Suite à la sortie de son album L’Espoir, Cali se pose trois jours au Zénith de Paris.
Le concert débute par des images de manifestations en rouge, noir et blanc projetées sur la scène du Zénith. Cali déboule sur scène en courant, un mégaphone à la main. Le public se lève immédiatement et c’est parti pour "1000 cœurs debout", très énergique…
Il enchaîne avec les titres "Je ne te reconnais plus" et "Comme j’étais en vie", tous deux extraits de son dernier album. "Pensons à l’avenir" et "Je m’en vais" nous rappellent ses précédents albums.
Dès les premières mesures de "Elle m’a dit", le public saute dans tous les sens. Au milieu du titre, Cali fait semblant de sauter dans le public et s’arrête au bord de la scène. Sur l’écran passent alors des images de lui en train de slammer. Cali s’adresse à l’écran : " Petit con, tu n’en as pas marre de tes conneries ? Comme tu étais jeune… etc.", avant de reprendre sa guitare et de finir ce titre dans une ambiance survoltée.
Le groupe (Cali est accompagné de six musiciens) vient alors se poster sur l’avancée de la scène et interprète "Sophie Calle n°108", "Je suis laid" et "J’ai besoin d’amour". Cali fera d’ailleurs monter une fille sur scène pour danser tout le long de cette chanson.
Les lumières s’éteignent et on retrouve Cali, dos au public, face à l’écran où sont projetées des images de son grand-père et de villages en guerre. Un "Giuseppe et Maria" très émouvant. Il dédiera le titre suivant à Baba Traoré et plus largement aux sans papiers. Pour continuer sur le sujet, il enchaîne sur "Pas la guerre" avec un petit clip animé qui tourne en boucle sur l’écran.
Vient alors l’un des morceaux phare son dernier album : "Résistance" qu’il scande et hurle, le poing levé, devant des images de fumigènes et de CRS. "Je te souhaite à mon pire ennemi" viendra calmer un petit peu le jeu, bien que la colère soit encore très présente sur ce titre. Un dernier titre et le groupe quitte déjà la scène. Le concert reprend avec "L’espoir", suivi d’un "Droit des pères", lui aussi très émouvant.
Cali nous annonce alors une surprise. Lors du tournage du film Magique (sortie le 22/08/2008), il a rencontré Marie Gillain et elle le rejoint pour chanter "Je me sens belle". Cali repart avec "Amoureuse" (après avoir demandé d’allumer tous les briquets, les portables ou les torches) et "Qui se soucie de moi".
Grand fan de U2, il ne peut s’empêcher de reprendre le fameux "With or without you" des irlandais.
A la fin de "L’amour parfait", Cali souffle sur les petites lumières de la scène comme sur des bougies et quitte la scène. Il reviendra quelques minutes plus tard, accompagné de l’acteur Tchéky Karyo pour reprendre le célèbre "Hallelujah" de Leonard Cohen.
Il nous parlera ensuite de "Roberta", avant d’entamer "C’est quand le bonheur" et de se jeter dans le public.
Le tour du zénith effectué, une version très originale de "Dolorosa" finira le concert.
Autant dire que j’ai carrément été bluffé par ce concert. Cali a passé son temps à sauter, à courir, à se jeter par terre.
Un concert avec une énergie très vite communiquée au public, un concert engagé, électrique, énergique, survolté, enthousiasmant. Que du bonheur !
Une seule envie : revenir les deux soirs suivants pour revoir ça ! C’est quand le bonheur du prochain passage à Paris ? |