C’est joli à regarder, c’est bien tourné, on se surprend à avoir peur et à être tenu en haleine par le suspense et l’atmopshère sombre, glauque et angoissante. Du moins au début.
Halle Berry joue un docteur spécialisé en psychologie criminelle, Miranda Grey, qui, du jour en lendemain et sans n’y rien comprendre, se retrouve, parmi ses patientes, dans une cellule du pénitencier psychiatrique pour femmes de Woodward. Alors qu’elle est accusée d’avoir tué son mari, le directeur de l’établissement, elle va tenter de prouver son innocence, à travers sa propre enquête, même si celle-ci la mène au-delà de la rationalité...
Thriller paranormal à tendance psychiatrique, Gothika est intéressant sur la forme. Mais que sur la forme. Car il est vraiment difficile d’adhérer aux grosses ficelles de cette machine hollywoodienne.
La pesanteur du scénario, les rebondissements de dernière minute, les explications hâtives et expéditives, les courses-poursuites dans les couloirs, les analyses psychanalytiques de comptoir, aucune lourdeur n’est épargnée au spectateur.
Tout comme dans les Rivières Pourpres, les évènements s’enchaînent trop rapidement dans la dernière partie du film, pour ne former qu’un ensemble flou et bâclé.