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Palais des Congrès  (Paris)  24 mai 2003

Habitué à des shows souvent bruitistes d’une redoutable efficacité durant les années 90 et intégrant une partie acoustique particulièrement appréciée, Neil Young a décidé pour sa nouvelle tournée printanière de bannir toute électricité en laissant son backing band à l’écurie. Le vieux loup du rock a donc plus d’un tour dans son sac, chacun de ses concerts réservant son pesant de surprises et ce n’est pas un public de vieux babas - ménagères de moins de 50 ans (un minimum fortuné tout de même vu les tarifs quasi-rédhibitoires appliqués) qui va l’inciter à se transformer en juke-box vivant pendant trois heures.

La première partie du concert (une petite heure trente) voit donc Neil Young jouer les dix chansons de son nouvel album à paraître prochainement. Ce disque est en réalité assez conceptuel dans la mesure où toutes les chansons mettent en scène les mêmes personnages appartenant à une famille originaire de Greendale : le canadien narrant, entre les morceaux, les chaînons manquants de l’histoire.

Il va sans dire que la majeure partie du public n’est pas au courant de l’organisation du concert et manifeste parfois ouvertement son mécontentement : un spectateur allant même jusqu’à lui suggérer de jouer "Harvest" au lieu de s’exprimer si longuement entre les morceaux, ce qui laissera l’ex-Buffalo Springfield complètement imperturbable …. comme on pouvait s’y attendre.

En résumé, une première partie de show déroutante mais passionnante notamment grâce au charisme du canadien (son intégrité et sa longévité durant près de 35 ans y étant également pour beaucoup).

Après une pause annoncée d’une vingtaine de minutes, Neil Young fait son retour dans une salle cette fois en délire, déclarant ironiquement au passage que maintenant, tout le monde allait connaître les titres joués. Et d’attaquer par "Lotta Love" extrait du trop souvent sous-estimé "Comes A Time" suivi d’ "Expecting To Fly" , l’autre grande réussite signée NY de "Again", deuxième album du Buffalo Springfield paru en 1967.

La public a ensuite droit à un tir groupé de 1970 avec "Old Man" (même si ce morceau figure sur "Harvest" ) et l’immense "Don't Let It Bring You Down" extrait de "After The Gold Rush" . Il est assez incroyable de constater, sur ces titres ‘connus’, que le temps a gardé la voix du canadien quasiment intacte.

Histoire de graver à jamais cette soirée sur les tablettes en faisant la joie des bootleggers, Neil Young se fend pour la première fois de "Winterlong" , à la 12-cordes, une rareté de 1969, uniquement disponible sur le coffret "Decade" . Suit ensuite un classique absolu de notre homme au piano ("After The Gold Rush" ) avant un morceau plus récent extrait de "Harvest Moon" de 1992 : le très beau "War Of Man" .

Puis comme à chacun des concerts de cette tournée, Neil Young terminera sa prestation, après s’être retiré quelques instants, par "Heart Of Gold" (également extraite de "Harvest" ). Il ne fallait donc rien de moins que dix nouvelles chansons et une bonne poignée de classiques finement sélectionnés pour amortir le prix de la place, mais de toute façon qui pouvait en douter … Neil Young connaît son affaire …

 

Setlist :
Falling From Above
Double E
Devil's Sidewalk
Leave The Driving
Carmichael
Bandit
Grandpa's Interview
Bringin' Down Dinner
Sun Green
Be The Rain
---
Lotta Love
Expecting to Fly
Old Man
Don't Let It Bring You Down
Winterlong
After the Goldrust
War of Man
---
Heart of Gold

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