Deux
ans après They all look the same to
me qui avait mis tout le monde d’accord, un an après
la B.O.F. de Michel Vaillant qui avait
fâché les mêmes personnes, Archive
sort un vrai nouvel album Noise.
Et d’après ce qu’on en dit autour de moi cela
n’a pas l’air fameux.
Et pourtant…
Bon d’accord, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher
le plus floydien des groupes écossais d’arrêter
de s’inspirer des Dark side of the moon,
Wish you were here, etc. Et ils ont
tout à fait raison.
C’est bien simple : depuis que les Pink
floyd ont jeté l’éponge (après
The Wall et sa pharaonique tournée)
la voie est libre. Personne n’a osé rallumer la flamme.
Au plus une ou deux reprises par ci par là (à ce propos
je conseille celle de "Wish you were here"
par Brutal Truth si vous réussissez
à la trouver).
Et encore : méditez sur la reprise du titre suscité
par Sparklehorse assisté de Tom
York : ça ne leur suffit plus de massacrer les chansons,
maintenant ils s’y mettent à plusieurs. Faut dire que
cela va plus vite. Tout ceci était vrai jusqu’il y
a deux ans.
Archive est arrivé et a allégrement pioché
dans l’imagerie, les arpèges, les nappes du grand Floyd
en évitant soigneusement de reproduire la mégalomanie
du père Waters (et pour cause).
Archive reproduit fidèlement la recette du flamand rose et
la met au goût du jour, le teinte d’électronique
et d’ambient contemporaine et le tour est joué.
Eh bien ce nouvel album est dans la continuité du précédent
: excepté à de rares occasions, Archive modernise
Pink Floyd. Et je n’ai qu’une chose à dire :
J’AIME BIEN CELA.
Oui, c’est vrai : à force les quinze minutes de "Again"
m’avaient soûlé. Mais finalement pas plus que
les part I, II, III, etc. de "Shine on
you crazy diamonds" que j’écoutais en boucle
lorsque j’étais ado. C’est sûr, je crois
que "Fuck U" va assez vite
me prendre la tête.
Cependant ce disque est bon, plus varié que le précédent.
Aussi plus risqué. Il va contenter les vrais fans du précédent
et en amener de nouveaux. Forcément.
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