylan : ils ne nous offraient pas la même chose que les autres et il y aussi le fait qu'on nous proposait 3 albums et c'était comme un pari sur la durée.

Certaines maisons de disques proposent à des groupes de ne signer avec personne d'autre pour avoir une sorte d'exclusivité et être surs qu'ils ne signeront pas avec leurs concurrents. Puis le groupe n’est jamais réellement signé

Tom : absolument, certains groupes se font avoir comme ça, pour des raisons stupides. C'est là que le business prend le dessus sur l'artistique. C'est de la connerie.

Vous avez enregistré "Proud Sponsors of Boredom" avec le même producteur que le précédent.

Olly : On a décidés de recommencer avec Dimitri Tikovoï parce qu'on s'est bien entendus avec lui et qu'il était très facile de travailler avec lui. Il est vraiment intelligent, il à de très bonnes idées. Au moment du second album on s'est dit que c'était une évidence.

Tom : on avait déjà enregistrés 6 titres du second album avec Robert comme ingénieur du son (ingénieur du son live) Il avait enregistré la majorité du disque.

Etant donné que le premier disque avait plutôt bien fonctionné, vous auriez pu prendre n'importe qui de plus connu sur la place. Pourquoi ce choix ?

Dylan : En fait Dimitri nous à été présenté par notre label.

Tom : Pour le premier album, oui ça à été le cas. Après avoir fait beaucoup de scène on savait beaucoup plus vers quoi on voulait aller musicalement. On avait envie de travailler avec quelqu'un que nous connaissions et qui connaissait notre son sur scène. Quelqu'un d'autre n'aurait pas forcément compris ce qu'on voulait faire ou dire sur ce disque et quelques idées que nous avions auraient pu être perdues. On a préféré opter pour la connaissance les uns des autres.

Cette dernière piste, cette surprise, d'ou viens l'idée ?

Dylan : C'est ma faute (rires)

Tom : C'est fait pour gêner. Je ne veux pas trop parler de ce qui viens après, mais l'idée c'est que les gens arrêtent le disque. Que les curieux et les fans aillent jusqu'au bout pour découvrir ce "cadeau"

Olly : Ca va aussi de pair avec le titre de l'album, l'idée que le coté mercantile ne s'arrêtera pas.

Vous aller reprendre ce principe sur scène ?

Olly : non, pas aussi long (rire)

Dylan : certains groupes font ça à la fin des concerts, mais c'est leur style. Nous on veut juste cette idée que le disque ne s'arrête pas, comme un secret.

Tom : Puis ça fait parler les gens.

Avez-vous voulu faire une sorte de clin d'œil à un groupe ou style musical ?

Tom : Non, on n’a jamais entendu ça avant, aussi long.

Dylan : Si il y a ce groupe dont je me rappelle plus le nom, ils ont fait ça pendant 5 minutes environ.

Tom : C’est tout, pfff petits bras (rires) En fait c'est notre album, ça a vraiment été fait pour embêter les gens.

Qu'est-ce qui a changé pour vous entre ces deux albums ?

Tom : Plein de choses !

Olly : On a beaucoup grandis ...

Tom : Mais pas mûris, là ce serait plutôt l'inverse de coté là (rires)

Dylan : On a énormément tourné, plus d'une centaine de dates l'an dernier. Cet album représente ce qu'on a fait, appris entre les deux. On était plus jeunes et cette expérience nous a fait évoluer, ça se ressent dans les chansons.

Tom : Quand tu vis de la musique, pour parler ainsi, tu te rends pas forcément compte que tu prends des influences des gens que tu rencontre, des pays que tu visite, des expériences que tu vis, des groupes que tu écoutes. C'est subliminal, mais ça te remplit.

Olly : Pour l'enregistrement, la production, nous avions plus de choses à dire qu'avant. On savait vraiment où on voulait aller.

Tom : Et puis ce n'est plus comme la première fois; on étais très fiers et surpris pour notre premier album, du genre "Oh regarde c'est notre premier CD" (regards faussement émerveillé) La on c'est pas qu'on soit blasés, mais bon, c'est presque de la routine (rires).

Dylan, j'ai lu quelque part que pendant le premier album tu avais un travail de comptable, ça en est où ?

Dylan : oui j'avais un boulot jusqu'au moment ou à est partis en tournée l'an dernier. Je devais demander à mon patron si je pouvais faire tel ou tel concert. Ma place m’attend toujours là bas, mon patron m'a dit que si je revenais, il serait déçu pour moi, mais très content de me retrouver au travail.

Tom : On est tous les trois à 100 % dans la musique, si nous avions un travail à coté, cet album ne serait pas aussi bon qu'il ne l'est aujourd'hui. Tu dois mettre tout ton corps et ton âme dans un disque, sinon il n'est pas vrai.

Est-ce que vous pouvez me parler un peu des textes de cet album ?

Olly : Fait main

Tom : Tu sais, je suis anglais, je passe mon temps me plaindre de tout et de rien. Je mets différentes choses dans les textes, à propos de la religion. Une chose que je dis c'est si Jésus Christ existait et qu'il revenait, il serait surpris des choses actuelles. Je pense qu'il repartirait tout de suite d'où il vient. La religion à un problème, tout ça c'est de l'argent, du pouvoir, il ne s'agit plus de foi pure, chose avec laquelle je n'ai aucun problème. Les Etats-Unis disent toujours "Dieu bénisse l'Amérique", je ne crois pas que vous ayez ça en France, on ne l'a pas non plus chez nous. George Bush joue avec Dieu alors qu'il est corrompu.

Olly : Il utilise Dieu pour avoir plus de vote.

Tom : Tout à fait.

Et la chanson "Travesty"?

Olly : Non ça c'est "Dial S for Savior".

Tom : Travesty c'est à propos de la célébrité. Des gens comme Bono ou Geldof, qui gagnent des millions et disent au gens plus pauvres qu'eux "Donnez-nous votre argent pour sauvez des pauvres" T'as qu'a les sauver toi même!! Tu gagnes beaucoup d'argent, tu peux payer pour ça. C'est de l'hypocrisie, je ne critique pas les causes en elle même, mais les gens qui disent ce qu'il faut faire. Bono pourrait sauver des dizaines de villages au lieu d'avoir un yacht ou d'autre choses.

Vous commencer une longue promo ces jours-ci, vous aller passer par où ?

Tom : On à plusieurs dates en France, on va aussi aller jouer chez nous, mais rien n'est encore arrêté.

Olly : On va aller en Amérique Centrale et du Sud en janvier, et peut-être aller plus au Nord pour les Etats-Unis. Rien n'est fait. En ce moment on regarde surtout la météo en France, là il pleut, c'est pas terrible. On va jouer sur le toit de la FNAC des Ternes le jour de la sortie de l'album, on espère qu'il pleuvra pas (NDA le lundi 24 septembre)

Dylan : On est le seul groupe à jouer là bas depuis les Smashing Pumpkins.

Tom : Même si il pleut je serais content d'attendre sous la pluie pour voir le concert d'un groupe que j'aime. On apportera peut-être des parapluies.

Olly : Aller les gars, faut être positif, il va faire beau !!

En Parlant des Etats-unis, le premier disque est sorti là bas ?

Olly : Non il est passé sur quelque radios de campus, mais que ça.

Tom : On à des temps en temps des messages sur MySpace "Hey guys" (il imite un accent américain horrible, ce qui déclenche l'hilarité générale)

Dylan : On a aussi eu quelques messages disant "on est pour Tony Blair, il est avec nous dans cette guerre".

Tom : Ouais c'est flippant. Mais je pense qu'il y à une incompréhension avec le nom de notre groupe, on à nos idées, mais on va pas tuer des gens. A part ces messages sur MySpace, on à aussi des photos de filles qui montrent leurs seins. Mais on les regarde pas (rires) C'est bizarre de se dire qu'internet permet d'avoir toute cette communication avec tous ces gens et de voir ce qu'il en résulte vraiment. C'est un peu comme les informations à la télé, on te parle de tout ce qui se passe à l'autre bout du monde traité comme n'importe comment.

Dylan : un soir aux infos en Angleterre un présentateur à annoncé "Aujourd'hui, il n'y à pas de nouvelles" Il n'y avait rien à dire apparemment, a part la disparition d'un chien dans un village. Ils peuvent développer pendant des heures un sujet anodin.

Tom : Mais c'est ce qui participe à la "Peur", les terroristes le savent, si ils font une action à un endroit, le monde entier le saura. Tout change la façon dont vivent et pensent les gens, et c'est ce qu'ils veulent. En plus on dirait que les médias veulent que tu aies peur tous les jours. C'est bien que la France ne soi pas entrée dans cette guerre en Irak. Le gouvernement anglais aurait du écouter le peuple et ne pas y aller. Si on demandait à des politiciens, quels sont ceux qui ont des enfants dans l'armée et ceux dont les enfants sont allés en Irak, on n’aurait pas le même nombre de mains levées. Mais que veux-tu faire avec ça, on va pas écrire une chansons "Il faut être gentils entre nous ..." on va se faire buter !!!

Les hippies on déjà fait ce genre de chansons, on voit ce que ça a donné ...

Tom : on va faire une reprise, au lieu de "Give Peace a Chance", on va faire "Give War a Chance".

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Proud Sponsors of Boredom de Kill the Young
La chronique de l'album Thicker Than Water de Kill The Young
La chronique de l'album Fingers for guns de Kill The Young
Kill the Young en concert au Festival Les Trans 2005 (Vendredi)
L'interview de Kill The young (16 juillet 2007)

En savoir plus :

Le site officiel de Kill The Young


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# 24 novembre 2019 : Black Friday culturel

De la musique, des livres, de la réalité virtuelle, du cinéma, du théâtre, des expos... Bref, vous êtes sur Froggy's Delight et on vous a préparé une chouette petite sélection culturelle pour la semaine.

Du côté de la musique :

"Ravel : Miroirs, la valse" et "Stravinsky : Petrushka, The firebird" de Beatrice Rana
"Les mauvais tempéraments" de Christophe Panzani
Interview de Robert Forster réalisé ce printemps. Il sera en concert à la Boule Noire de Paris
Rencontre avec Lau Ngama, autour d'une session acoustique de 3 titres
Listen In Bed consacre sa 5ème émission au fabuleux groupe Broadcast
Rencontre avec Ultra Vomit
"Pulsions" de Duo Ypsilon
"The deepest space of now" de Enik
"Malsamaj" de Geysir
"Poussière" de Grèn Sémé
"Love and chaos" de Igor and the Hippie Land
"Dark shade" de Match
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et toujours :
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"Lucarne" de Cassagrande
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"What's in it for me ?" le Mix numéro 4 de Listen In Bed
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"Les Folies Gruss" au Cirque Alexis Gruss
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"Les couteaux dans le dos" au Théâtre Les Déchargeurs
"Evita - Le destin fou d'Evita Peron" au Théâtre de Poche-Montparnasse
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"Une histoire de France tome 1, La dalle rouge" de Michel Onfray, Thomas Kotlarek & JEF

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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