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A woman a man walks by  (Island Records / Universal)  mars 2009

Après White shalk sorti en 2007, album très très épuré, fait de pas mal de balades intenses au piano, PJ Harvey nous avait étonnés en délaissant totalement les envolées de guitares et la rage vocale, pour un objet plus intimiste. Jusqu’au look, à l’opposé des précédents, il faut dire une longue robe victorienne, ça tranchait.

Tout beau qu’il était, on est quand même content de retrouver l’électricité sur ce nouvel opus et une production digne d’un John Parish. L’album est en fait très riche en style, en sons, que ce soit des morceaux rageurs à la limite du punk, des balades au piano et orgue ou du style plus folk.

Superbe balade rock que ce "Black hearted love", très proche de l’esprit Stories from the city, stories from the sea avec, au lointain, quelques guitares accrocheuses façon Sonic Youth, et déjà Polly Jean y chante superbement.

Mélange de country et rythm’n’blues, "Sixteen fifteen fourteen" est bien rythmée, mêle ukulélé, guitare sèche, orgue, guitare electrique et PJ adopte une voix sensuelle et rageuse à la fois.

Sur "Leaving California", la belle pose une voix fragile, moins rageuse, pour une chanson mélancolique à l’orgue, piano et ukulélé encore. Ce morceau vous reste bien en tête, belle mélodie mélancolique, on croirait entendre du Portishead avec ce timbre si proche de celui de Beth Gibbons.

"The chair" est un morceau très décousue, un brin barré, alternance de notes de synthés sombre et entêtantes, puis ces accélérations de guitares.

Au départ, "A woman a man walks by / The crow knows where all the little children go" apparaît très très punk, elle aurait sa place sur l’album Uh huh her. Polly Jean y prend une voix explosive, entre Nina Hagen, Janis Joplin et Patti Smith, au milieu de guitares nerveuses en diable. A la moitié du morceau, le style part en vrille avec une ambiance de percus africaines, un délire de son au synthé à la Robert Wyatt voire Mike Oldfield, quand PJ Harvey se met à la world music, étonnant et jouissif.

Retour du ukulélé (à moins que ce ne soit un banjo) sur "The soldier", sympatoche balade folk, auquel se conjugue la mélancolie d’un piano. PJ est un peu en transe sur "Pig will not", rock très nerveux sur lequel elle crie, a la rage, on a même l’impression qu’elle aboie par moment, le tout sur un déluge de guitares une chouille saturées dans un style qui n’a clairement rien à envier aux Pixies et Sonic Youth. La fin du morceau est habile, on a l’impression que le jack de la prise son des guitares est débranché, il ne reste plus que le piano qui conclut.

Entre les guitares planantes, la basse et l’ambiance sonore, "Passionless, pointless" s’apparente à un peu à du Radiohead époque Kid A et s’inscrit dans une ambiance qui collerait bien au style de l’album Stories from the city, stories from the sea.

Juste dommage que l’album se termine sur un morceau un peu ennuyeux – "Cracks in the canvas" – avec ses trois notes de synthés et banjo qui ne décollent pas.

Pour le retour de l’électrique, PJ Harvey fait donc un come back percutant et inflige un KO fulgurant à tout ceux qui croyaient qu’elle était blasée des guitares nerveuses, torturées, toujours au service de belles mélodies, le tout dans un torrent de chant sensuel et rageur.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de PJ Harvey
Le Myspace de PJ Harvey


Yannick Maquenhen         
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