Tout commence par "Le silence blanc/Deux amants errants/Glacés dans le temps", un voyage à "la recherche de l’amour perdu"…
Plusieurs personnages les rejoindront en route… une "lady platonique" "Androgyne" demandant sans cesse "Et si nous deux… ?" à un "Metal Boy" "au cœur de métal" ("dont j’ai oublié le nom"), un ange surnommé "Little Blue" ainsi que "L’être-ange Méphisto", "enveloppé dans son ombre"…
"1+1=1"… Tous regroupés, tels une "Love machine", ils traverseront des "Nomad’s land" ressemblant étrangement à des "Horror Movies".
"1h13" plus tard, "au clair de la Lune, dans l’eau brune", sous une pluie de "Marsmallow", l’"Army of love" arrivera finalement à "Basilea", "citadelle cristalline d’étincelles divines"… "une lumière à l’aube nouvelle"…
C’est ainsi que se présente le nouvel album de Mélissa Mars.
Après un premier album Et, alors !, sorti en 2003, suivi de La reine des abeilles en 2005, A la recherche de l’amour perdu vient compléter la trilogie…
Forte de ses rencontres, la demoiselle a su s’entourer : Pressure Zone, avec qui elle composera "Army of love" et "1h13" et bien sûr Pascal Obispo qui lui composera trois titres "Metal Boy", "Love Machine", "Et si nous deux" et "L’être-ange Méphisto" qu’ils composeront à deux.
Les textes restent co-écrit avec sa parolière de toujours, Lilas Klif, sa mère.
Le début du disque sonne plutôt "pop électro", avec des sons très synthétiques, des rythmes très frais et acidulés, comme sur "Marsmallow". Une entrée en matière qui change radicalement avec l’ambiance de son précédent album.
Mélissa chante également différemment, elle pousse nettement plus sa voix, notamment sur "Metal boy"…
Après avoir voyagés en "Love machine", on retrouvera subrepticement Pascal Obispo à travers "Et si nous deux"…"L’être-ange Méphisto" marque vraiment un changement dans l’album… on passe dans une ambiance beaucoup plus sombre…et des sonorités plus habituelles.
A noter, la superbe intro de "Horror Movies" en piano / voix … On ne peut pas passer non plus à côté de "Little Blue" et de la guitare de Gary Lucas qui se marie à merveille avec la voix de Mélissa. L’album se clôture avec la "bulle antisismique" de douceur, "Basilea".
Bref, un disque qui risque, au début, de dérouter les fans de la première heure mais qui au final, se révèlera assez original et dans lequel se cachent de magnifiques chansons.
|