Voilà déjà 2008 et le doux moment de l'échange des vœux et personne ne sera surpris par le fait que Jean-Laurent Cochet, fringant et détendu, souhaite à tous une bonne année de travail.
La 1ère Master Classe de l'année 2008 commence, hélas, comme la dernière de l'an passé par un lâcher de catarrheux. Jean-Laurent Cochet fulmine et déclare sans plus attendre ouvert le cours et … place au travail.
Un travail fructueux sous ses deux aspects.
D'une part, le travail reconnu pour les élèves déjà avancés dans l'apprentissage de leur métier qui présentent non pas seulement une scène, exercice obligé, mais un travail abouti, qui plus est, sur des textes particulièrement difficiles : "Esther" de Racine et "Amphitryon 38" de Jean Giraudoux.
Un travail qui recueille les applaudissements chaleureux du public et surtout les félicitations du professeur dont l'intervention, in fine, comprend en outre les ultimes conseils pour tendre à la perfection qu'il faut toujours ambitionner.
D'autre part, le travail à accomplir pour y prétendre. Travail avec une scène de "Les femmes savantes" de Molière et surtout une grande partie de la première heure de ce Cours public sera consacrée à de très longs et détaillés développements sur la technique dramatique qui trouvera un terrain propice avec la fable de La Fontaine, "Le lion amoureux".
En effet, le choix de cette fable, dont le sexe et l'emploi ne correspondent pas à ceux de l'élève aux bottes argentées qui l'a choisie, donne l'occasion au Maître de rappeler, et de reprendre, les principes de l'interprétation dramatique, de former l'oreille et l'esprit du spectateur tout en dispensant les règles qui doivent gouverner le comportement de celui qui veut accéder au rang de comédien.
Et le public peut retrouver Jean-Laurent Cochet, comédien, depuis août 2007, au Théâtre Pépinière-Opéra dans "Aux deux colombes" de Sacha Guitry, dont il a assuré la mise en scène, mais également lundi 21 janvier 2008, dans ce même lieu, pour une exceptionnelle lecture à une voix de "Une fille pour le vent" de André Obey.
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