Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Apple Jelly
Nanana Club  (Mvs / Anticraft)  octobre 2008

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le succès de Gorillaz vous horripilait, et pourquoi la pop anglaise (on s'accorde tous à dire que Gorillaz rentre dans la case pop, non ?) vous touchait une oreille sans ébranler l'autre ? Si oui, moi aussi.

Et le seul constat saisissant en cette fin d'année 2008, c'est que j'aurais bien aimé moi, bon français, posséder un groupe d'ici qui puisse atteindre ce niveau, lorgner vers le succès sans restreindre la mélodie à sa plus simple portée.

La nouvelle venue (encore que... le groupe s'est vu fermer moult portes avant l'entrée chez MVS) d'Apple Jelly change radicalement la donne. Vous pourrez aimer, cracher, renacler, pire encore, passer à côté, rien n'effacera le fait que les frères Jelly publient ici un premier album héroïque, mettant de côté le sempiternel "premier album accidentel sur lequel trône un faux tube régnant sur neuf autres titres médiocres".

Pour brouiller un peu les cartes, chaque titre porte des noms alambiqués, et l'album est un bras d'honneur au premier degré. Un délire enfantin qui n'hésite pas à enjamber le terrain miné ("hip hop-electro-pop") pour délivrer au moins six tubes potentiels sur son premier effort, dont "The Punk" (les branchés détesteront, et alors ?) qui réduit à l'état de confiture les tentatives mollassonnes qu'on s'inflige tous sur Myspace tous les jours.

Second fait marquant, le groupe n'est pas parisien. Une lueur d'espoir pour tous les groupes de province que le salut se situe encore entre Noir Désir et Moby ("Bonjour Maubeuge, on est les Dirty stars from Sisteron, voilà notre tube"). Nanana Club est un album dépolitisé où le message est musical, la parole y est un subterfuge, une excuse, aux meilleures mélodies ("Don't you know who I think I am") qui plongent ouvertement dans la FM classe.

A l'heure où s'écrivent ces lignes, une brassée de groupes tentent l'expérimentation pour justifier les cachets d'intermittence misérables, le tout afin de conserver l'indépendance qui les a fait connaitre auprès de 15 personnes un soir de décembre. Apple Jelly prend le revers de cette tradition typiquement française. Quelques fois un peu pompier ("After life of the party", prétexte à un refrain gimmick, ou Fame in Famy, disposant du pire solo d'harmonica jamais entendu), les deux frères gardent malgré tout le cap sur la pop, basse en avant sur tous les titres.

Preuve définitive qu'aimer Macca et Serge G. reste possible, sur un territoire monochrome set. Nanana Club possède la fraîcheur des premiers albums qui n'ont pas à dire leur nom pour séduire un public acquis d'avance à leur cause.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Die, Motherfucker ! Die !!!  de Apple Jelly
Apple Jelly en concert au Fil (6 juin 2009)

En savoir plus :
Le site officiel de Apple Jelly
Le Myspace de Apple Jelly


Little Tom         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

• Edition du 2024-04-14 :
Burning Heads - Embers Of Protest
Waxahatchee - Tigers Blood
Bertrand Betsch - Kit de survie en milieu hostile
Nikita Mndoyants - Prokofiev
Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler - Alas
Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne - Arnold Schönberg : Pierrot Lunaire
Thomas de Pourquery - Let the monster fall
Chaton Laveur - Etat Sauvage
Cyrille Dubois & Tristan Raës - Louis Beydts : Mélodies & Songs
Madame Robert - C'est pas Blanche-Neige ni Cendrillon
Chu Chi Cha - Sin Miedo
The Black Enderkid - Symptom Of Decline
Michelle David & the True Tones - Brothers and Sisters
Wizard - Not Good Enough

• Edition du 2024-04-07 :
Partie - Théâtre Silvia Monfort
La Mare Aux Grenouilles #83 - Talk Show Culturel
Dal Sasso Big Band - Le Carnajazz des animaux
Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce - Eden Beach Club
PALES - Sweet Needles - Soviet Suprem - Mazingo - Ni Vus Ni Connus
Lucie Folch - Ailleurs
Down To The Wire - Deep In Denial
Palace - Ultrasound
Terestesa - Bella Faccia
Sophie Cantier - Songez
 

• Archives :
Keigo Mukawa - Maurice Ravel : Complete works for solo piano
Lisatyd - Fishtalk - Ni Vus Ni Connus
Vanessa Philippe - L'amour c'est chiant
Mohamed Najem - Jaffa Blossom
Frustration - Our Decisions
CXK - Castèls dins la luna
Dynamite Shakers - Don't Be Boring
Johnnie Carwash - No Friends No Pain
Esparto - Nous célébrer
Michel Portal & Michel Dalberto - Berg, Brahms, Schumann, Poulenc
Louise Jallu - Jeu
Camille Bénâtre - Dommage
La Mare Aux Grenouilles #82 - Talk Show Culturel
CocoRosie - Elevator Angels EP
Bad Juice - Watertank - Intrusive Thoughts - The Darts - Mélys - Ni Vus Ni Connus
Judas Priest - Invincible Shield
Ecr.Linf - Belluaires
Iamverydumb - Queenside Castle
Karkara - All is Dust
Jean-Marc Millière / Sonic Winter - Five to the Floor
Claude Tchamitchian Trio - Naïri
Tangomotán - Motán
Junon - Dragging Bodies to the Fall
Chester Remington - Almost Dead
Les Diggers - Atmosphérique
Tara - Sekoya
Nicolas Jules - Ravage Club - Nouriture - Les Tambours du Bronx - Heeka - Ni Vus Ni Connus
La Mare Aux Grenouilles #81 - Talk Show Culturel
Sprints - Letter to Self
Laetitia Sadier - Rooting For Love
- les derniers albums (7489)
- les derniers articles (354)
- les derniers concerts (2393)
- les derniers expos (5)
- les derniers films (20)
- les derniers interviews (1131)
- les derniers livres (8)
- les derniers oldies (20)
- les derniers spectacles (9)
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=