Tout a commencé avec la rencontre de Henrik Orring, Fredrik Berglind-Dehlin et d’Audrey Pic : trois guitaristes.
Et pourtant ce n’était pas évident pour eux, qui vivent dans différentes villes de Suède et de France. La volonté de jouer ensemble leur a fait surmonter les difficultés, tous européens après tout, alors libre circulation…
Un batteur et un bassiste sont venus les rejoindre.
Parce qu’ils ne sont pas au bout de cette fête inépuisable, ils sortent un deuxième album Here comes the wind chez Brille.
Après neuf mois de répétition, isolés dans une ferme aux environs de York, ils entrent en studio, leurs compositions toutes chaudes.
Envelopes et non the Envelopes comme on peut trouver parfois dans nos recherches.
Il y a fort à parier qu’il s’agit bien d’un clin d’œil à Frank Zappa, à son album Ship arriving too late to save a drowning witch, ce qui ne nous étonne pas beaucoup pour un groupe de guitaristes.
Alors, expérimentations, folie, joie de vivre, allons-y ! ils prennent tout en bloc. Sur la majorité des morceaux, la voix d’Audrey Pic arrive acidulée, elle chante à la manière d’une petite délurée qui s’amuserait sous les étoiles. Parce que tout ça n’est pas sérieux ; jouissif, c’est bien assez.
Alors le vent se lève avec leurs onze titres qui chassent si bien toute morosité. On commence avec "Party", puis "freejazz" qu’il nous gratifie d’un clip champêtre,
"Heaven", "Smoke In the Desert, Eating the Sand, Hide In the Grass", "Life on the Beach”, "Boat", "Put on hold", "I’d like 2 CU", "I’m in love and I don’t care who knows it", "What’s the Deal?", "Seawise".
Ce qui annonce plutôt bien la couleur. La mer est sage ? A d’autres …
Pas de place pour les frustrations, ils sont bien ensemble et ça s’entend. Avant de repartir chacun de leur côté, et de retourner à leur langue natale, ils nous livrent cette année un album exaltant.
Alors, ne boudez pas votre plaisir et profitez de la liesse contagieuse de Envelopes.
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