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Interview  (Centre Culturel de Canteleu)  19 mars 2010

Après un passage à Paris en décembre dernier à l'Alhambra pour présenter sur scène leur dernier petit bijou, étincelant et élégant, Strawberry Wood, The Nits revenaient en France pour quelques dates en province. C'est au Centre Culturel de Canteleu, près de Rouen, que nous les avons rencontrés. Ils avaient été invités dans le cadre du Festival du Film Nordique.

Peter Von Poehl et Marie Modiano ont ouvert ce concert par un set tout en délicatesse, revisitant ensemble leurs deux univers respectifs, mélange de folk, de jazz et de pop. Cela ressemblait à Cocoon, avec plus de fantaisie et de légèreté. La voix douce et voilée de Marie Modiano se mariant parfaitement à l'accent du baladin suédois.

Puis les Nits entrent en scène, une scène décorée de sacs qui pendent au plafond, de lumières tamisées, pendant que des vidéos, motifs champêtres ou silhouettes agitant des drapeaux, modifient l'ambiance à l'arrière de la scène. Le concert fut l'occasion d'interpréter un bon nombre des nouvelles chansons, et de revenir sur les inépuisables "Nescio", "J.O.S. Day", "In The Dutch Mountains" ou "Cars & Cars". Toujours aussi souriant, le trio d'Amsterdam a séduit le public par sa gentillesse et sa générosité jamais démenties.

C'est un peu avant le concert que nous avons eu le plaisir d'évoquer avec Henk Hofstede, le chanteur de ce groupe actif depuis plus de trente-cinq ans, leur dernier album et de parler des autres projets de ces hollandais aussi originaux et baroques qu'infatigables.

Le titre du dernier album est clairement une référence aux Beatles.

Henk : En effet.

Est-ce que vous appréciez toutes les périodes des Beatles ?

Henk : Presque. Je ne suis pas trop fan de Let It Be. Les albums de leurs tous débuts ne font pas partie de mes favoris. A Hard Day's Night est un grand album. Mais leur album qui reste pour moi une référence, c'est Revolver. Rubber Soul et Revolver sont les deux albums qui me poussent à aller de l'avant.

La musique de cet album ne m'évoque pourtant pas celle des Beatles.

Henk : Ce n'est pas un album hommage.

Il y a bien quelques mélodies, mais vous ne jouez pas sur les mêmes accords.

Henk : Presque pas. Il y a bien deux ou trois chansons pour lesquelles on peut trouver un rapport avec des chansons de McCartney, "Departure", par exemple, est influencée par l'écriture de McCartney. Mais ce serait une perte d'énergie de chercher à imiter les Beatles, car ce qu'ils ont fait, ils l'ont de manière parfaite.

Il y a quelques années vous aviez pourtant sorti un petit cd de reprises.

Henk : En effet, un 4 titres. En tournée, pendant quelques années, nous aimions bien terminer notre set par une reprise de Beatles. C'est pourquoi nous avions alors sorti ce petit cd avec nos versions de leurs chansons.

Le nouveau single, "The Distance", sonne comme un classique des Nits. Quelle est la touche particulière qui fait qu'on vous reconnaisse de manière aussi évidente ?

Henk : Cela doit venir de la manière dont nous travaillons ensemble, dont nous enregistrons. On cherche chacun des choses qui soient nouvelles. Moi, au niveau des paroles, j'essaie de me renouveler à chaque album. Mais ce sont les mêmes personnes qui sont à l'origine des chansons. De plus, ça fait un moment que nous travaillons dans le même studio à Amsterdam. Cela crée une sorte d'unité de son qui tient une part importante dans le fait qu'on puisse nous reconnaître facilement. Mais ce n'est pas quelque chose auquel nous pensons particulièrement.

"Jisp", avec toutes ses ruptures de rythme et ses changements de mélodies, est aussi très caractéristique du style des Nits. Est-ce que c'est quelque chose qui est réfléchi au moment où vous écrivez la chanson ?

Henk : Non. En fait, il y a plusieurs morceaux qui viennent de plusieurs chansons. les Beatles d'ailleurs ont souvent fait cela aussi. Ils coupaient les chansons, et inséraient d'autres idées à l'intérieur. "A Day In The Life" en est un très bon exemple. Il y a le début de John, puis le milieu par Paul McCartney, "Woke up, fell out of bed...". Dans la musique, de nos jours, ces changements complets de mélodies sont quelque chose qui est très difficile à trouver. Il y a bien quelques groupes de metal, qui font cela. Je ne suis pas un fin connaisseur de Metallica mais je les écoute parfois, et leur premier album est rempli de ruptures de rythmes et de changements de tempo très compliqués. Et je pense que pour les groupes qui travaillent avec des rythmes qui proviennent de machines, c'est beaucoup plus difficile à réaliser. Mais nous, nous trouvons intéressant de jouer de ces ruptures.

Vous allez donner un peu plus d'une soixantaine de concerts en Europe pendant votre Strawberry Wood Tour jusqu'en juillet...

Henk : Oui, mais la tournée continue après juillet. En tout, nous devrions donner une centaine de concerts en une année.

Vous chantez en plusieurs langues. Vous considérez-vous comme un groupe européen, ou un groupe hollandais qui aurait réussi à l'export ?

Henk : Non, nous ne pensons pas en terme d'export. Pour le coup, nous nous sentons vraiment européens. Dès nos débuts, dans les années 80, nous avons joué hors des frontières des Pays-Bas, en Allemagne, en France, puis plus tard en Scandinavie, en Grèce. Dans certains pays, nous avons rencontré des gens, des musiciens, des écrivains avec lesquels nous avons travaillé, voire avec lesquels nous travaillons encore. Par exemple, j'ai rencontré des gens en Suisse en 1981, et je continue à travailler avec eux encore aujourd'hui.

Nous avons une relation autant basée sur l'amitié que sur notre intérêt commun pour la musique. C'est pourquoi, je crois vraiment que nous sommes un groupe européen. Je connais des groupes aux Pays-Bas ou en Allemagne qui ne s'intéressent qu'au marché extérieur parce que leur but est de vendre plus de disques que s'ils restaient cloisonnés à leurs frontières. Mais ce n'est pas notre but avec les Nits. Si nous nous contentions du marché hollandais, ce serait même peut-être plus rentable pour nous. Nous n'aurions pas les voyages, les hôtels, les jours off entre deux concerts.

Les groupes hollandais qui ne jouent qu'aux Pays-Bas peuvent très bien aller faire leur concert, et revenir à la maison le soir-même. Il y en a beaucoup, et même certains qui sont très connus qui font ça. Ils quittent leur foyer à sept heures du soir, jouent à neuf heures, et rentrent à la maison pour minuit (rires). C'est efficace. Mais pour nous, c'est important de voyager, en France, en Grèce, à Moscou... Ça nous donne plein de nouvelles idées pour des chansons. Les trajets, les endroits, les gens que nous rencontrons sont une source d'inspiration. Je ne peux pas nous imaginer jouer uniquement en Hollande.

Justement, lorsque j'écoute vos chansons, elles me donnent l'impression d'être des "chansons-cartes postales".

Henk : Oui. Il y a des chansons que nous avons écrites alors que nous tournions au Canada et au Québec qui sont des lettres envoyées à la maison. Aujourd'hui, bien sûr, on vit à l'heure du SMS et de l'e-mail, mais c'est toujours agréable de recevoir un courrier. Il y a quelques jours, j'ai reçu une lettre d'un fan de Bretagne. Il nous écrit souvent des lettres pour nous dire ce qu'il a pensé du dernier album, nous prévenir qu'il vient lorsqu'il vient nous voir en concert. C'est la seule personne qu'on connaisse qui communique encore de manière épistolaire avec nous, mais ça fait plaisir.

Est-ce facile pour vous de préparer ce concert parce qu'il y a beaucoup de matériel pour le décor et les projections de vidéos ?

Henk : En effet, ça demande beaucoup d'efforts. Surtout à cause du décor et de la vidéo. Hier, nous avons joué dans une salle, La Boîte à Musique à Wattrelos, près de Lille, qui était trop petite pour que nous installions tout le décor. Parfois nous partons en tournée avec tout notre équipement dans un gros camion, et nous l'utilisons qu'une seule fois. On a même joué une fois dans un salon, sans amplification, sans batterie avec juste quelques instruments de percu – cela a d'ailleurs été une soirée merveilleuse d'être au milieu de gens, de discuter. Mais la plupart du temps, cela demande beaucoup de préparation avant le concert. On peut certes jouer sans les projections et le décor, mais ça fait partie du spectacle. Cette identité visuelle c'est aussi un peu ce que nous sommes. On a envie de montrer aux gens les images auxquelles nous pensions lorsque nous avons travaillé sur les chansons.

Allez-vous continuer votre journal vidéo de la tournée sur le site ?

Henk : Oui, je continue lors de nos concerts en France et en Allemagne. Peut-être sous une autre forme, je ferai peut-être de nouveau un écran séparé en deux, comme je l'avais fait auparavant. Mais ça demande plus de travail, surtout lorsqu'on est au milieu d'une grosse tournée comme ce fut notre cas d'octobre à janvier. Parfois nous jouions quinze dates dans le mois. Et je voulais quand même le mettre en ligne à la fin du mois. A l'avenir, j'emporterai peut-être un portable pour travailler lorsqu'on voyage en bus. Mais ce n'est pas facile, et je préfère travailler à la maison, regarder ce que j'ai pu tourner, faire mon choix, faire le montage, ajouter le son... Je vais quand même continuer à tenir ce journal.

La première fois que je vous ai vu en concert, c'était il y a une vingtaine d'années. J'ai l'impression de retrouver toujours un peu les mêmes têtes lors de vos concerts. N'y a-t-il que le public parisien qui semble ne pas beaucoup se renouveler ?

Henk : A Paris, c'est possible. Mais parfois, nous jouons dans des endroits où nous ne sommes jamais passés, et alors nous rencontrons plein de gens nouveaux. Hier par exemple, c'était une petite salle, et beaucoup de gens venaient nous voir pour la première fois. Il y avait deux personnes que je connaissais qui étaient là, mais tous les autres me semblaient être des visages nouveaux. Ce qu'on remarque aussi, c'est qu'il y a de plus en plus de gens qui viennent nous voir accompagnés de leurs enfants, parfois de très jeunes enfants.

Il y a aussi un public renouvelé lorsque nous tournons dans des pays où nous n'avons pas l'habitude d'aller. Nous allons bientôt retourner en Autriche, par exemple. La dernière fois, nous y avons rencontré des gens qui nous ont dit ne connaître que notre dernier album. Ils n'avaient aucune idée du parcours du groupe, et croyaient que nous n'existions que depuis trois ou quatre ans. Par contre, parfois en Hollande, nous aussi nous avons cette impression de revoir les mêmes personnes dans le public d'une année sur l'autre. Mais on se dit que ça signifie qu'ils ont bien aimé la précédente tournée s'ils reviennent nous voir.

Télérama a écrit à propos de vous que vous étiez un des secrets les mieux gardés de la pop.

Henk : C'est assez vrai. Si on compare avec certains groupes qui jouent dans des grandes salles et passent à la télé, on peut dire que nous sommes plutôt discrets. Nous sommes comme certains réalisateurs, ou certains écrivains, qui ne connaissent pas un énorme succès populaire, mais gardent un noyau de fans fidèles.

J'ai fait écouter vos disques à des amis écossais et espagnols qui ont aimé vos chansons, mais vous n'êtes pas distribués dans leur pays.

Henk : C'est vrai.

Rob à la batterie, Robert Jan aux claviers et vous-même êtes le noyau dur des Nits. Il y a eu beaucoup d'autres personnes qui sont passées dans le groupe le temps d'un ou de quelques albums. Est-ce parce que vous aimez collaboré avec d'autres artistes ?

Henk : Chacun de nous a toujours des projets de collaboration en cours. Rob aime beaucoup jouer avec d'autres personnes. Il vient de participer à une exposition de peinture avec une artiste hollandaise, Helen Frik. Il crée un accompagnement à la batterie en s'inspirant de ce que lui évoque les toiles. Cette exposition s'est tenue près de Lille et est maintenant à Cardiff.

Pour ma part, je joue avec des amis suisses au sein du Ho Orchestra. C'est un projet avec le compositeur Simon Ho. Nous composons des chansons pour orchestre. Il y a d'ailleurs d'anciens membres des Nits, Arwen Linnemann et Titia Van Krieken, qui participent à l'aventure. Il y a des hollandais, des suisses, mais aussi une chanteuse finlandaise, une chanteuse irlandaise... Nous sommes quinze musiciens. Notre dernier projet devrait voir le jour en mai ou juin et être suivi de concerts en septembre. Mais c'est très difficile de tous nous rendre disponible au même moment, donc nous ne jouons qu'une ou deux dates par an.

Je travaille aussi avec Avalanche Quartet, un groupe de reprises de chansons de Leonard Cohen. Nous avons fait un album que nous avions joué pour le festival Tombées de la nuit, à l'Opéra de Rennes. Nous ferons certainement une petite tournée en France bientôt parce que les retombées presse en France, après le concert de Rennes, avaient été très bonnes. Nous interprétons les Chansons de Cohen de façon acoustique. A chaque fois que nous avons fait un concert – là encore, c'est difficile de nous réunir car nous avons tous des groupes parallèles – c'était complet, et les gens venaient même de loin pour nous voir.

Pour revenir aux Beatles, John Lennon était quelqu'un de politiquement engagé. Est-ce que les Nits est un groupe militant ?

Henk : Parfois il y a des thèmes que nous abordons en toile de fond. J'ai par exemple, sur l'album Doing The Dishes, écrit trois chansons sur l'assassinat de ce cinéaste hollandais, Théo Van Gogh, qui s'est passé au coin de la rue où j'habite. Parfois je sens le besoin d'écrire sur certains thèmes, mais je ne suis pas un auteur politique. Et je ne veux pas que le groupe soit proche d'un parti. A titre personnel, nous avons nos opinions. Mais avec le groupe, on fait de la musique, pas de la politique. Je crois que nous sommes un groupe qui a des valeurs, on se sent proche des gens. C'est surtout que lorsqu'un sujet me touche, j'écris à propos de ça. Mais je ne cherche pas à écrire forcément sur des thèmes sociétaux ou politiques.

Est-ce parce que vous vous intéressez plus aux individus ?

Henk : Oui. J'écris sur et pour des individus. C'est un sujet plus intéressant qu'un simple prise de position. Certaines chansons politiques un peu anciennes ne sont plus du tout écoutées aujourd'hui. A mon avis, seules les protest songs plus subtiles, celles qui prônent des valeurs universelles, sont immortelles. Par exemple, chez Dylan, "The Times They Are A-Changin'" ne me semble pas une de ses meilleures. Je préfère "Masters Of War" dont le thème est plus universel. Certaines chansons ont un rapport tellement fort à la période, aux préoccupations de l'époque, que c'est difficile de les écouter dix ans après.

Et The Partisan de Leonard Cohen ?

Henk : C'est un classique. Ça parle aux gens encore maintenant. La première fois que nous l'avons joué avec Avalanche Quartet, à Rennes, le public a commencé à chanter les paroles en français, et ça a été un moment très fort pour nous sur scène. C'est une chanson qui touche et émeut vraiment les gens.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Doing The Dishes de The Nits
La chronique de l'album Strawberry Wood de The Nits
La chronique de l'album Knot de The Nits

En savoir plus :
Le site officiel de The Nits
Le Myspace de The Nits


Laurent Coudol         
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