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puce DjeuhDjoah - Joseph Léon - Hugh Coltman
L’Alhambra  (Paris)  11 mars 2009

Affiche de grande classe ce soir à l’Alhambra. Hugh Coltman, le plus parisien des américains se produit ce soir dans la capitale avec en première partie du Songwriting de bon aloie. Précédé par les très bons échos de son album Stories from the safe house, la salle affiche complet et le public se compose forcément de fins connaisseurs.

Finalement, c’est le décomplexé DjeuhDjoah (Georges-Olivier d’après ses parents) qui ouvre la soirée. Invité surprise de ce soir, le jeune homme déroule son tapis pour se mettre à son aise et muni d’une guitare entame son quart d’heure de gloire.

Avec une décontraction sans faille, il prodigue de la chanson existentielle ("Comment me gratter quand je joue de la gratte") et de la ritournelle qui pousse le quidam à la réflexion ("Du boulot"). Tellement heureux d’être là que rien ne peut ébranler sa motivation, il réussit à motiver gentiment un public, il est vrai, un peu surpris de prime abord.

Joseph Léon, la véritable première partie annoncée prend la suite, lui aussi simplement muni d’une guitare folk. Il a bien assimilé les références folks, blues et country des illustres héros américains et anglais, mais le trac n’est pas son meilleur ami et Joseph ne semble pas des plus à son aise. Un coup d’œil systématique sur sa playlist rangée dans sa poche entre chaque chanson, il abandonnera même l’une d’elle après deux essais infructueux.

Pas de blabla superflu (pas du tout même), les titres s’enchaînent et coulent limpidement. Très bien fait mais peut-être trop proche des originaux pour convaincre pleinement, il réussit néanmoins à satisfaire un public charmé et sans doute sensible à ses maladresses.

Après vingt minutes d’entracte (une voix féminine dans les hauts parleurs nous ayant judicieusement précisé que le bar était ouvert !), le très attendu Hugh Coltman arrive enfin tout sourire.

Entouré de la fine équipe des Persuaders, composée d’un batteur, d’un contrebassiste/bassiste, d’un guitariste et d'un clavier, le frontman se dirige vers le devant de la scène où l’attend un stock de guitares folk et électrique et autres ukulélé ou harmonica.

L’américain entame son set par un "Greener than blue" tout en douceur. Le ton est donné. Malicieux, communicatif et inévitablement sympathique, il fait allumer la salle pour voir son public, se découvre et se raconte simplement entre les chansons.

Le public tout acquis est aux anges et chante sans se faire prier. Pop, folk, jazzy, soul, reggæ, Hugh semble à l’aise dans tous les registres et réussit à créer son univers propre.

Soirée de fête pour Hugh qui joue à l’Alhambra dans sa plus grande salle parisienne. Il se fait donc plaisir et invite Krystle Warren pour l’accompagner sur "All the lovers come and go these days" où d’une voix chaude elle répond à l’américain pour un duo langoureux.

Puis l’ambiance se fait festive sur le ska de "Magpie" et le public exulte pour l’entraînant "Could you be trusted" ou pour son biggest hit "On my hands". Jouant la presque totalité de son album, il dissémine cependant habilement quelques nouvelles pépites. Resté seul sur scène et voulant la totale-acoustique, il teste la résonance de la salle et la puissance de sa voix pour un "Sixteen" qui finira pourtant amplifié d’un simple micro. Finalement, le concert se conclut sur un nouveau morceau "Apologize" qui se transforme en un "Jealous guy" possédé.

Mais sous l’insistance du public, le quintet revient et débute le rappel par une reprise sautillante et enjouée de "In the Summertime" de Mungo Jerry.

Puis Hugh fait monter sur scène tous ses invités dont Spleen et Sandrine Nkaké, sculpturale chanteuse soul, pour l’accompagner sur une dernière chanson et conclure ainsi cette soirée sur un "Slow movin Traffic" collégial.

Hugh Coltman a fait ce soir une démonstration de ses talents humains et musicaux. Soirée classieuse à l’Alhambra. Et quand il y a la classe, il n’y a rien d’autre à ajouter.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Hard as Love de Joseph Léon
La chronique de l'album The Bare Awakening de Joseph Leon
L'interview de Joseph léon (3 avril 2009)
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La chronique de l'album Shadows, Songs of Nat King Cole de Hugh Coltman
La chronique de l'album Who's happy ? de Hugh Coltman
Hugh Coltman en concert à Paléo Festival #34 (2009)
L'interview de Hugh Coltman (21 novembre 2008)

En savoir plus :
Le Myspace de DjeuhDjoah
Le Myspace de Joseph Leon
Le Facebook de Joseph Leon
Le site officiel de Hugh Coltman
Le Facebook de Hugh Coltman

Crédits photos : David Didier (Toute la série sur Taste of Indie)


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# 22 septembre 2019 : Fin d'été

Fin d'été c'est le titre du nouvel album de Samir Barris, on vous en parle en ces premiers jours d'automne, tout comme les autres sorties musicales, littéraires, théâtrales, cinématographiques et muséales qui ont retenu notre attention cette semaine. C'est parti !

Du côté de la musique :

"Corpse flower" de Mike Patton & Jean Claude Vannier
Rencontre avec Joseph Fisher autour de "Chemin Vert", assortie d'une session acoustique à découvrir ici
"Prokofiev : Visions fugitives" de Florian Noack
"The basement tapes" de Mister Moonlight
"The uncompleted works volume 1, 2 & 3" de Nantucket Nurse
"Là-Haut" de Gérald Genty
"Ilel" de Hildebrandt
"Buxton palace hotel" de Studio Electrophonique
"Vian" par Debout sur le Zinc
"Impressions d'Afrique" de Quatuor Béia & Moriba Koita
"Fin d'été" de Samir Barris
et toujours :
"Schlagenheim" de Black Midi
"Tokyo dreams" de Dpt Store
"Terry Riley : Sun rising" de Kronos Quartet
"Diabolique" de l'Epée
"Mer(s) : Elgar, Chausson & Joncières" de Marie-Nicole Lemieux
"Like in 1968" de Moddi
"Voodoo queen" de One Rusty Band
"Moon" de Violet Arnold

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"L'Autre monde ou les Etats et Empires de la Lune" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Le Misanthrope" à l'Espace Cardin
"L'Animal imaginaire" au Théâtre de la Colline
"Data Mossoul" au Théâtre de la Colline
"Danser à la Lughnasa" au Théâtre 13/Jardin
"Le Frigo" au Théâtre de la Tempête
"A deux heures du matin" au Théâtre L'Atalante
"La Veuve Champagne" au Théâtre de la Huchette
"Le Square" au Lavoir Moderne Parisien
"Jo" au Théâtre du Gymnase
"Jean-Marie Galey - Ma Comédie française" au Lavoir Moderne Parisien
"Ah ! Félix" à l'Eglise Sainte-Eustache
"Le Voyage musical des Soeurs Papilles" à la Comédie des 3 Bornes
"Lucie Carbone - Badaboum" à la Comédie des 3 Bornes
"Casse-toi diva" au Théâtre La Croisée des Chemins
"Nora Hamzawi" au Théâtre du Rond-Point
des reprises
"Letzlove - Portrait(s) Foucault" aux Plateaux Sauvages
"One night with Holly Woodlawn" aux Plateaux Sauvages
"Diva sur Divan" à la Comédie Bastille
"La Liste de mes envies" au Théâtre Lepic
et la chronique des spectacles à l'affiche en septembre

Expositions avec :

"Mondrian figuratif" au Musée Marmottan-Monet
"L'Age d'or de la peinture anglaise - De Reynolds à Turner" au Musée du Luxembourg

Cinéma avec :

"Ne croyez surtout pas que je hurle" de Franck Beauvais
Oldies but Goodies avec "Marie pour mémoire" de Philippe Garrel
et la chronique des films à l'affiche en septembre

Lecture avec :

"Barbarossa : 1941. La guerre absolue" de Jean Lopez & Lasha Otkhmezuri
"Bête noire" de Anthony Neil Smith
"Dictionnaire égoiste de la littérature mondiale" de Charles Dantzig
"Gaeska" de Elrikur Orn Norddahl
"Les refuges" de Jérôme Loubry
"Liquide inflammable" de Robert Bryndza
et toujours :
"Ici seulement nous sommes uniques" de Christine Avel
"Les altruistes" de Andrew Ridker
"Les yeux fumés" de Nathalie Sauvagnac
"Un autre tambour" de William Melvin Kelley
"Un mariage américain" de Tayari Jones
"Week end à New York" de Benjamin Markovits

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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