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Donut City  (Turpentine Records)  mars 2004

Kevin Coyne, que vous avez pu voir en concert avec Jeffrey Lewis en février au Nouveau Casino lors du premier concert Froggy’s Delight, vient de sortir– tenez-vous bien – son 41ème album...

Pour les fans de Kevin Coyne, c’est une vraie fête car il se présente comme un best of de ses nombreux talents. Pour les autres, c’est le disque parfait pour découvrir un personnage d’une créativité intacte malgré les années et la maladie (Coyne, 60 ans, souffre d’une maladie respiratoire – qui n’entame en rien sa voix).

Après un dur passage à vide dans les années 90 et quelques albums où il se laissait porter par des musiciens allemands peu inspirés ou trop présents, Kevin Coyne a retrouvé l’inspiration avec Sugar Candy Taxi en 1999.

Aujourd’hui, Donut City est un aboutissement. En pleine possession de ses moyens, Coyne maîtrise parfaitement l’album d’un bout à l’autre. Le son est dépouillé, les musiciens au service du chant et des textes.

Le groupe est celui qui tourne actuellement avec lui : Andreas Blüml, guitare et Harry Hirschmann, basse (présents au Nouveau Casino), le fidèle batteur Werner Steinhauser qui co-signe aussi la production. Les rejoignent sur quelques morceaux Robert Coyne – le fils – qui signe à nouveau quelques une de ses chansons pop hypnotiques un peu inquiétantes et l’Américain Michael Lipton, superbe guitariste, qui clôt l’album en frappant sur la reverb de son ampli.

Mais le héros, c’est Coyne. Le chanteur à l’incroyable voix, le songwriter aux textes personnels, dérangeants, effrayants ou carrément fous. Il a composé plusieurs titres au piano ; il a une façon très personnelle de jouer du piano. On le compare parfois à Beefheart, parce qu’ils ont tout deux l’air aussi dingues l’un que l’autre (mais Coyne est tout sauf fou) et c’est vrai qu’il joue du piano comme le Captain jouait du saxophone...

Musicalement, on passe par toutes les facettes de son talent : des blues-rock acoustiques avec son célèbre jeu de guitare rudimentaire, "No More Rain" une espèce de ballade country-pop qui rappelle son vieux "Marlene" puis on saute en plein délire avec l’angoissant "I Hear Voices" ou dans la pure folie de "Come Back Home" , prière gospel accompagnée à coup de poings sur un piano saturé.

Sans oublier "Big Fat Bird" avec une des spécialités coyniennes, la voix qui répète en arrière-plan comme une rythmique la même phrase pendant toute la chanson et qui rappelle l’inoubliable "Mona where’s me trousers" . "Crocodile" est une métaphore de sa maladie.

Enfin "Smile Right Back", un superbe titre, digne de Beautiful Extremes etc, son album acoustique des années 70. Toutçca échappe à toute possibilité d’étiquetage : c’est du Kevin Coyne, ça va du blues à l’avant-garde sans crier gare.

Comme pour tous ses albums, Coyne improvise en studio, la musique comme les paroles. Les musiciens enregistrent donc leurs parties après le chant. Le monde à l’envers.

Il l’a souvent chanté : "I’m Still Here !" . Il est oublié, il joue dans de petites salles et vend peu de disques, il s’en fout. Il est conscient de sa valeur. Il continue. Il est au sommet de son art.

Laissez-vous entraîner.

 

 

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PascalR         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

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"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

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"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
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"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
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Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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