Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Devastations - Blonde Redhead
Bataclan  (Paris)  17 avril 2008

Relativement peu de monde au Bataclan en ce début de soirée pour accueillir les Devastations, première partie de Blonde Redhead.

C'est vrai que les vacances scolaires proches ajoutées au Printemps de Bourges qui bat son plein font craindre un manque de spectateurs, ce soir, pour venir voir ce qui reste un des groupes les plus excitants de ces 15 dernières années, le trio Blonde Redhead.

Devastations arrive donc devant une salle encore à moitié vite, et c'est avec une certaine joie que nous nous apprêtons à accueillir ces australiens dont l'album Yes U, sorti à la fin de l'an dernier, était une très belle réussite.

Pourtant, dans la semi-obscurité qui entoure le groupe à peine éclairé d'un affreux halo bleu, on découvre un trio un peu crispé à l'attitude un rien "frimeuse" qui délivre un son crachoteux et informe aux antipodes de ce que l'on peut entendre sur leur album. Tout est étouffé, brouillon, et même lorsque un câble sera arraché par accident d'un des boitiers du chanteur, aucune différence ne sera perceptible. On devine les titres que l'on adore sur disque, mais joués trop vite, avec un son trop brut pour rendre l'atmosphère sombre et pesante du disque. On se retrouve face à un combo de rock garage qui n'arrivera pas, si ce n'est sur la fin du set, à faire monter la pression et à captiver le public.

Dommage, mais peut-être que Devastations mériterait de jouer en tête d'affiche dans un club plus petit tel que la Maroquinerie, nul doute que le résultat serait plus à la hauteur.

Le temps d'un long changement de scène, le Bataclan se retrouve finalement largement rempli, aussi bien en bas qu'au balcon. C'est donc devant un public finalement et heureusement très présent et semble-t-il déjà acquis à la cause du groupe que les Blonde Redhead entrent sur scène sous un tonnerre d'applaudissements.

Au fil du temps, et des concerts qui passent tout au long d'une carrière irréprochable depuis La Mia Vita Violenta jusqu'à 23 (dernier album en date), Amedeo et Simone Pace et Kazu Makino ont toujours la même envie et le même plaisir à partager leur musique avec leur public. Un plaisir communicatif qui ne tarde pas à faire monter la température dans le Bataclan sur les déhanchements terriblement sensuels de Kazu dans une petite robe dont elle a le secret.

Mais c'est Amedeo qui ouvre véritablement le bal de sa voix si particulière flirtant toujours avec les aigus (Kazu elle, flirte plutôt avec les super-aigus !). Tous les titres qui seront joués ce soir proviennent de 23, bien entendu, mais aussi de leur précédents albums sans pour autant (dommage) aller piocher trop loin dans leur carrière (le groupe possède désormais un sacré back catalogue de tubes potentiels, difficile d'imaginer un concert de 5 heures). Pas d'inédits, ni de reprises improbables ce soir donc.

Entre basse et guitare, Amedeo s'en donne à cœur joie tandis que derrière sa batterie, Simone est concentré, les yeux rivés vers le ciel et s'occupe outre de ses futs de quelques appareils électroniques comme à son habitude.

Kazu, derrière son petit clavier rouge lâchera souvent sa basse pour s'installer devant et déchiffrer ses notes (écrites semble-t-il en japonais) dans un petit cahier assez mal organisé; si on en croit le timing parfois vraiment limite afin qu'elle retrouve la bonne page alors que le titre à déjà été lancé par les 2 frangins. Et puis, quand elle n'est ni à la basse, ni au clavier (et pas davantage à la guitare puisqu'elle aura joué ce soir encore de la presque totalité des instruments), Kazu prend le micro à deux mains et offre au public quelques pas de danse en bord de scène, en agitant ses frêles jambes de jeune fille … totalement captivante et hypnotique.

La puissance de feu du trio est remarquable et la complicité du trio fait plaisir à voir, Kazu et Amedeo s'amusent entre eux et si Kazu n'allait pas vers le public, on pourrait presque avoir l'air de voyeurs en train de regarder un concert privé par le trou de la serrure du studio.

Au premier rappel, le groupe jouera enfin "23". Etonnant de puissance et d'énergie pour un titre qui, sur disque, semble tellement injouable à 3 personnes seulement. Ce titre mettra définitivement tout le monde d'accord, Blonde Redhead est le meilleur groupe de rock après Sonic Youth. Tant pis pour les autres !

Il ne reste plus qu'à espérer un nouvel album très bientôt pour revoir à nouveau ce groupe remarquable sur scène, une vraie bonne raison de croire que le rock n'est pas mort et reste plus sexy que jamais !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Misery is a butterfly de Blonde Redhead
La chronique de l'album 23 de Blonde Redhead
La chronique de l'album Penny Sparkle de Blonde Redhead
La chronique de l'album Barragàn de Blonde Redhead
La chronique de l'album Masculin Féminin de Blonde Redhead
La chronique de l'album Sit Down For Dinner de Blonde Redhead
Articles : Photos Blonde Redhead et Girls in Hawaii - La Route Du Rock
Blonde Redhead en concert au Festival La Route du Rock 2004 (dimanche)
Blonde Redhead en concert au Festival Primavera sound 2007 (vendredi)
Blonde Redhead en concert au Festival Le Printemps de Bourges 2008 (Vendredi)
Blonde Redhead en concert au Festival Rock en Seine 2011 - Programmation du samedi
Blonde Redhead en concert au Festival La Route du Rock #21 (samedi 13 août 2011)
La conférence de presse de Blonde Redhead (août 2004)
La chronique de l'album Yes U de Devastations


en savoir plus :

Devastations sur Myspace
Blonde Redhead sur Myspace
Le site officiel des Blonde Redhead

crédits photos : David Didier (retrouvez toute la série sur Taste of indie)


David         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 21 juin 2020 : la Fête de la Musique Sanson

Cette année, pas vraiment de Fête de la Musique, juste un exercice imposé par le gouvernement de faire chanter un titre de Véronique Sanson à tous les musiciens (non nous ne sommes pas en Corée du Nord). De notre côté nous avons réalisé notre 3ème numéro de la Mare Aux Grenouilles à revoir ici. Pour le reste voici le sommaire.

Du côté de la musique :

"As found" de Fugu
"Désordres" de Austyn
"Anda Lutz" de Cie Guillaume Lopez
"A l'instinct A l'instant" de Daniel Jea
"Cérébro dancing" de Epilexique
"Cobra" de François Club
"Coquette" de Hailey Tuck
"Springtime with no harm" épisode 18 des mixes de Listen In Bed
"Fanfare XP, volume 2" de Magic Malik
"Avec son frère" de Volo
"Safeplace" de Yadam
et toujours :
"Après le soir" de Camille Bénâtre
"Le love & le seum" de Charles-Baptiste
"New age norms 1" de Cold War Kids
Interview de Datcha Mandala autour de leur album "Hara"
"Mutations Les chimères de Clément Janequin" de Ensemble Thélème & Quatuor XASAX
"Le sismographe / Noyé" de Gontard!
"La battue" de Les Marquises
"Two Lovers" 17eme mix de Listen in Bed
"C'est la vie" de Olivier Perrot
"Knot" de The Nits
"To save what is left" de Roseland
"Parisienne" de Sarah Lancman

Au théâtre

l'actualité du spectacle vivant avec en "direct live" :
"Hedda" au Théâtre de Belleville
"Fabrice Petithuguenin - C'est compliqué" au Théâtre Le Bout
et toujours dans un fauteuil de salon avec :
des créations :
"Sales gosses" de Mihaela Michailov
"Le Bonheur (n'est pas toujours drôle)" d'après Reiner Werner Fassbinder
"Pichet Klunchun and myself" de Jérome Bel
"Le pont du Nord" de Marie Fortuit
"Invasion !" de Jonas Hassen Khemiri
"Jimmy's blues" à la Maison de la Poésie
 du classique avec Marivaux en deux versions :
Le Mariage de Figaro" par Jean-Paul Tribout
"La Folle Journée ou le Mariage de Figaro" par Rémy Barché 1ère partie - 2ème partie
Au Théâtre ce soir :
"Am Stram Gram" de André Roussin
"Des choses merveilleuses" de Claude Reichman
"Noix de coco" de Marcel Achard
et du côté des humoristes ::
"Noëlle Perna - Mado la niçoise" 1ère partie - 2ème partie
"Jérôme Commandeur se fait discret"

Expositions :

voir des expositions en "real life" avec la réouverture progtressive des musées :
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"James Tissot (1836-1902), l'ambigu moderne" et "Au pays des monstres - Léopold Chauveau"  au Musée d'Orsay
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières
"La Force du dessin - Chefs-d'oeuvre de la Collection Prat" au Petit Palais
"Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà" au Musée Maillol
"Soleils Noirs" au Louvre-Lens
la salle "Les Nymphas de Claude Monet" au Musée de l'Orangerie
"Le dessin sans réserve. Collections du Musée des Arts Décoratifs" au Musée des Arts Décoratifs
"Le 61 rue de Monceau, l’autre hôtel Camondo" au Musée Nissim de Camondo
et pour ceux qui ont vut l'exposition numérique "Gustav Klimt" à l'Atelier des Lumières à Paris,découvrir celle intitulée "Gustav Klimt, d'or et de couleurs" au nouveau site du Bassin des Lumières à Bordeaux

Cinéma at home avec :

à visionner en "home cinéma" :
des films contemporains :
"Jeune femme de Léonor Serraille
"Soul kitchen" de Fatih Ak?n
"Claire Dolan" de Lodge Kerrigan
de la comédie : "Mr et Mrs Smith" de Doug Liman
du peplum : "La charge de Syracuse" de Pietro Francisci
de l'action : "Kickboxer : Vengeance" de John Stockwell
des films cultes avec :
un western :"La Chevauchée fantastique" de John Ford
du kung fu : "A touch of zen" de King-Hu
du drame à l'indienne : "Vanaja" de Rajnesh Domalpalli
le Ciné-Club des années 60 :
"Qu'est-il arribé à Baby Jane ?" de Robert Aldrich
"Main basse sur la ville" de Francesco Rosi
"Le Tracassin ou Les Plaisirs de la ville" d'Alex Joffé
et une curiosité : "Jack Brooks, tueur de monstres" de Jon Knautz

Lecture avec :

"Le jour où Kennedy n'est pas mort" de R.J. Ellory
"Mauvaise graine" de Nicolas Jaillet
"Une immense sensation de calme" de Laurine Roux
et toujours :
"Et les vivants autour" de Barbara Abel
"L'iguane de Mona" de Michael Uras
"Mothercloud" de Rob Hart
"Trahison" de Lilja Sigurdardottir

Froggeek's Delight :

Toute la semaine des directs jeux vidéo, talk show culturel, concerts en direct sur la FROGGY'S TV

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=