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Nouveau casino  (Paris)  17 mars 2004

Louis. Quel chanteur se cache derrière ce seul prénom ?

Un nouveau "héros" de la télé-réalité ? La nouvelle idole des enfants ? Pourtant à l’écoute "D’apparence en apparence" , le premier extrait de son premier album éponyme, on imagine Louis en jeune homme grave, à l’instar de sa voix, romantique et ténébreux à souhait, bien loin de la télé-réalité justement !

C’est pleine de ces interrogations, la curiosité toute aiguisée par les conseils d’un ami musicien, que je me suis rendue au Nouveau Casino, mercredi dernier, bien décidée à percer le mystère Louis et prête à aller au-delà des apparences…

Après une première partie assurée par le très énergique groupe Aladin dont la prestation trop courte à mon goût m’a laissée sur ma faim et que j’aimerais revoir (Fred ce message est pour toi !) puis par Stéphane Mondino, au style plus convenu, Louis arrive sur scène.

Très vite, il va s’emparer de la scène et du public avec une belle énergie. Alors que je m’attendais à un concert intimiste, aux accents mélancoliques, c’est un cocktail de vitalité et d’enthousiasme que va nous servir Louis. Il va pendant une bonne heure jouer les différents titres de son album dont bien sûr D’apparence en apparence , bissant les plus rythmés ("Leylie Brown" et "Club dancing") en emmenant la foule en chœur dans son sillage. Tantôt émouvant, tantôt empreint de bonne humeur, il égrène ses chansons, mêlant poésie et émotions variées. Il sait solliciter son public qui le suit, tout à lui…

D’une grande générosité, c’est pourtant derrière une large frange qui lui tombe dans les yeux qu’il se cache. Cela ne l’empêche pas d’observer les moindres réactions de son public. Ses yeux ne cessent de parcourir l’assistance pour se réconforter peut être. Hésitant dans ses attitudes, remettant sans cesse le micro en place, on sent qu’il veut bien faire.

Mais que Louis se rassure, sa fraîcheur et les larges sourires qui ne quittent pas son visage, contribuent largement à séduire. Pourtant Louis n’est pas un nouveau venu. Chanteur du groupe Glam-Rock IKA, il a écumé pendant deux ans les scènes parisiennes au sein de cette formation qui fait parler d’elle pour ses prestations scéniques. Sa retenue n’est que plus attachante.

Mais n’oublions pas sa voix, chaude et grave, d’une grande sensualité. Loin de rechercher les prouesses techniques dont il serait largement capable, Louis préfère chuchoter, chanter dans un soupir, privilégiant l’émotion au détriment de la performance pure. Il fait résonner les mots dans un murmure. Quel délice pour les oreilles !

N’oublions pas non plus ses compositions car Louis est avant tout un auteur-compositeur. Ses textes sont bien ficelés, leur structure varie d’une chanson à l’autre. On sent qu’il a choisi chaque mot, l’a pesé, ressenti, pour en saisir la musicalité. Ses mélodies enfin, graves ou légères mais toujours très colorées, posées au piano, à deux ou quatre mains, apaisent ou électrisent. Louis réalise la prouesse de ne pas faire rimer légèreté avec futilité, ce qui est plutôt rare !

Daniel Darc, dont le dernier album Crèvecœur est unanimement et à raison salué par la critique, son premier fan, est là pour le soutenir. Présent dès le début de la soirée pour écouter les deux premières parties, c’est avec une attention toute particulière qu’il assiste à la prestation de Louis, au premier rang d’abord, ensuite discrètement installé sur la scène. Il croit en Louis et va même prendre le micro pour nous le crier et lui promettre un bel avenir. Quel "parrainage" ! Chapeau !

D’aucuns diront que Louis est la "suite logique des Cohen, Gainsbourg et Daho" (France Inter). Joli compliment s’il en est mais lourd héritage à porter ! Je ne me risquerais pas à de telles comparaisons, de peur que Louis ne croule sous la pression ou ne s’endorme sur ses lauriers. Louis a un style bien à lui, non dénué d’influences mais il fait preuve d’originalité et d’un optimiste qui apporte un nouvel éclairage à ces influences.

En ce qui me concerne, je me suis empressée d’aller acheter son CD pour prolonger ce joli moment et depuis, je l’écoute en boucle ! Vous l’aurez compris, je suis littéralement tombée sous le charme, d’ailleurs Louis, si tu lis ces quelques lignes…

 

 

Sidonie         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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