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puce Festival International Benicàssim #15 (2009)
The Coronas - Anni B Sweet - Naïve New Beaters - La Bien Querida - Los Coronas - Oasis - Gang of Four - Telepathe - Glasvegas  (Benicàssim, province de Castellón)  jeudi 16 juillet 2009

C’est ma deuxième édition personnelle, après 2008 où l’affiche était plus dense et plus riche (avec notamment l’ami Morrissey, The National, The Raconteurs, Gnarls Barkley, les Kills, Mika…). Je suis plutôt un habitué des galettes saucisses et de l’intimité de ma petite Route du Rock mono-scène, où j’effectue un pèlerinage fidèle depuis 1997. Un changement radical donc, de climat, d’ambiance et de population !

Après avoir scruté semaine après semaine la composition progressive du line up, voilà que commence l’heure des choix, sitôt les horaires et la répartition des scènes affichés sur le site (à noter que le festival commence à verser sérieusement dans le mercantile cette année, puisque fini le petit pdf à télécharger avec le programme complet… à la place un joli livret à 7€ à acheter sur place ou alors une bonne dose de patience et beaucoup de clics sur les fiches artistes pour se constituer son petit planning perso qui fera la jalousie ou l’admiration des autres Fibers !).

Bref, cet instant à la fois attendu et redouté va une fois de plus donner lieu à des choix cornéliens : Oasis vs The Walkmen, Gang of Four vs Telepathe, Paul Weller vs Magazine, Peaches vs Franz Ferdinand, White Lies vs TV on the Radio… Les programmateurs sont cruels mais la météo se chargera de faciliter la prise de décision comme nous le verrons plus tard…

Je quitte donc mon cher pays toulousain, l’esprit serein et bien préparé. Après 7h de trajet dans une chaleur étouffante, me voilà enfin en terrain connu : la route déverse un flot continu de festivaliers en tenue de plage, la bière coule déjà elle aussi à flot et je comprends très vite que l’édition 2009 sera différente de 2008. Le festival est sold-out et il y a beaucoup beaucoup de monde… Bracelet au poignet (merci Froggy), je fonce au camping en espérant dégotter une bonne place (on n’insistera jamais assez sur le choix de l’emplacement et donc du voisinage qui conditionne le bon déroulement d’un festival). C’est raté, et c’est là qu’on regrette d’arriver le jour même alors que le camping est ouvert depuis 3 jours déjà…

Me voilà rejeté loin, très loin et je prends conscience que la marche fera partie intégrante de ces 4 jours ! Je me retrouve incrusté au chausse-pied entre la voie de chemin de fer et la ligne à haute tension, dans une extension du camping qui fleure bon le champ de terre aride où le piquet de tente Quechua 2’’ n’a pas la moindre chance de s’introduire.

Allez, une bonne douche froide et ça repart ! Je fonce vers l’entrée du site pour ne pas perdre une miette. Et là, tous les petits tracas sont oubliés, le sourire revient très vite et les yeux s’humidifient de bonheur : les 4 scènes (Escenario Verde, Vodafone, Fiberfib et Pista Pop) sont particulièrement réussies. La Fiberfib est maintenant à ciel ouvert et agrandie, La Vodafone s’est dotée d’un petit dirigeable télécommandé du plus bel effet, le site est toujours aussi accueillant.

Les festivités commencent avec The Coronas sur la Fiberfib ; devant un public clairsemé, les Irlandais déflorent en douceur cette édition 2009. Je fonce jeter une oreille sur la charmante espagnole Anni B Sweet (sosie vocale de Paula Frazer de Tarnation) dont le folk poursuit la montée en puissance puis c’est le tour des Naïve New Beaters : les Français dont je ne connaissais pas grand-chose sont très à l’aise et communiquent avec le public dans un espagnol magnifiquement matiné d’un bon vieil accent de chez nous ! "Hace mucho calor en el corazon !" Le décor est cheap mais le jeu de scène est chouette et leur électro / hip hop me rappelle les débuts d’Asian Dub Foundation.

Un très bon set que j’interromps sur la fin pour aller voir La Bien Querida. Cette artiste espagnole, dont on me dit le plus grand bien, est certes sympathique mais souffre d’un son très mal réglé et l’ensemble sonne faux…  Retour au Vodafone pour la prestation western de Los Coronas (à ne pas confondre avec les premiers) ; les cuivres sont de sortie, les santiags aussi ! C’est très maîtrisé, le batteur est un métronome mais les morceaux (uniquement instrumentaux) finissent par tourner en rond sur la longueur.

Il est temps de se préparer pour le concert d’Oasis. Bien qu’ayant décroché ou presque après Be Here Now (une éternité), je suis curieux d’assister pour la première fois à un de leurs shows. Le public se presse en masse et les anglais sont très représentés. Au moment de l’entrée sur scène, on assiste (on subit ?) à la nouveauté Brit’ ™ 2009 : le concours de lancer du litre d’Heineken sur les festivaliers de devant qui, par définition, ne se doutent de rien car de dos et se voient recouverts (au mieux) de bière. Les cowboys de la sécurité (non, pas ceux de Los Coronas mais des moins rigolos) ont beau menacé de couper les bracelets des fautifs, rien n’y fait.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos chèvres car le sieur Noel est manifestement dans une fucking mood… Rien ne va : le son, le public, son frangin, tous les prétextes sont bons pour quitter à tout moment la scène, laissant les autres membres du groupe en grand désarroi. Les tubes s’enchaînent et le site prend vite les apparences d’un Karaoké géant car non seulement l’anglais connaît toutes les chansons par cœur, mais adore les faire partager en chantant très très fort !

"Wonderwall" sera déconstruit en deux fois, parce que Noel le vaut bien et le concert s’achève sur fond de Morning Glory avec une jolie impression de gachis.

Du coup, je n’ai plus le courage d’aller voir Gang of Four ou Telepathe et préfère attendre Glasvegas en reposant mes jambes fatiguées. James Allan se prend pour Bono, sa voix est éraillée et le son crade ne nous permettent pas d’approcher les sommets de l’album. Ca dégouline de partout et le "Oasis, we fucking love you" ne fait que rajouter une pierre au monticule. La soirée s’achève sur un "Daddy’s gone" presqu’émouvant et qui résonnera en boucle dans les travées du festival (faut reconnaître que ça s’accroche et qu’on a du mal à s’en défaire).

Les boucles technoïdes prennent possession de la place et il est grand temps pour moi d’aller rejoindre mon matelas auto-gonflant après une première soirée en demie teinte.

 

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En savoir plus :
Le site officiel du Festival International Benicàssim 2009
Le Myspace du Festival International Benicàssim 2009


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# 28 juin 2020 : Nouvelle Vague ?

Le premier tour des élections municipales fut le signe du début du confinement. Espérons que ce second tour ne sera pas l'appel à un second confinement. Quoi qu'il en soit : Soyez prudents, soyez heureux et cultivez vous ! c'est parti pour le sommaire en commençant par le replay de la Mare Aux Grenouilles #4 (eh oui déjà !)

Du côté de la musique :

"Grand prix" de Benjamin Biolay
"The Beethoven collection Vol1 : Sonatas by Clementi, Hummel, Dussek and Wolfl" de Jean-Efflam Bavouzet
"Eivind Groven Symphonies N°1 & 2" de Kristiansand Symphony Orchestra sous la direction de Peter Szilvay
"L'heure bleue" de Marianne Piketty, Le Concert Idéal
"Tu rabo Par'abanico" de Marion Cousin & Kaumwald
"Veines" de Merakhaazan
"Silas" de Silas Bassa
et toujours :
"As found" de Fugu
"Désordres" de Austyn
"Anda Lutz" de Cie Guillaume Lopez
"A l'instinct A l'instant" de Daniel Jea
"Cérébro dancing" de Epilexique
"Cobra" de François Club
"Coquette" de Hailey Tuck
"Springtime with no harm" épisode 18 des mixes de Listen In Bed
"Fanfare XP, volume 2" de Magic Malik
"Avec son frère" de Volo
"Safeplace" de Yadam

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Démons" par Lorraine de Sagazan
"Misery" de William Goldman
"L'obéissance de la femme du berger "de Sergio Martínez Vila
"Migraaaants" de Matéi Visniec
"Le Remplaçant" d'Agnès Desarthe
"Portrait d'Amakoé de Souza - Salade Tomate Oignon" de et par Jean-Christophe Folly

"La Chose Commune" de David Lescot et Emmanuel Bex
de la comédie de boulevard :
"Hier est un autre jour "de Sylvain Meyniac et Jean-François Cros
"Madame Doubtfire" de Jaja Fiastri
"Le Clan des divorcées" de Alil Vardar
"A gauche en sortant de l'ascenseur" de Gérard Lauzier
du côté des humoristes :
"Mimie Mathy - J'adore papoter avec vous"
"Denis Maréchal - J'dis franchement"
dans le répertoire classique :
"Le Jeu de l'amour et du hasard" par Catherine Hiegel
"Roméo et Juliette" par Eric Ruf
Shakeaspeare :
à l'anglaise au Globe Teater : "Macbeth"
et en comédie musicale "Roméo et Juliette, de la haine à l'amour" de Gérard Presgurvic
et de l'Opéra revisité :
"La Traviata" de Verdi par Simon Stone
"Cendrillon" de Jules Massenet par David Hermann

Expositions :

en "real life" avec la réouverture progressive des musées :
"Pompéi" au Grand Palais
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières
"La Force du dessin - Chefs-d'oeuvre de la Collection Prat" au Petit Palais
"Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà" au Musée Maillol
"Le dessin sans réserve. Collections du Musée des Arts Décoratifs" au Musée des Arts Décoratifs
et en passant par la Lorraine, découvrir la Villa Majorelle œuvre de style Art nouveau.

Cinéma at home avec :

"Riens du tout" de Cédric Klapisch
"Noïse" de Henry Bean
"Sous surveillance" de Robert Redford
"La romancière" de John McKay
au Ciné-Club les années 50 :
"Un drôle de Dimanche" de Marc Allégret
"La vie à deux" de Clément Duhour
"L'homme au million ("The Million Pound Note") de Ronald Neame
des incontournables japonais :
des figures tutélaires :
"Tokyo drifter" de Seijun Suzuki
"A blind woman" de Teruo Ishii
et des plus jeunes :
"Mr Long" de Sabu
"Ichi, la femme samouraï" de Fumihiko Sori
et des raretés avec une sélection "Court metrage" :
"Le Chant du styrène" de Alain Resnais
"La chambre" de Chantal Akerman
"Pauline" de Céline Sciamma
"La traversée de l'Atlantique à la rame" de Jean-François Laguionie

Lecture avec :

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et toujours :
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