Excalibur II, l’Anneau des Celtes est un disque hors du temps, un disque que l’on pourra réécouter dans 150 ans et simplement se dire que c’est beau.
Ceux qui aiment le genre y trouveront leur compte de romance, d’aventure musicale, d’imaginaire et d’orchestrations étoffées.
Il y a certes quelques arrangements qui sonnent un peu comme Jean-Jacques Goldman (ce qui est à la fois positif et moins positif, selon les goûts de chacun). Mais à l’écoute d’Excalibur, l’esprit voyage, vole d’Irlande en Bretagne, de la table ronde à l’héritage moderne des musiques celtes et festives.
Il y a entre autres des guitares, des percussions, une harpe, un piano, des cornemuses bien sûr, beaucoup d’anglais et un peu de français, des flûtes virevoltantes, des voix d’homme qu’on croirait venues du fond du Loch Ness, des voix de femmes qu’on imagine irlandaises a capella sur la Lande, et bien sûr des coups de tonnerre, le son de la pluie qui tombe...
Même si les orchestrations et lyrics sont parfois typés années 80 (Roger Taylor, Era), il y a dans cet album le souffle épique qui manque bien souvent aux comédies musicales.
Excalibur II prolonge donc l’épopée avec brio et générosité. |