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Interview  (Paris)  5 mars 2010

Rencontre avec trois des quatre membres de Waiting For The Royalties (Alex, le bassiste ayant dû s’éclipser), quelques jours avant la sortie officielle de leur deuxième EP éponyme. Petites blagues et tranches de chorizo ponctueront cet entretien fort sympathique.

Vous nous faites une petite présentation rapide ?

Virgile (prend une voix grave et légèrement nonchalante) : Moi c’est Alex, je suis bassiste.

Patrick : Je suis Patrick et je suis batteur.

Claude : Je m’appelle Claude et je suis à la voix.

Virgile : Et moi c’est Virgile, à la guitare.

Comment l’aventure Waiting for the Royalties a-t-elle commencé ?

Virgile : Très simplement. C’était l’envie de monter un groupe de rock. Aussi simple que ça ! En fait, j’avais déjà vécu l’expérience d’un groupe de rock il y a de ça pas mal de temps… et puis l’envie de remonter un groupe m’a repris il y a 4 ans ! Ce qui est génial, c’est qu’en seulement 2 jours, grâce à quelques connaissances, le groupe était formé ! Alex bassiste, Patrick à la batterie et moi. On a immédiatement commencé à jouer ensemble, répétitions dès la première semaine et le courant est tout de suite passé. De parfaits inconnus, on est devenus super potes. On a ensuite recruté une chanteuse, qui n’est pas restée longtemps, du coup on en a cherché une autre, qui elle est restée ! Elle a d’ailleurs très rapidement trouvé sa place dans le groupe, voilà c’est elle, c’est Claude !

Claude : Yeah !

J’ai lu dans votre biographie que peu de temps après votre formation, vous avez participé au tremplin rock Fallenfest en 2007 et que sur 800 participants, vous avez remporté la 3ème place ! C’est pas mal quand même !

Patrick : Oui à chaque étape qu’on passait, on trouvait ça incroyable. Arrivés en demi-finale au Trabendo, c’était énorme mais quand on nous a dit qu’on était en finale à la Cigale, on avait du mal à réaliser. OK, c’était dans le cadre de ce tremplin rock mais la Cigale quoi ! Mais ce qui était important pour nous aussi, c’est que cette troisième nous a été attribuée par un jury de professionnels.

Virgile : Jury qu’on a grassement payé d’ailleurs (rires).

Patrick : Ouais complètement achetés (rires). Non mais ce qui est certain, c’est que malgré les faiblesses qu’on se connaissait, je pense que c’est l’énergie donnée, et les morceaux qui ont convaincus. En tout cas, c’était un moment magique. Quand on était dans les loges de la Cigale, on se le disait : "On est là au bout de notre quatrième concert !". On en rigolait mais c’était magique pour nous.

Claude : C’est surtout que ça donne envie de continuer, pour un jour y revenir !

Patrick : We’ll be back !

Virgile : C’est vrai aussi que ça a faussé notre parcours, puisque après on a repris les choses "normalement", c’est-à-dire qu’on est allés jouer dans les bars !

Patrick : Evidemment en acceptant ça parfaitement. On se doit de commencer dans les bars, c’est aussi ce qu’on veut vivre.

Claude : D’ailleurs, ça me rappelle une anecdote. Peu de temps après avoir joué à la Boule Noire, c’était un concert organisé après coup toujours par Fallenfest, on a joué dans un petit bar à Melun pour un anniversaire. Et au moment des balances, j’étais complètement perdue parce que je n’avais comme référence que ces grosses salles (rires). Enfin c’était n’importe quoi !

Patrick : Non mais c’est vrai que c’est allé plus vite…

Que la musique !

Patrick : Oui merci, je n’osais pas la faire ! (rires)

Parlez-nous aussi de votre nom "Waiting For The Royalties" ! Il est drôle, second degré, mais il est aussi super pratique j’imagine, parce qu’on s’en souvient très bien !

Patrick : Ça nous a pris pas mal de temps pour le trouver !

Virgile : On voulait un nom original. Et puis comme on est aussi des joyeux drilles, on voulait de l’humour dans notre nom.

Patrick : On voulait aussi que lorsqu’on s’annonce, ça fasse une phrase "We are… Waiting For The Royalties" !

Effectivement, à la vue de votre Myspace, on peut constater que vous avez de l’humour. Tous vos "top friends" sont des banquiers…

Virgile : Oui mais pour de vrai ! (rires)

Il y a aussi quelques citations, devises et autres faux extraits presse très drôles : "ce groupe ne donne pas le LA, il le vend. Financial Times", "le groupe qui vous fera préférer Wall Street à Abbey Road. Le Figaro" ou encore "l’argent n’a pas d’odeur, mais maintenant il a un son. Placements"…

Patrick : Oui on aime bien les blagues !

Ça me fait penser à un autre groupe parisien qui ne manque pas non plus d’humour, les Naïve New Beaters, même s’il est vrai que vos univers musicaux sont différents. Ce que vous partagez, c’est cet humour dans la communication, alors que votre musique est en fait sérieuse.

Virgile : C’est vrai qu’on a ce côté schizophrène. Sur scène ou dans notre communication, on aime faire des blagues mais on ne fait pas de spectacle comique comme les NNB peuvent eux le faire.

Patrick : En tout cas c’est marrant que tu parles des NNB, parce qu’on les connaît assez bien en fait. Dans une autre vie, on a travaillé ensemble avec le chanteur. Il nous avait invités à l’époque à l’un de leur premier concert, dans un rade, il y a de ça au moins 6 ans. Il se présentait déjà comme "David Boring, le rappeur blanc" ! C’est dingue parce que cet été, on les a vus à Budapest, il jouait au Sziget Festival, ce qui est quand même énorme !

Vous aussi vous avez joué cet été à Budapest ?

Patrick : Oui, enfin on a joué en off du festival, dans Budapest. Mais c’était super oui !

Des dates, en l’occurrence, vous en avez enchaîné pas mal depuis le début ? C’est comme ça qu’on vous a découvert à Froggy. Vous êtes plutôt un groupe de scène en fait ?

Patrick : C’est vrai que lorsqu’on a passé plusieurs jours en studio pour le nouvel EP, c’est ce qu’on s’est dit ! Qu’on est un groupe de scène ! (rires)

Claude : On prend vraiment notre pied à jouer tous ensemble, voir le public, leurs réactions. Ça donne envie d’en donner plus à chaque fois parce qu’à chaque gramme que tu donnes, tu reçois des kilos !

Virgile : En fait, il y a 2 ans de ça, Claude n’était jamais montée sur scène et aujourd’hui on se rend compte à quel point elle est faite pour ça, elle sait galvaniser un public.

Claude : C’est vrai que j’adore ça ! Ma première scène, je peux t’assurer qu’avant d’y aller, j’ai failli tout laisser tomber : "non mais allez-y sans moi en fait !". Et puis finalement, quand j’ai entendu la musique, mes jambes se sont mises à bouger toutes seules et c’était parti ! Je me suis rendue compte que j’étais en train de faire quelque chose que je savais faire. Le déclic, c’était notre premier concert à l’International. On avait plein de potes qui étaient là, du coup on discutait, on discutait… jusqu’à ce qu’on m’appelle subitement sur scène, sans que j’ai eu le temps d’appréhender. A partir de ce moment là, je me suis rendue compte que ce n’était que du bonheur et désormais il n’y a plus vraiment de stress. Et puis, on se rend compte aussi que ce qu’on joue plait, et ça aussi ça enlève du stress.

Patrick : C’est vrai qu’on bosse, on ne compose que pour ça. Pour proposer aux gens des choses qu’on aime, et avoir le plaisir de voir que le plaisir est partagé.

Pour ce nouvel EP, bien obligé d’aller en studio quand même !

Patrick : Non mais c’est un plaisir aussi, une vraie chance de pouvoir le faire.

Surtout que vous avez travaillé avec des gens d’expérience je crois ? Romain Clisson (Charlie O, Kid Bombardos, Catherine Ringer) particulièrement.

Virgile : Oui, c’est Loïc Bénart, notre producteur/réalisateur qui nous a suggéré de travailler avec Romain. C’est donc lui qui nous a enregistré et mixé, on a fait ça chez Microbe Studio. Le tout donc supervisé par Loïc de Press play on tape !

Patrick : On a enregistré dans les conditions du live pour conserver le plus possible cette énergie qu’on a sur scène.

Et quelles sont vos références musicales ? De quels univers musicaux vous inspirez-vous ?

Virgile : C’est très large en fait, aussi bien dans les genres que dans les époques. De Tuxedomoon, en passant par Led Zep, Arctic Monkeys, Joy Division et même New Kids On The Block pour Claude (rires) !

Claude : Je préfère Verdi quand même !

Continuons à parler musique. Quels sont les artistes/les groupes, au-delà de vos influences, que vous avez pu voir en live et qui vous ont vraiment impressionnés ?

Claude : Récemment, j’ai vu Izia. C’est assez rare de voir une nana donner autant, aussi jeune de surcroît. Sans pudeur particulière. C’est une musicienne. Souvent les nanas sont mises en avant juste parce que ce sont des nanas. Elle, c’est une vraie chanteuse/performeuse, et honnêtement j’en avais pas vue beaucoup !

Virgile : Moi c’était le dernier concert des Pixies au Zénith cette année.

Ah oui effectivement, j’y étais aussi, et de tous les concerts que j’ai pu voir d’eux ces dernières années, c’est vrai que c’était clairement le meilleur !

Virgile : Ils ont joué Doolittle et plusieurs autres titres géniaux, un vrai bon concert. Il y a aussi toutes les découvertes que j’ai pu faire quand je suis allé à ATP (ndlr : festival All Tomorrow’s Parties). C’est plus une claque de découvertes de groupes, qu’une claque de révélation scénique.

Patrick : Moi c’était une expérience particulière en fait, c’est quand je suis allée voir…

Claude : Kim Wilde ! (rires)

Patrick : Ouais elle a quand même vachement grossi ! (rires) Non, en fait j’avais vu il y a longtemps Pearl Jam à Prague, en 96, c’était un jour où il y avait beaucoup de neige et donc ils étaient très en retard. C’était dans une patinoire, qui était devenue un chaudron avec ces milliers de gens qui les attendaient depuis des heures… puis finalement ils sont arrivés, avec encore les blousons sur les épaules, directement du tour bus. Ils ont commencé par s’excuser et se sont mis à jouer tout de suite. En fait, ce que je retiens, c’est que ça a été un concert d’une intensité incroyable. Autant parce que le public était soulagé et tellement heureux de les voir finalement et aussi parce que le groupe a énormément donné, comme s’ils voulaient se faire pardonner. Ça été très intense en fait !

Est-ce qu’il y a une salle, un festival ou un lieu qui vous fait complètement rêvé et dans lequel vous rêveriez de jouer ? Mise à part la Cigale !

Claude : Virgile, ça va être l’ATP !

Virgile : Pas forcément ATP, mais un festival oui ! En fin d’après-midi quand la nuit tombe, un festival à taille humaine, typiquement la feu Garden Nef Party d’Angoulême. Avec tout devant les gens qui te connaissent, plus loin ceux que tu dois convaincre et au loin ceux qui s’enfilent des sandwichs et des bières ! Ouais, ça, ça me plairait grave !

Claude : Ah oui ! Ça me rappelle, justement à Angoulême, c’était The Do qui jouait. Typiquement, c’était ça, il faisait doux, le soleil se couchait, on se buvait notre rosé bio. On était bien, c’était le bonheur !

Virgile : La magie du festival, c’est que tu peux te faire surprendre, convaincre par un groupe que tu n’attendais pas.

Patrick : Oui le festival, c’est effectivement le rêve. On parlait aussi de Rock En Seine, mais ce qui me plairait par dessus tout, ça serait Sziget, parce que j’ai un attachement particulier avec la Hongrie et ce festival…

T’as vécu là-bas ?

Patrick : Oui, plusieurs années à Budapest. Donc oui, Sziget me plairait beaucoup. Bon et puis j’ai une référence très très vieux cul, mais avoir les lettres rouges au-dessous de l’Olympia ça pourrait le faire ! Dans une vie, faire une fois l’Olympia ça peut être bien ! Par contre, je crois qu’on paie les néons rouges à la lettre (rires) donc du coup on va vraiment passer de Waiting For The Royalties à WFTR ! C’est une salle historique, de Piaf à Roland Magdane ! (rires)

Dernière question. En 3 mots, comment décrierez-vous votre musique ?

Virgile : "Energie". Parce que ça résume vraiment ce qu’on fait.

Claude : Moi je dirais "Groupe". Parce qu’on l’est de manière musicale mais aussi amicale, il ne se passe pas une semaine sans qu’on se voit.

Patrick : Et moi je dirais "Pusilanime", comme ça les lecteurs iront chercher dans le dico !

Retrouvez Waiting for the Royalties
en Froggy's Session
pour 3 titres en cliquant ici !
 

 

 

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La chronique de l'album EP Eponyme de Waiting For The Royalties
Articles : Concours Waiting for the Royalties - Gagnez des EP

En savoir plus :
Le Myspace de Waiting For The Royalties

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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