Comédie
dramatique écrite et mise en scène par Anne Coutureau,
avec Baptiste Benoît, Raul Fokoua, Claire Guillon, Ludovic
Mahier, Pierre Rancé, Cécile Roygnan, Leïla
Seri et Elisa Thuan.
Anne Coutureau, comédienne, metteur en scène, auteur
dramatique et membre de la Compagnie Théâtre Vivant,
a écrit et mis en scène pour l'atelier amateur du Théâtre Vivant "
Le parfum de l'aube" une comédie dramatique
composée de fragments de vies, qui sont, comme elle les présente, autant de "variations humaines
sur monde incertain. Où l'on rit, où l'on pleure, où l'on danse".
Ces vies, ce sont celles d'hommes et de femmes ordinaires de toutes générations qui se croisent
qui, comme le jour finit et le jour recommence, tournent les pages de l'histoire de leur vie
qui leur donne des rendez-vous inattendus. Un changement, une déception, un deuil, peuvent annoncer
un changement et constituer un nouveau chapitre. Car tout est possible tantque n'est pas écrit le mot fin.
Ce sont les deux amies (Claire Guillon et Elisa Thuan)
qui s'avouent avoir toujours détesté le scrabble auquel elles jouent régulièrement, le père
qui a tout sacrifié à son métier pour finir au chômage à la cinquantaine qui nourrit un projet
altermondialiste et récupère un fils adolescent fan de hard metal (Pierre Rancé et Baptiste Benoît), le golden boy ruiné qui tombe amoureux
d'une danseuse nue (Ludovic Mahier et Leïla Séri),
une travailleuse sociale à l'ANPE qui n'en peut plus des assistés et rêve de travailler dans une ONG
alors que l'homme de sa vie lui propose simplement de constituer une famille (Cécile Roygnan et Raul Fokoua).
Anne Coutureau affectionne particulièrement - et elle a bien raison car elle y réussit remarquablement qu'elle en soit ou non l'auteur - les pièces chorales qui proposent aux spectateurs de partager avec les acteurs une expérience sensible du monde d'aujourd'hui avec ses contradictions, ses errements mais aussi ses espoirs et ses richesses
inexploitées. Scandée par la musique éthérée et la voix séraphine de Wim Mertens, les courtes scènes, joliment interprétées s'enchaînent comme les mesures d'une valse lente où chaque temps qui passe, même s'il ne se rattrape pas, orchestre l'avenir. |