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Interview de Jérôme-David Suzat Plessy  (Paris)  8 mars 2010

Cheval BlancAprès de nombreuses années sans vraiment sortir de disque, malgré plusieurs projets musicaux qui ont suivi son départ de No One Is Innoncent, Jérôme-David Suzat-Plessy aka Cheval Blanc sort enfin un premier EP regroupant 6 chansons sous forme de démos. Intitulé Révélations, il précède Révolution, le second volet de ces démos, à venir en avril et en attendant un premier véritable album. A cette occasion, Cheval Blanc nous a accordé un entretien et une session acoustique magnifique...

Peux-tu nous faire un résumé de ta carrière ? D'où tu viens musicalement et où tu es actuellement ?

Jérôme-David Suzat : Disons que ce que j'ai fait de plus connu, dans ma vie, dans ma carrière, c'est No One is innocent, un groupe que j'ai monté avec les autres en 1993, dont je suis parti en 1997 après l'album Utopia.
Avant, je n'avais rien fait de particulier, j'ai accompagné un petit moment Mike Rimbaud, j'étais bassiste.

Bassiste par plaisir, par formation ?

Jérôme-David Suzat : Par plaisir. J'ai commencé tard, j'ai arrêté l'école et je me suis mis à la basse. En première ou seconde, j'ai fait mon adolescent à problèmes (rires). A l'époque, j'étais très impliqué dans le mouvement New Wave, Cold Wave ce que l'on appelle maintenant l'after-punk. La basse est un instrument prédominant, donc je me suis mis à la basse. Cela aurait pu être un synthé mais ce fut la basse.

C'était quoi, New Order ? Scott Walker ?

Jérôme-David Suzat : Par exemple, oui. Assez vite, j'ai été accompagné par mes aînés dans ce mouvement là, ils m'ont fait écouter du jazz, du blues. J'avais une vingtaine d'années, je me suis intéressé à ça. Je suis revenu au rock grâce à Nevermind de Nirvana qui m'a presque fait arrêter la basse d'ailleurs. Il m'a fait comprendre la chose essentielle dans la musique, c'est-à-dire la simplicité. Cela a été une grande leçon pour moi, un choc autant que mon premier concert de Miles (ndlr : Miles Davis).
Après No One, j'ai fait pendant ces années différents petits projets confidentiels. Je n'ai jamais arrêté en fait, j'ai toujours fait des choses, ce qui a donné lieu à des tirages limités souvent, ce que l'on appelle maintenant le Low-tech, c'est-à-dire fabriqué soi même. J'ai fait un duo post-rock qui s'appelait Mezzo Litro que l'on peut encore entendre sur Myspace. Sur ma page, on trouve le lien.
J'ai fait un groupe qui s'appelait Collage quand j'ai commencé à chanter en anglais mais il n'y a pas de Myspace. Au départ, c'est un projet solo. Après, cela a donné lieu à un groupe qui s'est arrêté. Quand il s'est arrêté, je venais d'ouvrir un blog qui s'appelait Antipunk Cheval Blanc. Je commençais à avoir deux-trois chansons en français et j'avais ouvert une page Myspace sous ce nom là. Cela aurait pu s'arrêter mais ce nom a pris. En même temps, je l'avais appelé Antipunk Cheval Blanc, j'aimais l'universalité du mythe cheval blanc où l'on retrouve partout quelque chose de magique, d'une certaine façon. Souvent avec beaucoup de beaux pouvoirs on va dire, on a parfois des choses plus inquiétantes dans les mythologies. Petit à petit, cela me revient, mais c'est vraiment partout. Et puis c'est aussi quelque chose qui n'existe pas, c'est un animal légendaire.
C'est parti d'un titre d'un blog que j'avais ouvert.

Il existe toujours ?

Jérôme-David Suzat : Disons qu'il existe toujours. Après je suis passé à Outremer Cheval noir : une fois que le blog est plein, j'en ouvre un autre, un peu comme un cahier qui serait fini.

Sans forcément les lier ?

Jérôme-David Suzat : Si si, on les trouve si on cherche bien. Là, j'en suis à Nouvelle Vague Cheval Rouge et au milieu il y a eu Ephémère cheval marron.

C'est Cheval blanc qui est resté ton univers musical on va dire.

Jérôme-David Suzat : Mon pseudonyme. C'est un projet solo, c'est moi qui écris. Je peux éventuellement chanter les mots de quelqu'un d'autre, cela m'est arrivé au tout début d'ailleurs. Pour l'instant, c'est moi qui compose et qui joue. Après, cela peut devenir, sans doute pas un groupe mais... moi et un orchestre. Et je le souhaite d'ailleurs. Pour cela, il faut que les circonstances s'améliorent.

Cheval BlancJ'ai l'impression que tu écris beaucoup.

Jérôme-David Suzat : J'essaie de maintenir une petite discipline et le blog m'aide à ça. Parfois cela fait naître des chansons.

C'est quand même deux disciplines séparées, le blog et la chanson ?

Jérôme-David Suzat : Tout s'entremêle : le nom est venu du blog qui est un peu la base de tout, qui est aussi à la base de mon écriture. Le blog m'a aidé à écrire et à prendre confiance en moi, alors qu'au début je n'écrivais pas vraiment. Le blog m'a permis d'être là, jour après jour donc de faire un vrai travail déjà, progresser et avoir des retours bénéfiques, cela faisait du bien. Au début, j'étais un musicien qui mettait très haut l'idée de la littérature. J'étais un peu bloqué, un écrivain frustré peut-être, je n'osais pas. Ce n'est pas que je ne m'en sentais pas capable, je me sentais pas permis.

Une sorte de complexe par rapport aux auteurs que tu as lus ?

Jérôme-David Suzat : Une sorte de complexe…

Tu es passé par l'écriture en anglais.

Jérôme-David Suzat : Non, ce n'était pas moi : on m'écrivait des textes et je les chantais. En anglais, c'était pratique : j'ai un anglais limité, on m'écrivait des textes parfois un peu compliqués, je comprenais sans tout comprendre exactement ce qui était très bien pour commencer à chanter, voire pour me lâcher.

Auparavant, toutes les expériences musicales qui tu as eues étaient en tant que musicien.

Jérôme-David Suzat : J'étais un bassiste un peu coincé… complètement coincé. J'étais coincé du chant, coincé de l'écriture. Donc ce CD témoigne de ces années avec un peu de recul parce qu'il s'agit bien d'une compil de ces années là.

Une compil de travaux accumulés. Depuis quand d'ailleurs ?

Jérôme-David Suzat : Depuis toujours. Les plus vieilles chansons sont "Les Criminelles" et "Le Baiser", les autres sont plus récentes. Il y aura des choses vieilles aussi dans le numéro 2 qui arrive.

D'abord, il y a ce premier objet…

Jérôme-David Suzat : Premier objet officiel.

Passé un temps, sur ton Myspace, tu mettais pas mal de choses à télécharger. II y a peut-être deux ans de cela, tu demandais aux gens qui téléchargeaient pourquoi ils le faisaient et si cela leur avait plu.

Jérôme-David Suzat : Ah oui ! Cela m'est arrivé. C'est-à-dire qu'une fois il y a quelqu'un qui avait téléchargé un morceau – cela ne m'a pas dérangé vu qu'il est laissé en téléchargement – mais j'aurai aimé avoir un petit mot alors que là, j'avais l'impression d'avoir laissé le magasin ouvert et puis quelqu'un était venu se servir et se barrer.

Le blog sert aussi à avoir des retours, une forme d'interactions ?

Jérôme-David Suzat : Cela floute un peu le genre : je sors un objet, j'en ai toujours plus au moins sorti sauf que là il est en carton, en vente quoi. Il y a là un côté officiel approuvé par la société du marché. Tu peux l'acheter avec une carte bleue sur e-store, on peut acheter l'objet aussi.

Cheval BlancC'est quelque chose qui te gène ?

Jérôme-David Suzat : Non non. J'ai arrêté de télécharger sur Myspace parce que la qualité est déplorable. Mais aux gens qui me disaient qu'ils aimaient beaucoup tel morceau, en général je leur demandais leur adresse mail et je leur envoie, c'est la moindre des choses. Dans mon cas, c'est fait avec plaisir. C'est tellement peu aussi…

Tu ne fais pas de la musique pour un modèle économique forcément rentable.

Jérôme-David Suzat : Non… Je crois que j'aimerai bien gagné ma vie grâce à la musique. L'époque a changé, ce n'est pas comme dans les années 90. Je ne compte pas sur ce disque, 5 euros pour me faire vivre, c'est clair. C'est une étape.

C'est un besoin aussi de sortir ce disque ou ce sont les circonstances ?

Jérôme-David Suzat : Oui, d'une certaine façon mais c'est surtout pour rencontrer les gens avec qui travailler. Là, j'ai rencontré Bruit blanc qui est un éditeur qui s'est porté un peu comme label. On est parti dans l'idée de témoigner de ces années de travail. On voulait sortir non pas un album parce que cela aurait fait office de premier album et ce n'est pas un premier album. En même temps, ces morceaux méritent d'exister, donc sortir deux EP mais pour préparer un album.

Cet EP s'appelle "Révélations" et le second "Révolutions" qui va contenir d'autres époques ?

Jérôme-David Suzat : Les époques sont mélangées. Il y aura des choses récentes et des choses assez anciennes, peut-être moins récentes que là.

C'est une façon de faire un solde de tout compte ?

Jérôme-David Suzat : Oui, un peu. Six morceaux faits avec trois bouts de ficelle dans une petite chambre à Saint-Denis, à enregistrer des batteries dans un 20 m² au 5ème étage, c'est du sport. Enfin l'après-midi pour qu'il y ait le moins de monde possible.
Pour solder quelques chansons parce qu'il y a des chansons que je n'enregistrerais plus. Du coup, cela leur permet d'exister, d'avoir une existence légale. Je ne sais pas encore lesquelles donc je ne veux pas dire, des chansons auxquelles je tiens beaucoup, que je vais laisser en l'état, que je ne retoucherai pas a priori. Parce qu'il faut avancer…
Ce sont des choses que j'ai faites, certains ont la chance d'avoir des disques faits main, il en existe très peu : je faisais la pochette moi-même, le disque moi-même, tout du début à la fin, en général à 50 exemplaires.

Tu vas solder un certain passé pour préparer l'avenir. Tu travailles sur ce nouvel album ?

Jérôme-David Suzat : J'ai des morceaux d'avance, j'y pense, je commence à enregistrer un truc… Oui oui, ça trotte dans ma tête !

Ce sera dans un univers proche de ce qui a là finalement ?

Jérôme-David Suzat : Oui, parce que c'étaient aussi des démos, des exercices de style… Je ne vais pas répondre à ta question comment sera l'album parce que je ne le sais pas moi-même. J'y réfléchis, j'ai déjà deux-trois pistes, deux-trois envies. Après il y a la faisabilité et maintenant le côté économique des choses, voir ce qui est faisable, voir quel est le budget que je pourrai avoir, si je vais avoir un label en plus. Cela peut décider la partie esthétique aussi, c'est-à-dire un orchestre plus ou moins grand, tout simplement !
Je joue quasiment tous les instruments alors cela me parait possible. Même sur scène, pour l'instant je joue encore seul mais je m'imagine très bien avec un groupe.

Tu n'as pas été échaudé par les expériences précédentes ?

Jérôme-David Suzat : Non, enfin si... Là, j'aurai des musiciens avec moi : Cheval Blanc et son quatuor à cordes !

C'est quelque chose qui t'intéresserait... Tu as l'envie d'écrire pour des cordes ?

Jérôme-David Suzat : Là, je pense que je me ferai aider. Je n'écris pas la musique et je n'aimerai pas écrire quelque chose de mièvre. Je n'écrirais pas tout un album comme ça mais je pense qu'il y aura quelques morceaux avec quelque chose un peu musique de chambre, pas un gros pâté de cordes. Une chose très orfèvre…

Une élégance…

Jérôme-David Suzat : Vraiment le quatuor, musique de chambre. Peut-être aussi avec des vents mais vraiment assez intime, pas une masse. Pas l'orchestre symphonique.
Il y a les impondérables économiques qui disent ce qui est faisable ou pas. Pourtant, on est obligé de réfléchir à cela : faire beau pas cher. On doit pouvoir faire des disques pas chers, c'est quelque chose qui me tient très à cœur.

Pour revenir à tes textes qui sont à la fois variés et en même temps dans une espèce de sphère commune, ton inspiration, c'est ta vie, tes lectures justement ?

Jérôme-David Suzat : C'est vrai qu'il y a des axes : cela ne va pas s'arranger, ça continue. Ce sont mes états d'âme on va dire, ce n'est pas ma vie au sens concret même si poétiquement j'ai commencé une série sur la vie quotidienne. Ce n'est pas des choses que je chanterai non plus. Le matériau de la vie quotidienne peut m'intéresser poétiquement, pas tant en chanson. C'est vrai que j'ai un axe entre la chanson d'amour et la chanson eschatologique on va dire qui sont des espèces d'obsessions, la chanson d'amour toujours liée un peu à la mort. Cette bipolarité qui m'est très chère, étant moi-même extrêmement duale, tellement double… pas toujours très blanc ! (rires)
Ma vie amoureuse doit influencer une partie de mes chansons après sans doute mes lectures. C'est un tout, c'est très difficile. C'est un peu banal de dire ça mais ces états d'âme sont un peu le reflet de moi en tant que réceptacle de tout ce qui m'entoure, que ce soit en lecture, musique, vie. La folie des gens… J'avoue que je ne sais pas très bien répondre précisément à cette question, c'est parce que c'est assez flou pour moi aussi.

Tu disais que tu mélangeais, pas forcément volontairement mais en tout cas sans états d'âme, tes textes pour le blog ou pour la chanson. Ce sont des choses qui sortent comme ça, dès que tu te lèves le matin…

Jérôme-David Suzat : Parfois oui. C'est un besoin que je me crée moi-même. C'est vrai que j'aime écrire de façon assez facile et instinctive donc si cela ne vient pas, j'abandonne. Je ne suis pas là à lutter en me disant il faut que je sorte quelque chose. La lecture influence l'écriture par un sens détourné : quand je suis dans une phase de lecture, je pense qu'il y a tout un travail sur la musicalité qui se fait et il peut s'en suivre des phases d'écriture assez intenses. C'est étrange… Cela me fait baigner dans une atmosphère littéraire et une fois le bouquin clos, ma tête continue en fait…
Une chanson, j'aime qu'elle soit écrite assez vite.

Et la musique vient même temps, ou alors c'est complètement décorrélé ?

Jérôme-David Suzat : Parfois, pas toujours. Pour "L'amour est en guerre", j'ai écrit le texte et la musique dans la foulée, très vite avec la mélodie. D'autres non, "Viens dans mes bras", c'était un peu laborieux, je ne savais pas que cela ferait une chanson. Je vois que c'est chantable en fait, s'il y a un rythme à l'intérieur du texte qui permet de le chanter ou pas. Je fais des mélodies, je ne le fais pas de façon scandée.

Tu ne t'interdis pas d'écrire pour autant. Tu dois avoir tout des archives incroyables !

Jérôme-David Suzat : Non, j'écris moins que ce que tu as l'impression.

A lire ton blog, c'est tellement fluide !

Jérôme-David Suzat : En général, j'écris à la main. Quand quelque chose est venu à la main sur mon cahier – j'ai mon petit Moleskine comme tout le monde (rires) – je le mets sur mon blog, donc il y a peu de choses. J'ai des phases comme tout le monde.
Le blog est intéressant pour cette ritualité. Après, tout n'est pas bon dans ce blog, je le mets un peu en cahier de brouillon.

Il y a parfois des choses très fortes et parfois très personnelles et parfois plus des choses qui ressemblent à de simples notes. Le tri ne vient pas forcément de l'intimité de l'information que tu peux mettre sur ton blog.

Jérôme-David Suzat : Oui, c'est assez subjectif et encore peut-être pas autant que je le voudrais, à mon goût. Le journal intime en ligne, c'est forcément paradoxal, c'est un oxymore. Il y a un côté journal intime poétique, on va dire. J'aime travailler cette forme aussi.

Tu parlais d'histoires qui se poursuivraient à la fermeture d'un livre par exemple. Est-ce que le format livre ou nouvelles serait quelque chose qui t'intéresserait ? Peut-être l'as-tu déjà pratiqué ?

Jérôme-David Suzat : Non, j'ai eula chance d'être publié pour la première fois dans une revue underground, dans laquelle j'ai signé Jérôme-David Suzat, j'ai hésité. Oui, cela m'intéresserait mais je ne me sens pas encore prêt, un peu bébé par rapport à cela, un peu jeune, j'ai encore des progrès à faire. Je ne vais pas publier pour publier.

Ce serait plus un recueil de poèmes ?

Jérôme-David Suzat : Je n'en sais rien, j'écris plus en vers qu'en proses ou alors on dira parfois plutôt de la prose que je mets en vers… Mais je ne le sais pas encore, je me considère encore comme un p'tit poète... Je suis assez humble…

Un saltimbanque ?

Jérôme-David Suzat : Oui, un petit peu, pas trop… Je suis étudiant, encore vert. Voilà.

Tu as des échéances concernant la préparation de l'album ?

Jérôme-David Suzat : Non, je ne sais pas encore. Je vais continuer avec Bruit blanc, d'une certaine façon. A voir, on cherche d'autres partenaires. Je veux le réaliser, composer, chanter, interpréter, jouer. Il y aussi une part de travail collectif dans cette affaire. Pour l'instant, je ne sais pas trop, je réfléchis à deux-trois pistes esthétiques, mais ce sont des vagues idées.
Il y a un paquet de chansons qui sont déjà composées, j'ai de la marge. J'ai fait attention de ne pas mettre toutes les dernières chansons sur des deux EP aussi, sinon j'aurai pu en sortir 3-4. Pour ceux qui me connaissent bien, il y a certaines chansons qu'ils reconnaitront, sans doute orchestrées différemment ou orchestrées tout court.
J'ai écrit une nouvelle chanson récemment. Je sors d'une phase de 6 mois où je n'ai quasiment pas fait de musique. Je ne jouais pas ou très peu. Je faisais beaucoup de choses liées à mon projet mais d'instrument chez moi je ne jouais pas. Là, je m'y suis remis car j'ai dû préparer un concert. Du coup, j'ai écrit une nouvelle chanson.
Je crois aussi que les choses se font : c'est en faisant que la chose va se déclarer. Ce n'est pas si intellectuel que ça. C'est très artisanal, ce n'est pas une œuvre conceptuelle : il y a des chansons, une matière, une instrumentation et j'enregistre, j'interprète.

Et dans le présent immédiat, cela va être de défendre ce petit album en promo ?

Jérôme-David Suzat : Défendre ces deux EP, le second va voir le jour. Comme c'était une compilation de morceaux, je ne voulais pas qu'ils sortent sous la forme d'un album parce que cela aurait été mentir, cela n'aurait pas vraiment été un album pensé. La bipolarité est quelque chose qui m'est cher : c'est vrai que sortir un premier objet sous forme de six titres fait sens.
J'ai deux concerts qui se présentent au printemps importants : le 11 mai à la salle d'exposition au Point Ephémère et le 21 juin pour la fête de la musique à l'Île Saint-Eustache. Il y aura 24 heures de musique et je n'ai pas encore l'horaire. Je suis très fier de cela, il va y avoir du lourd à l'Île Saint-Eustache.

Si on imagine que ton (ou ta) meilleur(e) ami(e) part tellement loin que plus jamais tu ne le (ou la) reverra, tu dois lui donner un disque de ta collection pour qu'à chaque fois la personne écourtera ce disque, elle se souviendra de toi. Quel serait le disque que tu choisirais de lui donner, hormis tes propres disques ?

Jérôme-David Suzat : Hormis mes propres disques… Je vois un truc mais je ne sais pas si les deux sont reliés mais je pense Nevermind de Nirvana.

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La chronique de l'album Révélations de Cheval Blanc
La chronique de l'album Révolutions EP de Cheval Blanc

En savoir plus :
Le site officiel de Cheval Blanc
Le Myspace de Cheval Blanc

crédits photos : Laurent Hini (Toute la série sur Taste of Indie)


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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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